Lettre n° 2827

Par la grâce de D.ieu,
24 Tamouz 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 20 Tamouz, avec ce qui y était joint. Et, vous n’avez aucune crainte à avoir, car toutes les lettres qui me sont adressées sont ouvertes par mes soins. Bien évidemment, si mon correspondant souhaite que personne d’autre que moi ne voit son courrier, sa volonté est respectée et il en a bien été ainsi pour ce qui concerne votre lettre. Vous pouvez donc être rassuré et tranquillisé.

Nous avions évoqué, quand vous étiez ici le don que vous pourriez faire aux Yechivot. Vous m’écrivez que vous ne savez pas encore quand vous pourrez vous en acquitter. Vous attendez la réponse qui sera faite à votre candidature.

J’espère que ma lettre à votre épouse est bien parvenue à destination, en son temps. Vous faites intervenir votre candidature, mais il me semble vous avoir fait remarquer, lors de notre discussion, qu’il ne devait pas y avoir de lien entre l’une et l’autre. Tout au plus, ce lien doit-il être limité au montant que vous recevrez grâce à cette candidature, mais non au delà de celui-ci. Vous devriez donner le reste au plus vite.

Comme le souligne l’Admour Hazaken, au chapitre 21 d’Iguéret Hakodech, le sacrifice d’Its’hak est toujours cité comme fondement de la conviction que D.ieu satisfait tous les besoins des Juifs. Nous en lisons le récit, tous les matins, avant la prière. Avant et après cette lecture, nous prononçons une prière, demandant à D.ieu de nous accorder Sa bonté et Sa miséricorde, par le mérite de ce sacrifice.

Le sacrifice d’Its’hak est également une bénédiction et une requête de la prière du Moussaf de Roch Hachana. En outre, durant cette fête, on lit aussi, dans la Torah, le récit du sacrifice.

L’Admour Hazaken explique, dans Iguéret Hakodech, que le fait nouveau, en l’occurrence, ne fut pas le sacrifice proprement dit, que l’on ne peut définir, à proprement parler, comme une épreuve, eu égard à la grandeur de notre père Avraham. Ce fait nouveau est, en fait, l’empressement, dont fit preuve Avraham. De la sorte, il voulut mettre joyeusement en pratique la Volonté de D.ieu.

Or, le mérite de cet empressement garde et protège les Juifs de toutes les générations, selon l’expression de l’Admour Hazaken, “ pour nous et nos enfants, pour l’éternité ”. Et, l’Admour Hazaken ajoute: “ Ceci concerne, en particulier, la Tsédaka, qu’il convient de donner au plus vite, dans toute la mesure du possible ”.

Je m’adresse à quelqu’un de ‘Habad et il n’est donc nul besoin de citer des preuves pour confirmer l’affirmation de l’Admour Hazaken. Je suis certain qu’après avoir consulté Iguéret Hakodech, vous accomplirez, au plus vite, ce dont nous avons parlé, conformément à l’expression de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et Décisionnaire de la partie cachée de la Torah, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, “ dans toute la mesure du possible ”.

Que D.ieu vous vienne en aide, et Il vous aidera effectivement, afin que vous fassiez tout cela avec joie, avec le désir de mettre en pratique la Volonté du Créateur et de Lui procurer de la satisfaction. Et, ce mérite vous protégera également dans ce monde, comme le précise l’Admour Hazaken, à la même référence. Il protégera aussi votre épouse et tous les vôtres, pour de longs jours et de bonnes années,

Avec ma bénédiction,