Lettre n° 3015
Par la grâce de D.ieu,
11 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 ‘Hechvan. Il est bien clair que je ne portais aucune accusation, ni contre vous, ni contre votre fille. J’ai uniquement exprimé verbalement ma douleur sur une telle forme d’éducation. En effet, comment, à un âge aussi jeune, penser à une carrière, plus encore modifier son mode de vie et les méthodes pédagogiques des ‘Hassidim en fonction des valeurs imposées par le monde?
Nos Sages disent(1) que trois fois constituent un fait établi. Or, j’observe cette attitude chez votre fille et chez vos deux fils. J’en déduis que “ le père est à l’origine du comportement des enfants ”(2).
Bien entendu, mon but n’est pas de me plaindre du passé, car cela est inutile. Je souhaite uniquement améliorer la situation, pour l’avenir, afin que l’on cesse de considérer que la perfection de l’homme est acquise uniquement quand il a une idée concrète et précise de la manière dont il gagnera sa vie. De fait, ceci va à l’encontre de l’affirmation de nos Sages(3) selon laquelle “ l’homme ne sait pas d’où il tirera sa subsistance ”. Et, l’Admour Hazaken compare cette situation au fait que l’on ne sait pas quand viendra le Machia’h. Vous consulterez Iguéret Hakodech, au chapitre 22, dans lequel l’Admour Hazaken dit que “ ces deux domaines sont comparables ”. Ceci contredit également le verset(4) selon lequel “ le pain n’est pas pour les sages(5) ”, c’est-à-dire pour ceux qui se servent de leur sagesse afin de gagner leur vie.
Certes, la Torah dit que “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Il est donc nécessaire de faire, de forger un réceptacle, mais il a été expliqué qu’il n’y a là aucune contradiction. Vous consulterez le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la page 106 et le Likouteï Torah, Ki Tétsé, commentant le verset “ Elle se rasera la tête et se laissera pousser les ongles ”.
Il faut que vos fils ressentent, au moins à l’avenir, que la finalité, ici-bas, dépend de l’Essence de D.ieu, Qui n’a pas de limite et pas de fin. Or, Il donne l’assurance que “ si vous marchez dans Mes Décrets ”, alors seulement, “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”.
Ainsi, les heures que vos fils consacrent à l’étude et les qualités que votre fille recherche chez ceux qui lui sont proposés(6) seront plus proches de ce qu’ils doivent être, matériellement et spirituellement.
Que D.ieu vous accorde la réussite de concevoir beaucoup de satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants, avec largesse d’esprit et en bonne santé.
Avec ma bénédiction,
11 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 ‘Hechvan. Il est bien clair que je ne portais aucune accusation, ni contre vous, ni contre votre fille. J’ai uniquement exprimé verbalement ma douleur sur une telle forme d’éducation. En effet, comment, à un âge aussi jeune, penser à une carrière, plus encore modifier son mode de vie et les méthodes pédagogiques des ‘Hassidim en fonction des valeurs imposées par le monde?
Nos Sages disent(1) que trois fois constituent un fait établi. Or, j’observe cette attitude chez votre fille et chez vos deux fils. J’en déduis que “ le père est à l’origine du comportement des enfants ”(2).
Bien entendu, mon but n’est pas de me plaindre du passé, car cela est inutile. Je souhaite uniquement améliorer la situation, pour l’avenir, afin que l’on cesse de considérer que la perfection de l’homme est acquise uniquement quand il a une idée concrète et précise de la manière dont il gagnera sa vie. De fait, ceci va à l’encontre de l’affirmation de nos Sages(3) selon laquelle “ l’homme ne sait pas d’où il tirera sa subsistance ”. Et, l’Admour Hazaken compare cette situation au fait que l’on ne sait pas quand viendra le Machia’h. Vous consulterez Iguéret Hakodech, au chapitre 22, dans lequel l’Admour Hazaken dit que “ ces deux domaines sont comparables ”. Ceci contredit également le verset(4) selon lequel “ le pain n’est pas pour les sages(5) ”, c’est-à-dire pour ceux qui se servent de leur sagesse afin de gagner leur vie.
Certes, la Torah dit que “ l’Eternel ton D.ieu te bénira en tout ce que tu feras ”. Il est donc nécessaire de faire, de forger un réceptacle, mais il a été expliqué qu’il n’y a là aucune contradiction. Vous consulterez le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la page 106 et le Likouteï Torah, Ki Tétsé, commentant le verset “ Elle se rasera la tête et se laissera pousser les ongles ”.
Il faut que vos fils ressentent, au moins à l’avenir, que la finalité, ici-bas, dépend de l’Essence de D.ieu, Qui n’a pas de limite et pas de fin. Or, Il donne l’assurance que “ si vous marchez dans Mes Décrets ”, alors seulement, “ Je donnerai vos pluies en leur temps ”.
Ainsi, les heures que vos fils consacrent à l’étude et les qualités que votre fille recherche chez ceux qui lui sont proposés(6) seront plus proches de ce qu’ils doivent être, matériellement et spirituellement.
Que D.ieu vous accorde la réussite de concevoir beaucoup de satisfaction ‘hassidique de tous vos enfants, avec largesse d’esprit et en bonne santé.
Avec ma bénédiction,