Lettre n° 2852
Par la grâce de D.ieu,
10 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,
Aux jeunes de l’association ‘Habad en notre Terre Sainte,
succursale de Lod, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 28 Tamouz, dans laquelle vous m’annoncez la création de votre succursale et l’élection de votre comité.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous diffusiez la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, dans votre entourage proche et dans celui qui est plus éloigné. Une telle diffusion apportera une lumière, une force et une vitalité accrues, y compris dans l’étude de la partie révélée de la Torah et la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon.
Le Zohar, tome 3, page 152a, l’appelle(1) “ l’âme ” de la Torah. Or, plus cette âme est apparente et évidente(2), plus la vitalité du corps se trouve globalement renforcée, plus l’est également chaque membre qui le constitue. Vous comprendrez ce que cela veut dire.
Nos Sages soulignent que “ l’acte, et non l’étude, est essentiel ”. Vous poursuivrez sûrement ces actions, de la manière la plus concrète. Vous assurerez la diffusion auprès des autres, de manière effective et, pour ce qui vous concerne, vous révélerez la ‘Hassidout dans votre action concrète.
On a coutume de parler du désir de D.ieu, ‘Heifetz, c’est-à-dire de Sa Volonté profonde, de Son plaisir. Puisse donc D.ieu faire que vous assumiez ces actions avec un désir profond. Lorsque l’on conçoit un désir véritable de ce que l’on accomplit, on agit avec un succès accru.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
M. Schneerson,
Notes
(1) La partie profonde de la Torah.
(2) Au sein du corps.
2852*
Par la grâce de D.ieu,
10 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,
A mon proche parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Azryel Zelig(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec retard, le décès de votre sœur Feïga. Que D.ieu vous console, parmi tous les autres endeuillés de Sion et de Jérusalem(2) et que vous soyez, à l’avenir, préservé de toute douleur et de toute peine.
De même, je viens d’apprendre, avec effroi, le décès du grand Rav et ‘Hassid, aux multiples connaissances, le Rav Avraham ‘Haïm Naé. Vous voudrez bien me préciser comment cela s’est passé. Il faudrait aussi s’inquiéter, au plus vite, des écrits et des ouvrages qui restent(3). Si ceux-ci existent effectivement, il faudra les éditer au plus vite. De fait, il m’a écrit qu’il préparait la publication d’une partie du Ketsot Ha Choul’han.
S’il possédait des manuscrits de ‘Hassidout ou des ouvrages précieux, il sera peut-être possible de les échanger contre des livres parus aux éditions Kehot ou de les obtenir par un autre moyen et de les envoyer ici. Bien entendu, ceci concerne uniquement les écrits et les livres dont nous ne disposons pas encore. Je vous remercie pour tout ce que vous ferez, à ce sujet. Il est clair que le plutôt sera le mieux.
Vous me parlez d’un jeune homme qui pourrait poursuivre ses études ici. D’après ce que j’ai pu constater, l’atmosphère des Etats Unis, de façon générale, ne réussit pas, pour l’heure, aux jeunes gens venant de Terre Sainte. La Torah prend en compte la situation majoritaire et je me demande donc s’il est bon d’envoyer ici d’emblée, sans essayer, d’abord, la manière que je vous indiquais dans un précédent courrier, lequel, entre temps, vous est sûrement parvenu.
J’ai appris, ces jours-ci, que l’un des fonctionnaires responsables du bureau pour l’éducation par la Torah est le docteur Lipchitz, qui se trouvait auparavant à Moscou et qui fit don de lui-même pour respecter la Torah et les Mitsvot. Mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, l’a associé à différents actions et il lui est venu en aide, en ce qu’il devait accomplir.
A n’en pas douter, si vous mettez en éveil l’attachement à mon beau-père, le Rabbi, qu’il porte en lui, si vous lui expliquez que ces réalisations et ces préoccupations sont les siennes, il vous viendra en aide, dans toute la mesure de ses moyens. J’attends de bonnes nouvelles, à ce sujet et, si vous adoptez l’approche qui convient, vous réussirez sûrement.
Vous pouvez lui dire que l’idée de s’adresser à lui en ces termes vient de moi, ou même que j’en ai pris l’initiative, tout en m’étonnant de ne pas avoir vu son nom, jusqu’à maintenant, parmi les responsables communautaires de ‘Habad en Terre Sainte, sachant quelle relation il entretenait avec mon beau-père, le Rabbi, lorsqu’il en découlait un danger effectif.
J’ai été content d’apprendre que vous comptiez associer à votre action le Rav Z. C. S et le Rav M. Weber(4), d’autant qu’ils seront plus spécifiquement chargés de sauver la jeunesse de Terre Sainte, au sein des jeunes de l’association ‘Habad. Cette initiative est particulièrement judicieuse. Bien évidemment, il est nécessaire de rectifier ce qui doit l’être. Néanmoins, cette action et ce qu’elle implique ont aussi une dimension interne et ‘hassidique.
Avec ma bénédiction pour avoir une satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants, en bonne santé et avec largesse d’esprit,
Notes
(1) Le Rav A. Z. Slonim, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°2286.
(2) Selon la formule traditionnelle des condoléances.
(3) Dont le Rav Naé est l’auteur et qui n’ont pas encore été publiés.
(4) Le Rav Zalman Schneersohn et le Rav Moché Weber, de Jérusalem.
