Lettre n° 3013
Par la grâce de D.ieu,
11 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 7 ‘Hechvan. Je suis également satisfait de constater que vous vous plaignez d’être sollicité par plusieurs écoles. Puisse D.ieu faire que tous les Juifs aient une telle insatisfaction, qu’ils soient contactés par plusieurs institutions dispensant une éducation basée sur les valeurs sacrées et leur proposant un travail lié à la Tsédaka, en général et à une bonne éducation, en particulier.
Il est certain qu’il faut respecter les prescriptions du médecin conseillant la prudence. Tel est l’enseignement de notre sainte Torah, qui dit: “ Vous préserverez bien vos âmes ”. Mais, dans la même Torah où Il émet cette Injonction, D.ieu souligne également la nécessité de la Tsédaka et de la bonté. Il est donc certain que ces valeurs sont compatibles, qu’elles ne s’excluent pas et que, bien au contraire, le plaisir que l’on éprouve en faisant une bonne action renforce et raffermit la santé d’un Juif, y compris au sens physique.
Il en est de même pour ce qui vous concerne. Si vous ne criez pas, on écoutera ce que vous dites. Alors, vous trouverez le temps d’agir également pour les institutions et dans les domaines basés sur la Sainteté. De plus, comme je vous l’ai dit, à de nombreuses reprises, lors de nos discussions, vous devez être joyeux, car il est dit, précisément: “ Servez D.ieu dans la joie ”. C’est ce que D.ieu attend de tous, en général et de chacun, en particulier. Il accorde donc les forces nécessaires pour mettre en pratique Ses Injonctions.
J’ai bien reçu l’engagement(1) que vous nous avez adressé, pour faire suite aux discussions que nous avons eues ici, comme vous l’aviez promis, sans en faire le vœu. J’en ai fait mention, avec satisfaction, joie et plaisir, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. J’espère qu’à réception de la présente, vous aurez déjà obtenu un reçu de la part du bureau central des Yechivot Loubavitch, avec la lettre d’accompagnement qui convient.
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, les souhaits de votre coeur soient exaucés positivement. En effet, aussi bonne que puisse être la situation d’un Juif, celui-ci a les moyens de l’améliorer. Que D.ieu vous vienne donc en aide, en la matière.
Vous connaissez le récit(2) de mon beau-père, le Rabbi, qu’il rapporta à propos de son père, le Rabbi(3), dont le mérite nous protégera. A l’occasion de son anniversaire, alors qu’il avait quatre ou cinq ans, celui-ci entra chez son grand-père, le Tséma’h Tsédek, afin de recevoir sa bénédiction. Son anniversaire est le 20 Mar’hechvan et, cette année-là, cette date correspondait à la Parchat Vayéra.
Pénétrant chez son grand-père, le Rabbi se mit à pleurer. Le Tséma’h Tsédek lui en demanda la raison et il répondit qu’il venait d’apprendre, au ‘Héder, que D.ieu s’était révélé à notre père Avraham. Or, il souhaitait également Le voir, mais D.ieu ne se révélait pas à lui. Le Tséma’h Tsédek lui répondit que, lorsqu’un Juif âgé de quatre vingt dix neuf ans apprend qu’il doit se faire circoncire, qu’il ne peut atteindre l’intégrité tant qu’il ne l’a pas fait, il mérite que D.ieu se révèle à lui.
Les paroles des Justes délivrent un enseignement, même si elles sont adressées à une personne bien précise et même quand cette personne est un enfant de quatre ou cinq ans. Ce récit est parvenu jusqu’à nous et il rapporte les propos d’un Juste. Il délivre donc un enseignement et une leçon de morale à de nombreux Juifs, y compris ceux qui vivent à une autre époque et dans un autre lieu. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu permette à chacun d’entre nous de progresser, de toute sa volonté, pour ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Qu’Il nous accorde les forces nécessaires pour cela. Ainsi, nous aurons conscience qu’il reste toujours un manque, qu’il faut encore mettre en pratique l’Injonction “ Sois intègre ” et placer sa confiance en D.ieu. Rien ne résiste à la volonté et, quand on le désire sincèrement, on reçoit l’aide de D.ieu.
Avec ma bénédiction pour intensifier votre pratique des Mitsvot et vos études fixées de la Torah, pour de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Pour un don à la Tsédaka.
(2) Voir le Hayom Yom, à la date du 9 Mar’hechvan, le Likouteï Si’hot, tome 5, page 86 et la lettre n°1239.
(3) Rachab.
