Lettre n° 2846

Par la grâce de D.ieu,
3 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du mercredi de la Parchat Masseï et, comme vous me le demandez, je vous écris en vous faisant passer avant tous ceux qui attendent une réponse de ma part.

Vous me dites que l’on vous propose un parti qui vous convient en tout point et il semble qu’il en soit de même, pour l’un comme pour l’autre. Néanmoins, certains, dans la communauté dont vous êtes originaire, se refusent à épouser une divorcée.

Malgré ce qui est dit, à ce sujet, dans différents livres, on évitait de le faire, à l’époque, uniquement dans quelques situations exceptionnelles. Combien plus ce caractère exceptionnel doit-il être conservé, à l’heure actuelle, tout particulièrement quand il s’agit d’une femme vertueuse.

A mon sens, il faut donc accepter au plus vite. Nos Sages disent que celle que l’on épouse, en seconde noce, dépend du mérite personnel. Vous devez donc intensifier votre étude de la Torah, de sa partie révélée et de sa dimension profonde, c’est-à-dire de la ‘Hassidout, de même que votre pratique des Mitsvot, de la meilleure façon.

Jusqu’au mariage, qui sera célébré en un moment bon et fructueux, vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka, chaque jour de semaine, avant la prière.

D.ieu fasse que vous bâtissiez un édifice éternel, une maison juive et ‘hassidique. Nos Sages rapportent, dans le Midrach Béréchit Rabba, à la fin du chapitre 17, qu’une femme vertueuse, qui était divorcée, épousa un homme dont l’état ne doit être souhaité à personne et elle en fit un Juste.

Avec ma bénédiction,