10 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,
Aux jeunes de l’association ‘Habad en notre Terre Sainte,
succursale de Lod, que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre du 28 Tamouz, dans laquelle vous m’annoncez la création de votre succursale et l’élection de votre comité.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez la réussite, que vous diffusiez la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques, dans votre entourage proche et dans celui qui est plus éloigné. Une telle diffusion apportera une lumière, une force et une vitalité accrues, y compris dans l’étude de la partie révélée de la Torah et la pratique des Mitsvot, de la meilleure façon.
Le Zohar, tome 3, page 152a, l’appelle(1) “ l’âme ” de la Torah. Or, plus cette âme est apparente et évidente(2), plus la vitalité du corps se trouve globalement renforcée, plus l’est également chaque membre qui le constitue. Vous comprendrez ce que cela veut dire.
Nos Sages soulignent que “ l’acte, et non l’étude, est essentiel ”. Vous poursuivrez sûrement ces actions, de la manière la plus concrète. Vous assurerez la diffusion auprès des autres, de manière effective et, pour ce qui vous concerne, vous révélerez la ‘Hassidout dans votre action concrète.
On a coutume de parler du désir de D.ieu, ‘Heifetz, c’est-à-dire de Sa Volonté profonde, de Son plaisir. Puisse donc D.ieu faire que vous assumiez ces actions avec un désir profond. Lorsque l’on conçoit un désir véritable de ce que l’on accomplit, on agit avec un succès accru.
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée,
M. Schneerson,
Notes
(1) La partie profonde de la Torah.
(2) Au sein du corps.
2852*
Par la grâce de D.ieu,
10 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn,
A mon proche parent, le Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Azryel Zelig(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec retard, le décès de votre sœur Feïga. Que D.ieu vous console, parmi tous les autres endeuillés de Sion et de Jérusalem(2) et que vous soyez, à l’avenir, préservé de toute douleur et de toute peine.
De même, je viens d’apprendre, avec effroi, le décès du grand Rav et ‘Hassid, aux multiples connaissances, le Rav Avraham ‘Haïm Naé. Vous voudrez bien me préciser comment cela s’est passé. Il faudrait aussi s’inquiéter, au plus vite, des écrits et des ouvrages qui restent(3). Si ceux-ci existent effectivement, il faudra les éditer au plus vite. De fait, il m’a écrit qu’il préparait la publication d’une partie du Ketsot Ha Choul’han.
S’il possédait des manuscrits de ‘Hassidout ou des ouvrages précieux, il sera peut-être possible de les échanger contre des livres parus aux éditions Kehot ou de les obtenir par un autre moyen et de les envoyer ici. Bien entendu, ceci concerne uniquement les écrits et les livres dont nous ne disposons pas encore. Je vous remercie pour tout ce que vous ferez, à ce sujet. Il est clair que le plutôt sera le mieux.
Vous me parlez d’un jeune homme qui pourrait poursuivre ses études ici. D’après ce que j’ai pu constater, l’atmosphère des Etats Unis, de façon générale, ne réussit pas, pour l’heure, aux jeunes gens venant de Terre Sainte. La Torah prend en compte la situation majoritaire et je me demande donc s’il est bon d’envoyer ici d’emblée, sans essayer, d’abord, la manière que je vous indiquais dans un précédent courrier, lequel, entre temps, vous est sûrement parvenu.
J’ai appris, ces jours-ci, que l’un des fonctionnaires responsables du bureau pour l’éducation par la Torah est le docteur Lipchitz, qui se trouvait auparavant à Moscou et qui fit don de lui-même pour respecter la Torah et les Mitsvot. Mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, l’a associé à différents actions et il lui est venu en aide, en ce qu’il devait accomplir.
A n’en pas douter, si vous mettez en éveil l’attachement à mon beau-père, le Rabbi, qu’il porte en lui, si vous lui expliquez que ces réalisations et ces préoccupations sont les siennes, il vous viendra en aide, dans toute la mesure de ses moyens. J’attends de bonnes nouvelles, à ce sujet et, si vous adoptez l’approche qui convient, vous réussirez sûrement.
Vous pouvez lui dire que l’idée de s’adresser à lui en ces termes vient de moi, ou même que j’en ai pris l’initiative, tout en m’étonnant de ne pas avoir vu son nom, jusqu’à maintenant, parmi les responsables communautaires de ‘Habad en Terre Sainte, sachant quelle relation il entretenait avec mon beau-père, le Rabbi, lorsqu’il en découlait un danger effectif.
J’ai été content d’apprendre que vous comptiez associer à votre action le Rav Z. C. S et le Rav M. Weber(4), d’autant qu’ils seront plus spécifiquement chargés de sauver la jeunesse de Terre Sainte, au sein des jeunes de l’association ‘Habad. Cette initiative est particulièrement judicieuse. Bien évidemment, il est nécessaire de rectifier ce qui doit l’être. Néanmoins, cette action et ce qu’elle implique ont aussi une dimension interne et ‘hassidique.
Avec ma bénédiction pour avoir une satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants, en bonne santé et avec largesse d’esprit,
Notes
(1) Le Rav A. Z. Slonim, de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°2286.
(2) Selon la formule traditionnelle des condoléances.
(3) Dont le Rav Naé est l’auteur et qui n’ont pas encore été publiés.
(4) Le Rav Zalman Schneersohn et le Rav Moché Weber, de Jérusalem.