Lettre n° 2868

Par la grâce de D.ieu,
19 Mena’hem Av 5714,
Brooklyn, New York,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 10 Mena’hem Av et à celles qui l’ont précédée.

J’ai été content d’apprendre que vous participez toujours aux offices publics, que vous vous efforcez d’influencer les autres, en ce sens et que vous récitez des textes par cœur, lorsque vous vous rendez à votre travail. Il est difficile d’imaginer comment on assainit l’atmosphère(1), en agissant de la sorte, comme le dit mon beau-père, le Rabbi, dans l’appel de sensibilisation, par lequel il demande de réciter de la Michna par cœur.

Il serait bon que vous appreniez par cœur également quelques chapitres de Tanya, que vous réciterez, à l’aller et au retour(2).

Vous me demandez comment répartir la dîme que vous prélevez pour la Tsédaka. J’ai répondu à quelqu’un qui me posait la même question, qu’il pouvait m’en adresser la moitié, d’une manière permise, pour que j’en assure moi-même la répartition, puis en répartir lui-même la seconde moitié, dont une moitié(3) irait aux institutions de mon beau-père, le Rabbi, en Terre Sainte et la seconde, à qui bon lui semblerait.

Nos Sages disent que l’on n’établit pas avec précision le compte de ce que l’on donne à la Tsédaka. Vous en prélèverez donc un peu plus que le dixième.

Avec ma bénédiction pour tout ce qui vient d’être dit,

Notes

(1) Voir la lettre n°132, qui rapporte également les propos du précédent Rabbi.
(2) Du travail.
(3) Soit le quart de l’ensemble.