Lettre n° 2937
Par la grâce de D.ieu,
Jour lumineux du 18 Elloul 5714,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres du jeudi de la Parchat Ekev et du mercredi de la Parchat Tétsé. J’ai été content d’apprendre que votre fils allait mieux. Il est sans doute rentré à la maison, en un moment bon et fructueux.
J’ai également été satisfait de savoir que vos affaires vont mieux. Comme le disent nos Sages, au traité Baba Batra 12b, lorsque l’on reçoit le bien, on l’obtient de façon durable(1). Puisse donc D.ieu faire que vos affaires aillent de mieux en mieux, pendant de longs jours, matériellement et spirituellement.
Vous ne devez pas vous presser de rembourser l’argent que je vous ai prêté, de la caisse de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. En effet, j’espère qu’il vous apportera la bénédiction et la réussite.
Vous me demandez si vous pouvez vous rendre près du tombeau de votre père pendant les douze premiers mois(2). Tout dépend, en fait, de la coutume locale. Dans certains endroits, on le fait pas pendant ces douze mois. En revanche, s’il n’y a pas de coutume établie, en particulier en ces jours propices d’Elloul et de Tichri, rien ne vous empêche de vous y rendre.
Vous connaissez sûrement les usages, lorsque l’on se rend dans un cimetière, près de la tombe d’un parent(3). On se trempe au Mikwé, ce jour-là. On doit boire, mais non manger, avant d’y aller.
Vous me demandez comment réparer ce qui s’est passé(4) et se préserver pour l’avenir. Vous devez, avant tout, cesser de penser à ce qui s’est passé, car cette pensée elle-même peut provoquer un accident indésirable. Vous obtiendrez cette réparation en multipliant les mots de la Torah et de la prière, en respectant l’immersion rituelle instaurée par Ezra(5), en contribuant plus fréquemment à la Tsédaka, sans en faire le vœu et en contribuant, de la manière qui convient à l’éducation des enfants juifs. De même, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin si vous ne l’avez pas fait depuis un certain temps.
J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, à propos de tout ce qui vient d’être dit.
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse, à vous et aux membres de votre famille, mes souhaits afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2918.
(2) Après le décès.
(3) Voir le Séfer Haminhaguim ‘Habad, à la page 96.
(4) Vraisemblablement une émission de semence en pure perte.
(5) Après chaque relation conjugale.
Jour lumineux du 18 Elloul 5714,
Brooklyn, New York,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu vos lettres du jeudi de la Parchat Ekev et du mercredi de la Parchat Tétsé. J’ai été content d’apprendre que votre fils allait mieux. Il est sans doute rentré à la maison, en un moment bon et fructueux.
J’ai également été satisfait de savoir que vos affaires vont mieux. Comme le disent nos Sages, au traité Baba Batra 12b, lorsque l’on reçoit le bien, on l’obtient de façon durable(1). Puisse donc D.ieu faire que vos affaires aillent de mieux en mieux, pendant de longs jours, matériellement et spirituellement.
Vous ne devez pas vous presser de rembourser l’argent que je vous ai prêté, de la caisse de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. En effet, j’espère qu’il vous apportera la bénédiction et la réussite.
Vous me demandez si vous pouvez vous rendre près du tombeau de votre père pendant les douze premiers mois(2). Tout dépend, en fait, de la coutume locale. Dans certains endroits, on le fait pas pendant ces douze mois. En revanche, s’il n’y a pas de coutume établie, en particulier en ces jours propices d’Elloul et de Tichri, rien ne vous empêche de vous y rendre.
Vous connaissez sûrement les usages, lorsque l’on se rend dans un cimetière, près de la tombe d’un parent(3). On se trempe au Mikwé, ce jour-là. On doit boire, mais non manger, avant d’y aller.
Vous me demandez comment réparer ce qui s’est passé(4) et se préserver pour l’avenir. Vous devez, avant tout, cesser de penser à ce qui s’est passé, car cette pensée elle-même peut provoquer un accident indésirable. Vous obtiendrez cette réparation en multipliant les mots de la Torah et de la prière, en respectant l’immersion rituelle instaurée par Ezra(5), en contribuant plus fréquemment à la Tsédaka, sans en faire le vœu et en contribuant, de la manière qui convient à l’éducation des enfants juifs. De même, il serait bon de faire vérifier vos Tefillin si vous ne l’avez pas fait depuis un certain temps.
J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, à propos de tout ce qui vient d’être dit.
A l’occasion de la nouvelle année, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, je vous adresse, à vous et aux membres de votre famille, mes souhaits afin que vous soyez inscrits et scellés pour une bonne et douce année, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°2918.
(2) Après le décès.
(3) Voir le Séfer Haminhaguim ‘Habad, à la page 96.
(4) Vraisemblablement une émission de semence en pure perte.
(5) Après chaque relation conjugale.