Lettre n° 2800
Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos deux lettres du 4 Tamouz, dans lesquelles vous parlez du vieux Séfer Torah qui se trouve dans la grande synagogue où vous priez.
Or, pendant la lecture de la Parchat Beaalote’ha, vous vous êtes aperçu que les deux Noun devant se trouver entre les Parachyot manquaient. A la place de cela, sont inversés le Noun de Binsoa(2) et le second Noun de Mitonenim(3). De même, il y a, dans ce Séfer Torah, plus de grandes lettres qu’à l’accoutumée. On dit que l’on y trouve tout l’alphabet, en grandes lettres. Vous me demandez ce que j’en pense.
Je n’ai vu aucun avis considérant que le Noun inversé serait le second de Mitonenim. Les différents avis, à ce sujet, figurent dans le Meïr Eneï Sofrim, chapitre 14. Vous consulterez également la Michnat Avraham, au chapitre 24.
Vous m’écrivez que tel est l’avis du Rachal, qui est cité dans ce livre. Or, celui-ci ne fait référence qu’au premier Noun de Mitonenim, mais non au second. Si vous rectifiez tout cela, vous ferez en sorte qu’il(4) soit réellement utilisable. Vous renverserez donc les Noun dans l’espace entre les Parachyot. Et, les autres Noun seront normaux, comme nous avons l’habitude de les faire.
Bien plus, vous précisez qu’il y a également d’autres modifications, dans ce Séfer Torah, par exemple les grandes lettres dont vous parlez. Conformément à ce que dit le Chaareï Ephraïm, cinquième porte, paragraphe 18, il faut rechercher les autres erreurs, puisqu’il s’avère, en l’occurrence, qu’on n’a pas tenu compte de l’usage.
Je lirai, en un moment propice, la demande de bénédiction que contient votre lettre, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je vous joins la suite de la description de l’emprisonnement. Elle a été éditée pour la fête de la libération des 12-13 Tamouz, qui approche.
En ces jours propices de la libération de mon beau-père, le Rabbi, tête d’Israël, dont le mérite nous protégera, D.ieu accomplira en chacun la promesse selon laquelle “ le corps suit la tête ”. A l’avenir, disparaîtra tout ce qui fait obstacle à la diffusion du Judaïsme, en général, au renforcement et à l’élargissement des valeurs et des institutions dans lesquelles le Rabbi investit ses efforts, en particulier. Ainsi, nous suivrons ses voies pour l’éternité.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav C. A. Snieg.
(2) “ Et, ce fut, lorsque l’Arche sainte était déplacée ”.
(3) “ Et le peuple se plaignait ”.
(4) Le Séfer Torah.
11 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Abba(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos deux lettres du 4 Tamouz, dans lesquelles vous parlez du vieux Séfer Torah qui se trouve dans la grande synagogue où vous priez.
Or, pendant la lecture de la Parchat Beaalote’ha, vous vous êtes aperçu que les deux Noun devant se trouver entre les Parachyot manquaient. A la place de cela, sont inversés le Noun de Binsoa(2) et le second Noun de Mitonenim(3). De même, il y a, dans ce Séfer Torah, plus de grandes lettres qu’à l’accoutumée. On dit que l’on y trouve tout l’alphabet, en grandes lettres. Vous me demandez ce que j’en pense.
Je n’ai vu aucun avis considérant que le Noun inversé serait le second de Mitonenim. Les différents avis, à ce sujet, figurent dans le Meïr Eneï Sofrim, chapitre 14. Vous consulterez également la Michnat Avraham, au chapitre 24.
Vous m’écrivez que tel est l’avis du Rachal, qui est cité dans ce livre. Or, celui-ci ne fait référence qu’au premier Noun de Mitonenim, mais non au second. Si vous rectifiez tout cela, vous ferez en sorte qu’il(4) soit réellement utilisable. Vous renverserez donc les Noun dans l’espace entre les Parachyot. Et, les autres Noun seront normaux, comme nous avons l’habitude de les faire.
Bien plus, vous précisez qu’il y a également d’autres modifications, dans ce Séfer Torah, par exemple les grandes lettres dont vous parlez. Conformément à ce que dit le Chaareï Ephraïm, cinquième porte, paragraphe 18, il faut rechercher les autres erreurs, puisqu’il s’avère, en l’occurrence, qu’on n’a pas tenu compte de l’usage.
Je lirai, en un moment propice, la demande de bénédiction que contient votre lettre, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je vous joins la suite de la description de l’emprisonnement. Elle a été éditée pour la fête de la libération des 12-13 Tamouz, qui approche.
En ces jours propices de la libération de mon beau-père, le Rabbi, tête d’Israël, dont le mérite nous protégera, D.ieu accomplira en chacun la promesse selon laquelle “ le corps suit la tête ”. A l’avenir, disparaîtra tout ce qui fait obstacle à la diffusion du Judaïsme, en général, au renforcement et à l’élargissement des valeurs et des institutions dans lesquelles le Rabbi investit ses efforts, en particulier. Ainsi, nous suivrons ses voies pour l’éternité.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav C. A. Snieg.
(2) “ Et, ce fut, lorsque l’Arche sainte était déplacée ”.
(3) “ Et le peuple se plaignait ”.
(4) Le Séfer Torah.