11 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu avec plaisir votre lettre du 7 ‘Hechvan. Je suis également satisfait de constater que vous vous plaignez d’être sollicité par plusieurs écoles. Puisse D.ieu faire que tous les Juifs aient une telle insatisfaction, qu’ils soient contactés par plusieurs institutions dispensant une éducation basée sur les valeurs sacrées et leur proposant un travail lié à la Tsédaka, en général et à une bonne éducation, en particulier.
Il est certain qu’il faut respecter les prescriptions du médecin conseillant la prudence. Tel est l’enseignement de notre sainte Torah, qui dit: “ Vous préserverez bien vos âmes ”. Mais, dans la même Torah où Il émet cette Injonction, D.ieu souligne également la nécessité de la Tsédaka et de la bonté. Il est donc certain que ces valeurs sont compatibles, qu’elles ne s’excluent pas et que, bien au contraire, le plaisir que l’on éprouve en faisant une bonne action renforce et raffermit la santé d’un Juif, y compris au sens physique.
Il en est de même pour ce qui vous concerne. Si vous ne criez pas, on écoutera ce que vous dites. Alors, vous trouverez le temps d’agir également pour les institutions et dans les domaines basés sur la Sainteté. De plus, comme je vous l’ai dit, à de nombreuses reprises, lors de nos discussions, vous devez être joyeux, car il est dit, précisément: “ Servez D.ieu dans la joie ”. C’est ce que D.ieu attend de tous, en général et de chacun, en particulier. Il accorde donc les forces nécessaires pour mettre en pratique Ses Injonctions.
J’ai bien reçu l’engagement(1) que vous nous avez adressé, pour faire suite aux discussions que nous avons eues ici, comme vous l’aviez promis, sans en faire le vœu. J’en ai fait mention, avec satisfaction, joie et plaisir, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. J’espère qu’à réception de la présente, vous aurez déjà obtenu un reçu de la part du bureau central des Yechivot Loubavitch, avec la lettre d’accompagnement qui convient.
Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, les souhaits de votre coeur soient exaucés positivement. En effet, aussi bonne que puisse être la situation d’un Juif, celui-ci a les moyens de l’améliorer. Que D.ieu vous vienne donc en aide, en la matière.
Vous connaissez le récit(2) de mon beau-père, le Rabbi, qu’il rapporta à propos de son père, le Rabbi(3), dont le mérite nous protégera. A l’occasion de son anniversaire, alors qu’il avait quatre ou cinq ans, celui-ci entra chez son grand-père, le Tséma’h Tsédek, afin de recevoir sa bénédiction. Son anniversaire est le 20 Mar’hechvan et, cette année-là, cette date correspondait à la Parchat Vayéra.
Pénétrant chez son grand-père, le Rabbi se mit à pleurer. Le Tséma’h Tsédek lui en demanda la raison et il répondit qu’il venait d’apprendre, au ‘Héder, que D.ieu s’était révélé à notre père Avraham. Or, il souhaitait également Le voir, mais D.ieu ne se révélait pas à lui. Le Tséma’h Tsédek lui répondit que, lorsqu’un Juif âgé de quatre vingt dix neuf ans apprend qu’il doit se faire circoncire, qu’il ne peut atteindre l’intégrité tant qu’il ne l’a pas fait, il mérite que D.ieu se révèle à lui.
Les paroles des Justes délivrent un enseignement, même si elles sont adressées à une personne bien précise et même quand cette personne est un enfant de quatre ou cinq ans. Ce récit est parvenu jusqu’à nous et il rapporte les propos d’un Juste. Il délivre donc un enseignement et une leçon de morale à de nombreux Juifs, y compris ceux qui vivent à une autre époque et dans un autre lieu. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Que D.ieu permette à chacun d’entre nous de progresser, de toute sa volonté, pour ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Qu’Il nous accorde les forces nécessaires pour cela. Ainsi, nous aurons conscience qu’il reste toujours un manque, qu’il faut encore mettre en pratique l’Injonction “ Sois intègre ” et placer sa confiance en D.ieu. Rien ne résiste à la volonté et, quand on le désire sincèrement, on reçoit l’aide de D.ieu.
Avec ma bénédiction pour intensifier votre pratique des Mitsvot et vos études fixées de la Torah, pour de longs jours et de bonnes années,
Notes
(1) Pour un don à la Tsédaka.
(2) Voir le Hayom Yom, à la date du 9 Mar’hechvan, le Likouteï Si’hot, tome 5, page 86 et la lettre n°1239.
(3) Rachab.