Lettre n° 2911
Par la grâce de D.ieu,
5 Elloul 5714,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’école professionnelle,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Mena’hem Av et à celles qui l’ont précédée, du 13 Sivan et du 7 Tamouz, dans lesquelles vous m’interrogez à propos de tel ou tel autre élève de l’école professionnelle.
Bien évidemment, tout dépend de la personnalité de l’élève et de son objectif, en intégrant l’école professionnelle. Vous prendre donc conseil auprès de la Yechiva Loubavitch de Lod, dont ils ont été élèves jusqu’à maintenant et vous adopterez la position qui résulte des deux avis(1).
Il est clair qu’il faut maintenir le principe que j’ai énoncé auparavant. L’école professionnelle ne doit pas devenir un lieu de refuge pour ceux qui désirent se dispenser d’apprendre comme ils devraient le faire(2).
L’inscription de nouveaux élèves, pour la prochaine année scolaire, est indispensable, car elle est le seul signe extérieur du développement de l’institution. Néanmoins, le nombre de ces nouveaux élèves dépend des possibilités de les intégrer et des dépenses qui en résultent. Conformément à l’enseignement de notre saint maître, lorsque l’on adopte une attitude large, D.ieu fait qu’il en soit bien ainsi.
Vous me demandez si vous devez accepter des élèves venant du réseau(3). Vous n’indiquez pas, dans votre lettre, le pour et le contre(4), à ce sujet. Ceci contredit, en outre, le principe selon lequel les élèves, avant d’intégrer l’école, doivent apprendre, pendant quelques temps, à la Yechiva. Même si quelques uns, pour une quelconque raison, n’ont pas les moyens d’étudier à la Yechiva, il est certain que chacun peut s’astreindre à le faire pendant six mois ou un an. Et, l’on peut se demander si celui qui en a le moyen, mais ne désire pas faire l’effort, a sa place dans l’école professionnelle.
L’enseignant du technique considère qu’il faut renvoyer ceux qui ne parviennent pas à apprendre un métier. Néanmoins, il est clair qu’un certain temps est nécessaire pour déterminer cette inaptitude. Quelques semaines ne suffisent pas pour cela, surtout en un endroit qui est nouveau pour les élèves et dans un environnement nouveau.
De plus, le renvoi de l’école professionnelle aura pour effet d’éloigner l’élève du contexte dans lequel il devrait se trouver. Pour autant, il est certain que l’on ne peut imposer la présence de ceux qui n’ont rien à faire dans l’école. Mais, peut-être une alternative peut-elle être trouvée pour ceux qui sont incapables d’apprendre un métier, de sorte qu’ils restent au Kfar(5) ou dans l’environnement de ‘Habad, par exemple en les employant à l’un des services.
J’ai bien reçu vos deux envois de photographies(6).
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne année,
M. Schneerson,
Notes
(1) Celui de la Yechiva et celui de l’école professionnelle.
(2) Et quittent donc la Yechiva pour intégrer cette école.
(3) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch.
(4) Textuellement “ la partie qui détruit et la partie qui construit ”.
(5) Kfar ‘Habad.
(6) Des élèves. Voir la lettre n°2906.
5 Elloul 5714,
Brooklyn,
Aux dirigeants de l’école professionnelle,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Mena’hem Av et à celles qui l’ont précédée, du 13 Sivan et du 7 Tamouz, dans lesquelles vous m’interrogez à propos de tel ou tel autre élève de l’école professionnelle.
Bien évidemment, tout dépend de la personnalité de l’élève et de son objectif, en intégrant l’école professionnelle. Vous prendre donc conseil auprès de la Yechiva Loubavitch de Lod, dont ils ont été élèves jusqu’à maintenant et vous adopterez la position qui résulte des deux avis(1).
Il est clair qu’il faut maintenir le principe que j’ai énoncé auparavant. L’école professionnelle ne doit pas devenir un lieu de refuge pour ceux qui désirent se dispenser d’apprendre comme ils devraient le faire(2).
L’inscription de nouveaux élèves, pour la prochaine année scolaire, est indispensable, car elle est le seul signe extérieur du développement de l’institution. Néanmoins, le nombre de ces nouveaux élèves dépend des possibilités de les intégrer et des dépenses qui en résultent. Conformément à l’enseignement de notre saint maître, lorsque l’on adopte une attitude large, D.ieu fait qu’il en soit bien ainsi.
Vous me demandez si vous devez accepter des élèves venant du réseau(3). Vous n’indiquez pas, dans votre lettre, le pour et le contre(4), à ce sujet. Ceci contredit, en outre, le principe selon lequel les élèves, avant d’intégrer l’école, doivent apprendre, pendant quelques temps, à la Yechiva. Même si quelques uns, pour une quelconque raison, n’ont pas les moyens d’étudier à la Yechiva, il est certain que chacun peut s’astreindre à le faire pendant six mois ou un an. Et, l’on peut se demander si celui qui en a le moyen, mais ne désire pas faire l’effort, a sa place dans l’école professionnelle.
L’enseignant du technique considère qu’il faut renvoyer ceux qui ne parviennent pas à apprendre un métier. Néanmoins, il est clair qu’un certain temps est nécessaire pour déterminer cette inaptitude. Quelques semaines ne suffisent pas pour cela, surtout en un endroit qui est nouveau pour les élèves et dans un environnement nouveau.
De plus, le renvoi de l’école professionnelle aura pour effet d’éloigner l’élève du contexte dans lequel il devrait se trouver. Pour autant, il est certain que l’on ne peut imposer la présence de ceux qui n’ont rien à faire dans l’école. Mais, peut-être une alternative peut-elle être trouvée pour ceux qui sont incapables d’apprendre un métier, de sorte qu’ils restent au Kfar(5) ou dans l’environnement de ‘Habad, par exemple en les employant à l’un des services.
J’ai bien reçu vos deux envois de photographies(6).
Avec ma bénédiction de réussite dans votre mission sacrée et afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne année,
M. Schneerson,
Notes
(1) Celui de la Yechiva et celui de l’école professionnelle.
(2) Et quittent donc la Yechiva pour intégrer cette école.
(3) Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch.
(4) Textuellement “ la partie qui détruit et la partie qui construit ”.
(5) Kfar ‘Habad.
(6) Des élèves. Voir la lettre n°2906.