Lettre n° 2954

Par la grâce de D.ieu,
25 Elloul 5714,
Brooklyn, New York,

Je vous bénis et vous salue,

J’ai bien reçu votre lettre du lundi de la Parchat Nitsavim.

Même si l’on considère qu’une mère n’agit pas comme elle devrait le faire, on doit prendre en compte la peine des parents pour éduquer les enfants. La mère, en particulier, doit les porter, leur donner naissance, s’occuper d’eux, les éduquer.

En conséquence, les enfants peuvent se maîtriser, contenir leurs réactions devant les manques qu’ils constatent chez leurs parents, même s’ils existent réellement et, à fortiori, s’ils sont imaginaires ou exagérés.

Néanmoins, le cerveau n’est pas toujours capable de dominer le cœur et la solution est donc, chaque fois que l’on se trouve avec ses parents, que de tierces personnes, soient également présentes. En pareil cas, on évite, généralement, de se disputer. Ainsi, on peut s’habituer à avoir des rapports calmes et sereins.

Vous me dites que la crainte de D.ieu de votre mère est imparfaite. Cela ne concerne en rien ce qui fait l’objet de notre propos. Certes, il faut, dans toute la mesure du possible, exercer sur elle une influence positive, mais vous n’y parviendrez pas de cette façon. Vous ne pourrez le faire que dans le calme.

Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrite et scellée pour une bonne et douce année, de même que les membres de votre famille,