Lettre n° 2892

Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5714,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris, avec peine, que vous n’étiez pas en bonne santé et, surtout, que vous étiez quelque peu découragé. J’en suis étonné, pour vous et, plus généralement pour tous ceux qui appartiennent à cette génération, ont reçu la protection de D.ieu et sont des tisons sauvés de la flamme.

Comment pouvez-vous être dans le doute après avoir observé la Providence divine de vos yeux. Certes, le doute n’affecte pas la foi, ce qu’à D.ieu ne plaise, mais celle-ci est uniquement superficielle. Pour autant, il entâche bien le sentiment du cœur. Mais, D.ieu est l’Essence du bien. Or, il est dans la nature de Celui Qui est bon de faire le bien et c’est ainsi que D.ieu règle le moindre détail de l’existence des hommes.

Si cette foi et cette conscience étaient plus profondément ressenties par l’homme, il ne fait pas de doute qu’il se réjouirait de son sort. Il serait alors en meilleure santé, redoublerait d’ardeur dans son service de D.ieu et serait mieux à même d’assumer pleinement la mission que l’Homme céleste lui confie ici-bas.

Certes, il est nécessaire d’emprunter systématiquement les voies de la nature, ainsi qu’il est dit “ en tout ce que tu feras ”. Différents textes expliquent pourquoi il en est ainsi, en particulier la fin du Kountrass Oumayan. En conséquence, il faut respecter les prescriptions médicales, mais non se passionner pour elles.

Si vous voulez écouter mon conseil, prenez une semaine ou deux de vacances, afin de calmer votre esprit. Le calme et le repos vous permettront de recouvrer la santé. Après cette interruption et en ayant pris la ferme résolution de servir D.ieu joyeusement, vous poursuivrez votre activité, en bonne santé et avec succès.

Avec ma bénédiction afin que vous donniez de bonnes nouvelles, de vous et de tous les membres de votre famille, afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,