Lettre n° 2921
Par la grâce de D.ieu,
9 Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre expresse et je suis satisfait d’apprendre que le Tanya fait désormais partie de vos enseignements publics(1). Vous faites remarquer qu’un plus grand enthousiasme reste nécessaire. Vous savez que tous les Juifs ne forment qu’un seul et même corps. Lorsque l’un des membres en est vivifié, les autres doivent donc l’être également, même si l’on commence par le membre qui écoute et non par celui qui parle.
Bien évidemment, je ne veux pas dire que celui qui parle doit s’en remettre à celui qui écoute. Pour autant, un effort est également nécessaire de la part de ce dernier et il est dit que “ l’Eternel fait briller les yeux des deux ”(2).
Vous me parlez d’un jeune garçon et vous me demandez où il doit poursuivre ses études, l’an prochain. Sur ce point, il faut interroger ses professeurs et ses éducateurs, qui sont en contact quotidien avec lui. Il faut prendre en compte leurs observations, car ils l’observent lorsqu’il étudie, lorsqu’il se trouve avec ses amis et ils sont objectifs.
Les parents, en revanche, ne le sont pas, du fait de l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Ils ont des difficultés à considérer la réalité telle qu’elle est vraiment. Ils désirent le bien véritable de cet enfant, pour de longs jours et de bonnes années et non uniquement à court terme. Bien entendu, il peut être justifié de lui imposer le manque, d’une manière passagère, pour que, de cette façon, il suive un chemin droit et que ses parents conçoivent de lui de la satisfaction, pour de longs jours et de bonnes années.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protègera. Et, D.ieu fasse que vous puissiez bientôt m’annoncer de bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année, que vous parveniez, en particulier, à gagner votre vie,
Notes
(1) Voir la lettre n°2912.
(2) De celui qui donne et de celui qui reçoit, de celui qui parle et de celui qui écoute.
9 Elloul 5714,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre expresse et je suis satisfait d’apprendre que le Tanya fait désormais partie de vos enseignements publics(1). Vous faites remarquer qu’un plus grand enthousiasme reste nécessaire. Vous savez que tous les Juifs ne forment qu’un seul et même corps. Lorsque l’un des membres en est vivifié, les autres doivent donc l’être également, même si l’on commence par le membre qui écoute et non par celui qui parle.
Bien évidemment, je ne veux pas dire que celui qui parle doit s’en remettre à celui qui écoute. Pour autant, un effort est également nécessaire de la part de ce dernier et il est dit que “ l’Eternel fait briller les yeux des deux ”(2).
Vous me parlez d’un jeune garçon et vous me demandez où il doit poursuivre ses études, l’an prochain. Sur ce point, il faut interroger ses professeurs et ses éducateurs, qui sont en contact quotidien avec lui. Il faut prendre en compte leurs observations, car ils l’observent lorsqu’il étudie, lorsqu’il se trouve avec ses amis et ils sont objectifs.
Les parents, en revanche, ne le sont pas, du fait de l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Ils ont des difficultés à considérer la réalité telle qu’elle est vraiment. Ils désirent le bien véritable de cet enfant, pour de longs jours et de bonnes années et non uniquement à court terme. Bien entendu, il peut être justifié de lui imposer le manque, d’une manière passagère, pour que, de cette façon, il suive un chemin droit et que ses parents conçoivent de lui de la satisfaction, pour de longs jours et de bonnes années.
Comme vous me le demandez, je mentionnerai tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protègera. Et, D.ieu fasse que vous puissiez bientôt m’annoncer de bonnes nouvelles.
Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année, que vous parveniez, en particulier, à gagner votre vie,
Notes
(1) Voir la lettre n°2912.
(2) De celui qui donne et de celui qui reçoit, de celui qui parle et de celui qui écoute.