Lettre n° 2821
Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je te bénis et te salue,
Je réponds à ta lettre, relative à ton anniversaire. Sans en faire le vœu, tu t’engageras sûrement, à l’avenir, à augmenter ton étude et à renforcer ton bon comportement, de même que l’influence que tu exerces sur ton entourage, en particulier sur tes amies, auxquelles tu conseilleras d’écouter leurs parents et leurs professeurs, d’adopter l’attitude qui doit être celle d’une descendante de Sarah, de Rivka, de Ra’hel et de Léa.
Vous profiterez sûrement des vacances scolaires pour organiser des après-midi récréatives, les Messibot Chabbat, pour les plus petites. Vous les réunirez également pendant les jours de semaine, au moins une ou deux fois et vous leur raconterez des récits de notre sainte Torah. Vous leur enseignerez les bénédictions, les lois et les coutumes, tout ce qu’elles doivent connaître, à leur âge.
Tu voudras bien transmettre tout cela à tes amies. Vous réaliserez tout cela ensemble et D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
2821*
Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée. Vous me faites part de la répartition qui a été faite au Kfar(1), par tirage au sort. Vous n’êtes pas satisfait de la part qui vous a été impartie. Vous estimez qu’elle ne vous convient pas. Vous en voulez aux dirigeants du Kfar, qui sont à l’origine de ce tirage au sort et vous les soupçonnez même de vous déconsidérer.
Vous savez qu’un érudit de la Torah n’est pas cru lorsqu’il enseigne un principe seulement après l’avoir lui-même déjà mis en pratique. Ainsi, avant que ne soit effectué ce tirage au sort, on aurait pu se demander de quelle manière il fallait réaliser cette répartition. Après ce tirage au sort, en revanche, je ne vois pas comment cela est possible.
Bien plus, vous reconnaissez vous-même que vous êtes impliqué personnellement(2). Il est clair qu’il n’y a nullement lieu d’introduire une dispute, à ce sujet. Qui pourrait donc se permettre d’annuler ce tirage au sort, de provoquer une controverse, qui se soldera par de la haine gratuite, ce qu’à D.ieu ne plaise?
Même à l’extérieur d’Erets Israël, il faut se préserver de tout cela et, combien plus, dans le pays “ vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. Et, vous vous y êtes rendu, non pas sous la contrainte, mais bien par votre libre choix. Vous avez donc, en conscience, pris la responsabilité de résider dans le palais du Roi.
Une réflexion sommaire suffit pour établir que vous devez mettre en pratique les Mitsvot de la meilleure façon, d’autant que vos raisonnements sont déformés par l’exacerbation de vos sentiments. Vous êtes en Erets Israël depuis quelques années déjà et vous avez donc pu constater que, lorsqu’une dispute éclate, ceux qui cherchent à déposséder les autres n’y parviennent pas, bien au contraire.
Voici ce qui résulte de ce qui vient d’être dit. S’il est possible d’échanger votre part contre une autre, d’une manière pacifique et amicale, sans faire du scandale et sans dispute, il sera peut-être bon de le faire(3). En revanche, s’il s’avère que “ celui qui ouvre l’écluse introduit la discorde ”, il ne faut en aucune manière le faire.
En effet, Celui Qui assure la subsistance de tous a indiqué de quelle manière Il procédait. Il est dit que “ le Saint béni soit-Il ne trouva pas d’autre réceptacle contenant la bénédiction que la paix ”. Il est sûrement inutile d’en dire plus(4).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A Kfar ‘Habad. Il s’agit de la répartition des terrains, afin de permettre la construction des maisons.
(2) Et donc incapable d’être objectif.
(3) Mais, même cela n’est pas certain.
(4) Sur ce qui peut aboutir au contraire de la bénédiction
20 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je te bénis et te salue,
Je réponds à ta lettre, relative à ton anniversaire. Sans en faire le vœu, tu t’engageras sûrement, à l’avenir, à augmenter ton étude et à renforcer ton bon comportement, de même que l’influence que tu exerces sur ton entourage, en particulier sur tes amies, auxquelles tu conseilleras d’écouter leurs parents et leurs professeurs, d’adopter l’attitude qui doit être celle d’une descendante de Sarah, de Rivka, de Ra’hel et de Léa.
Vous profiterez sûrement des vacances scolaires pour organiser des après-midi récréatives, les Messibot Chabbat, pour les plus petites. Vous les réunirez également pendant les jours de semaine, au moins une ou deux fois et vous leur raconterez des récits de notre sainte Torah. Vous leur enseignerez les bénédictions, les lois et les coutumes, tout ce qu’elles doivent connaître, à leur âge.
Tu voudras bien transmettre tout cela à tes amies. Vous réaliserez tout cela ensemble et D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
2821*
Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée. Vous me faites part de la répartition qui a été faite au Kfar(1), par tirage au sort. Vous n’êtes pas satisfait de la part qui vous a été impartie. Vous estimez qu’elle ne vous convient pas. Vous en voulez aux dirigeants du Kfar, qui sont à l’origine de ce tirage au sort et vous les soupçonnez même de vous déconsidérer.
Vous savez qu’un érudit de la Torah n’est pas cru lorsqu’il enseigne un principe seulement après l’avoir lui-même déjà mis en pratique. Ainsi, avant que ne soit effectué ce tirage au sort, on aurait pu se demander de quelle manière il fallait réaliser cette répartition. Après ce tirage au sort, en revanche, je ne vois pas comment cela est possible.
Bien plus, vous reconnaissez vous-même que vous êtes impliqué personnellement(2). Il est clair qu’il n’y a nullement lieu d’introduire une dispute, à ce sujet. Qui pourrait donc se permettre d’annuler ce tirage au sort, de provoquer une controverse, qui se soldera par de la haine gratuite, ce qu’à D.ieu ne plaise?
Même à l’extérieur d’Erets Israël, il faut se préserver de tout cela et, combien plus, dans le pays “ vers lequel toujours sont tournés les yeux de D.ieu, du début de l’année à la fin de l’année ”. Et, vous vous y êtes rendu, non pas sous la contrainte, mais bien par votre libre choix. Vous avez donc, en conscience, pris la responsabilité de résider dans le palais du Roi.
Une réflexion sommaire suffit pour établir que vous devez mettre en pratique les Mitsvot de la meilleure façon, d’autant que vos raisonnements sont déformés par l’exacerbation de vos sentiments. Vous êtes en Erets Israël depuis quelques années déjà et vous avez donc pu constater que, lorsqu’une dispute éclate, ceux qui cherchent à déposséder les autres n’y parviennent pas, bien au contraire.
Voici ce qui résulte de ce qui vient d’être dit. S’il est possible d’échanger votre part contre une autre, d’une manière pacifique et amicale, sans faire du scandale et sans dispute, il sera peut-être bon de le faire(3). En revanche, s’il s’avère que “ celui qui ouvre l’écluse introduit la discorde ”, il ne faut en aucune manière le faire.
En effet, Celui Qui assure la subsistance de tous a indiqué de quelle manière Il procédait. Il est dit que “ le Saint béni soit-Il ne trouva pas d’autre réceptacle contenant la bénédiction que la paix ”. Il est sûrement inutile d’en dire plus(4).
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A Kfar ‘Habad. Il s’agit de la répartition des terrains, afin de permettre la construction des maisons.
(2) Et donc incapable d’être objectif.
(3) Mais, même cela n’est pas certain.
(4) Sur ce qui peut aboutir au contraire de la bénédiction