Lettre n° 2805
Par la grâce de D.ieu,
12 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre.
En ces jours propices, ceux de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et qui est la tête d’Israël, puisse D.ieu permettre à chacun de faire en sorte que le corps suive la tête.
Désormais, s’amenuiseront et disparaîtront les obstacles empêchant la diffusion du Judaïsme, en général, le renforcement et l’élargissement des actions et des institutions dans lesquelles mon beau-père, le Rabbi, a investi ses efforts, en particulier. Et, nous suivrons ses voies pour l’éternité.
Avec ma bénédiction,
A) Vous me dites(2) que cela ne doit peut-être pas être considéré comme de l’urine, étant directement ponctionné dans la vessie par le cathéter. En conséquence, ce liquide,
1. ne reste pas autant de temps dans la vessie que d’ordinaire et n’est donc peut-être pas encore totalement formé,
2. ne se déverse pas par les voies normales.
Il est clair que le cas serait le même si le cathéter posé dans la vessie conduisait le liquide directement à l’extérieur.
Et, l’on peut tirer une preuve d’une Hala’ha énoncée dans le cas inverse, au traité Ma’hchirin, chapitre 6, Michna 7, même si le liquide reste propre.
Vous devez savoir que la permission peut être donnée(3) même en dehors de ces considérations, conformément au Peri Megadim que je citais dans ma précédente lettre. Je suis surpris que l’interdiction ait été considérée comme une évidence.
Après vous avoir écrit tout cela, j’ai consulté le Melamed Leoïl, qui est un recueil de responsa du Rav Hoffman, de Berlin, Ora’h ‘Haïm, chapitre 7. Celui-ci donne également cette permission, bien qu’il n’adopte pas le premier raisonnement, puisqu’il n’en parle même pas.
B) Vous m’interrogez sur le sens du passage du Zohar, tome 1, page 4a: “ Qui, d’entre vous... ”, qui est cité à la fin du chapitre 10 du Tanya. Ce texte fait allusion à la transformation totale du mal en bien, qui est le fait du Juste parfait.
Ce passage a une formulation négative, “ Qui, d’entre vous, ne peut transformer... ”, qui est expliquée dans le Likouteï Torah, Parchat ‘Houkat, page 61d, d’après le commentaire de Rabbi Moché Zakouta, cité dans le texte.
Il fait allusion à l’adoucissement de la Klipat Noga(4), grâce à la pratique de la Torah et des Mitsvot, laquelle, bien évidemment, est possible et indispensable, de la part de chacun.
Vous consulterez également le Torah Or, Parchat Mikets, page 42a et les commentaires du Dére’h Mitsvoté’ha, tome 2, sur le Midrach Chemot Rabba, chapitre 43.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov. Voir, à son sujet, la lettre n°2741.
(2) Ce passage fait suite à la lettre n°2736.
(3) Au malade de prier et d’étudier la Torah.
(4) La force du mal qui peut connaître l’élévation vers le domaine de la Sainteté.
12 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre.
En ces jours propices, ceux de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et qui est la tête d’Israël, puisse D.ieu permettre à chacun de faire en sorte que le corps suive la tête.
Désormais, s’amenuiseront et disparaîtront les obstacles empêchant la diffusion du Judaïsme, en général, le renforcement et l’élargissement des actions et des institutions dans lesquelles mon beau-père, le Rabbi, a investi ses efforts, en particulier. Et, nous suivrons ses voies pour l’éternité.
Avec ma bénédiction,
A) Vous me dites(2) que cela ne doit peut-être pas être considéré comme de l’urine, étant directement ponctionné dans la vessie par le cathéter. En conséquence, ce liquide,
1. ne reste pas autant de temps dans la vessie que d’ordinaire et n’est donc peut-être pas encore totalement formé,
2. ne se déverse pas par les voies normales.
Il est clair que le cas serait le même si le cathéter posé dans la vessie conduisait le liquide directement à l’extérieur.
Et, l’on peut tirer une preuve d’une Hala’ha énoncée dans le cas inverse, au traité Ma’hchirin, chapitre 6, Michna 7, même si le liquide reste propre.
Vous devez savoir que la permission peut être donnée(3) même en dehors de ces considérations, conformément au Peri Megadim que je citais dans ma précédente lettre. Je suis surpris que l’interdiction ait été considérée comme une évidence.
Après vous avoir écrit tout cela, j’ai consulté le Melamed Leoïl, qui est un recueil de responsa du Rav Hoffman, de Berlin, Ora’h ‘Haïm, chapitre 7. Celui-ci donne également cette permission, bien qu’il n’adopte pas le premier raisonnement, puisqu’il n’en parle même pas.
B) Vous m’interrogez sur le sens du passage du Zohar, tome 1, page 4a: “ Qui, d’entre vous... ”, qui est cité à la fin du chapitre 10 du Tanya. Ce texte fait allusion à la transformation totale du mal en bien, qui est le fait du Juste parfait.
Ce passage a une formulation négative, “ Qui, d’entre vous, ne peut transformer... ”, qui est expliquée dans le Likouteï Torah, Parchat ‘Houkat, page 61d, d’après le commentaire de Rabbi Moché Zakouta, cité dans le texte.
Il fait allusion à l’adoucissement de la Klipat Noga(4), grâce à la pratique de la Torah et des Mitsvot, laquelle, bien évidemment, est possible et indispensable, de la part de chacun.
Vous consulterez également le Torah Or, Parchat Mikets, page 42a et les commentaires du Dére’h Mitsvoté’ha, tome 2, sur le Midrach Chemot Rabba, chapitre 43.
Notes
(1) Le Rav I. Dubov. Voir, à son sujet, la lettre n°2741.
(2) Ce passage fait suite à la lettre n°2736.
(3) Au malade de prier et d’étudier la Torah.
(4) La force du mal qui peut connaître l’élévation vers le domaine de la Sainteté.