Lettre n° 2963
Par la grâce de D.ieu,
Jours de Seli’hot 5714,
Brooklyn, New York,
A nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël,
partout où ils se trouvent,
que D.ieu leur accorde longue vie,
Je vous salue largement et vous bénis,
La vie, et principalement sa dimension morale, impose, quand une année s’achève et une autre commence l’établissement d’un compte et d’un bilan de l’année écoulée, afin de déterminer comment orienter celui qui commence.
Du point de vue du bilan relatif à la pratique juive, l’un des événements les plus importants de cette année 5714 a été l’évidence encore plus tranchée de l’égarement de certains idéaux et de certains espoirs, sur lesquels les Juifs ne peuvent nullement compter.
Les idéaux, tous ces termes en “ ismes ”, de même que les groupes cherchant à les promouvoir, ont provoqué une cruelle déception chez tous ceux qui plaçaient en eux leur espoir.
L’année 5714 a renforcé la conviction, y compris chez ceux qui se sont éloignés, que la pérennité d’Israël peut être garantie uniquement lorsque l’on s’en tient fermement à la pratique de la Torah, à l’adoption du mode de vie qu’elle préconise.
L’année qui vient de s’écouler a de nouveau fait la preuve que la position de compromis selon laquelle les Juifs doivent s’en tenir à deux ou trois principes fondamentaux, l’un d’entre eux étant la Torah, est un moyen de les détourner de la droite vers la gauche, de les éloigner d’un Judaïsme intègre et entier, d’un Judaïsme de pratique des Mitsvot, dans l’existence quotidienne.
C’est ainsi que les Juifs se sont maintenus depuis qu’ils sont devenus un peuple, lorsqu’ils reçurent la Torah près du mont Sinaï.
Il est une erreur naïve et même condamnable d’imaginer que l’on peut s’acquitter de son obligation avec de belles paroles et de beaux discours, tout en adoptant le même comportement que les non-Juifs, ou bien qu’il suffit de recevoir quelques “ injonctions ” de Judaïsme, en certains jours de l’année ou à quelques moments de la vie.
Le Judaïsme de la Torah et des Mitsvot est un mode de vie que l’on doit adopter et mettre en pratique tout au long du jour. Tout comme un homme en bonne santé conserve son état en permanence et non uniquement de temps en temps, quelques jours par an, un Juif est en bonne santé morale quand il applique la Torah et les Mitsvot au quotidien, tout au long de l’année, en permanence.
Dans sa situation matérielle, un homme refuse tout compromis. Il n’acceptera pas de n’être qu’à moitié en bonne santé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, il en est de même dans la dimension morale. On ne peut pas vivre son Judaïsme à moitié.
Un homme en bonne santé doit évoluer dans un environnement favorable, faire tout ce qui est en son pouvoir pour que celui-ci soit sain. Il en est de même dans le domaine spirituel. Chacun reçoit une mission envers sa famille et son entourage, auprès desquels il doit diffuser la clarté et la chaleur de la Torah et des Mitsvot, répandant ainsi la santé autour de lui.
Puisse D.ieu faire que le bilan établi en cette période conduise à prendre une ferme décision, à prendre conscience de la vérité, à comprendre que la Torah de vie concrètement appliquée au quotidien est la seule voie qui s’offre aux Juifs, à titre individuel comme en tant que communauté, non seulement dans le monde futur, mais aussi dans ce monde, afin d’y connaître le bonheur.
Puisse cette décision et son application concrète permettre, et elle le fera sûrement, que chacun et chacune soit inscrit et scellé pour une bonne et douce année.
Mena’hem Schneerson,
Jours de Seli’hot 5714,
Brooklyn, New York,
A nos frères et sœurs, les fils et filles d’Israël,
partout où ils se trouvent,
que D.ieu leur accorde longue vie,
Je vous salue largement et vous bénis,
La vie, et principalement sa dimension morale, impose, quand une année s’achève et une autre commence l’établissement d’un compte et d’un bilan de l’année écoulée, afin de déterminer comment orienter celui qui commence.
Du point de vue du bilan relatif à la pratique juive, l’un des événements les plus importants de cette année 5714 a été l’évidence encore plus tranchée de l’égarement de certains idéaux et de certains espoirs, sur lesquels les Juifs ne peuvent nullement compter.
Les idéaux, tous ces termes en “ ismes ”, de même que les groupes cherchant à les promouvoir, ont provoqué une cruelle déception chez tous ceux qui plaçaient en eux leur espoir.
L’année 5714 a renforcé la conviction, y compris chez ceux qui se sont éloignés, que la pérennité d’Israël peut être garantie uniquement lorsque l’on s’en tient fermement à la pratique de la Torah, à l’adoption du mode de vie qu’elle préconise.
L’année qui vient de s’écouler a de nouveau fait la preuve que la position de compromis selon laquelle les Juifs doivent s’en tenir à deux ou trois principes fondamentaux, l’un d’entre eux étant la Torah, est un moyen de les détourner de la droite vers la gauche, de les éloigner d’un Judaïsme intègre et entier, d’un Judaïsme de pratique des Mitsvot, dans l’existence quotidienne.
C’est ainsi que les Juifs se sont maintenus depuis qu’ils sont devenus un peuple, lorsqu’ils reçurent la Torah près du mont Sinaï.
Il est une erreur naïve et même condamnable d’imaginer que l’on peut s’acquitter de son obligation avec de belles paroles et de beaux discours, tout en adoptant le même comportement que les non-Juifs, ou bien qu’il suffit de recevoir quelques “ injonctions ” de Judaïsme, en certains jours de l’année ou à quelques moments de la vie.
Le Judaïsme de la Torah et des Mitsvot est un mode de vie que l’on doit adopter et mettre en pratique tout au long du jour. Tout comme un homme en bonne santé conserve son état en permanence et non uniquement de temps en temps, quelques jours par an, un Juif est en bonne santé morale quand il applique la Torah et les Mitsvot au quotidien, tout au long de l’année, en permanence.
Dans sa situation matérielle, un homme refuse tout compromis. Il n’acceptera pas de n’être qu’à moitié en bonne santé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, il en est de même dans la dimension morale. On ne peut pas vivre son Judaïsme à moitié.
Un homme en bonne santé doit évoluer dans un environnement favorable, faire tout ce qui est en son pouvoir pour que celui-ci soit sain. Il en est de même dans le domaine spirituel. Chacun reçoit une mission envers sa famille et son entourage, auprès desquels il doit diffuser la clarté et la chaleur de la Torah et des Mitsvot, répandant ainsi la santé autour de lui.
Puisse D.ieu faire que le bilan établi en cette période conduise à prendre une ferme décision, à prendre conscience de la vérité, à comprendre que la Torah de vie concrètement appliquée au quotidien est la seule voie qui s’offre aux Juifs, à titre individuel comme en tant que communauté, non seulement dans le monde futur, mais aussi dans ce monde, afin d’y connaître le bonheur.
Puisse cette décision et son application concrète permettre, et elle le fera sûrement, que chacun et chacune soit inscrit et scellé pour une bonne et douce année.
Mena’hem Schneerson,