Lettre n° 3020
Par la grâce de D.ieu,
12 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 Tichri, dans laquelle vous me décrivez la situation, dans la maison de votre sœur et de votre beau-frère. Celle-ci n’est pas favorable. Bien évidemment, j’écrirai, comme vous me le demandez, à votre beau-frère, afin de rapprocher les cœurs.
Mais, pour votre part, vous devez, de même que les membres de votre famille, rappeler à votre sœur que, lorsqu’un homme est retardé dans son commerce ou dans le bureau où il travaille pour assurer sa subsistance, personne ne lui en tient rigueur. Bien au contraire, on est satisfait de voir qu’il gagne sa vie, qu’il travaille honnêtement, que ses ressources sont “ assurées ”, bien que le propriétaire de l’affaire ou le poste qu’il y occupe ne soient que des intermédiaires, des canaux par lesquels le Saint béni soit-Il assure la subsistance d’un homme et des membres de sa famille.
Or, combien plus une femme doit-elle se réjouir quand son mari travaille pour le seul véritable Propriétaire, auquel chaque homme demande sa subsistance, au cours de la prière, dont le but est de formuler les besoins que l’on éprouve. Les canaux et les réceptacle permettant d’être exaucé sont la Torah et les Mitsvot.
Si votre sœur n’en veut pas à son mari, quand il travaille ou quand il étudie, durant quelques heures, pendant la semaine, elle doit, a fortiori, adopter la même attitude pendant le Chabbat qui, selon l’expression du Zohar, “ bénit tous les jours de la semaine ”, lorsqu’il prie plus longtemps et s’unit à D.ieu. Nos livres expliquent que la prière du Chabbat inclut en elle toutes celles de la semaine. Or, dans les bénédictions intermédiaires de la prière, nous disons non seulement “ Tu accordes le discernement à l’homme ”, mais aussi “ Ecoute notre voie ”.
Je lis avec consternation, dans votre lettre, que votre sœur se trouve dans la maison de ses parents. Nous avons malheureusement pu constater ce qui se passe, lorsque de tierces personnes, même les plus proches, interfèrent dans la vie d’un couple. Souvent, il en découle une aggravation, plutôt qu’une amélioration, ce qu’à D.ieu ne plaise, car ces personnes sont nécessairement plus proches de l’un ou de l’autre. Leur intervention est donc plus dommageable que celle d’un étranger.
Il est inutile d’en dire plus et j’ai bon espoir que ces quelques lignes permettront d’améliorer la situation au plus vite, afin que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles.
Pour ce qui vous concerne personnellement, vous me dites que vous parvenez aisément à vous concentrer pendant la lecture des Tehilim ou même de ceux qui sont inclus dans la prière, mais qu’en revanche, vous manquez d’enthousiasme, dans les bénédictions du Chema Israël. Vous devez donc méditer à l’enseignement du Baal Chem Tov, en particulier à celui qui évoque la Providence divine, l’attachement et l’unification entre tous les Juifs et le Saint béni soit-Il, notions qui sont définies par différents textes de ‘Hassidout.
En vous familiarisant à ces concepts, vous graverez en votre esprit la nécessité non seulement de les comprendre, mais aussi de les ressentir. Comme le dit l’Admour Hazaken, dans le saint Tanya, au début du chapitre 41, l’En Sof met de côté les créatures célestes et terrestres, pour concentrer Sa royauté sur Israël, en général et sur chaque individu, en particulier, “ D.ieu se trouve devant lui… le dirige, satisfait à tous ses besoins et à ceux des membres de sa famille ”.
En méditant à tout cela, vous vous concentrerez aisément sur les bénédictions intermédiaires de la prière et, a fortiori, sur ses trois premières et ses trois dernières bénédictions.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
12 Mar’hechvan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 27 Tichri, dans laquelle vous me décrivez la situation, dans la maison de votre sœur et de votre beau-frère. Celle-ci n’est pas favorable. Bien évidemment, j’écrirai, comme vous me le demandez, à votre beau-frère, afin de rapprocher les cœurs.
Mais, pour votre part, vous devez, de même que les membres de votre famille, rappeler à votre sœur que, lorsqu’un homme est retardé dans son commerce ou dans le bureau où il travaille pour assurer sa subsistance, personne ne lui en tient rigueur. Bien au contraire, on est satisfait de voir qu’il gagne sa vie, qu’il travaille honnêtement, que ses ressources sont “ assurées ”, bien que le propriétaire de l’affaire ou le poste qu’il y occupe ne soient que des intermédiaires, des canaux par lesquels le Saint béni soit-Il assure la subsistance d’un homme et des membres de sa famille.
Or, combien plus une femme doit-elle se réjouir quand son mari travaille pour le seul véritable Propriétaire, auquel chaque homme demande sa subsistance, au cours de la prière, dont le but est de formuler les besoins que l’on éprouve. Les canaux et les réceptacle permettant d’être exaucé sont la Torah et les Mitsvot.
Si votre sœur n’en veut pas à son mari, quand il travaille ou quand il étudie, durant quelques heures, pendant la semaine, elle doit, a fortiori, adopter la même attitude pendant le Chabbat qui, selon l’expression du Zohar, “ bénit tous les jours de la semaine ”, lorsqu’il prie plus longtemps et s’unit à D.ieu. Nos livres expliquent que la prière du Chabbat inclut en elle toutes celles de la semaine. Or, dans les bénédictions intermédiaires de la prière, nous disons non seulement “ Tu accordes le discernement à l’homme ”, mais aussi “ Ecoute notre voie ”.
Je lis avec consternation, dans votre lettre, que votre sœur se trouve dans la maison de ses parents. Nous avons malheureusement pu constater ce qui se passe, lorsque de tierces personnes, même les plus proches, interfèrent dans la vie d’un couple. Souvent, il en découle une aggravation, plutôt qu’une amélioration, ce qu’à D.ieu ne plaise, car ces personnes sont nécessairement plus proches de l’un ou de l’autre. Leur intervention est donc plus dommageable que celle d’un étranger.
Il est inutile d’en dire plus et j’ai bon espoir que ces quelques lignes permettront d’améliorer la situation au plus vite, afin que vous puissiez m’annoncer de bonnes nouvelles.
Pour ce qui vous concerne personnellement, vous me dites que vous parvenez aisément à vous concentrer pendant la lecture des Tehilim ou même de ceux qui sont inclus dans la prière, mais qu’en revanche, vous manquez d’enthousiasme, dans les bénédictions du Chema Israël. Vous devez donc méditer à l’enseignement du Baal Chem Tov, en particulier à celui qui évoque la Providence divine, l’attachement et l’unification entre tous les Juifs et le Saint béni soit-Il, notions qui sont définies par différents textes de ‘Hassidout.
En vous familiarisant à ces concepts, vous graverez en votre esprit la nécessité non seulement de les comprendre, mais aussi de les ressentir. Comme le dit l’Admour Hazaken, dans le saint Tanya, au début du chapitre 41, l’En Sof met de côté les créatures célestes et terrestres, pour concentrer Sa royauté sur Israël, en général et sur chaque individu, en particulier, “ D.ieu se trouve devant lui… le dirige, satisfait à tous ses besoins et à ceux des membres de sa famille ”.
En méditant à tout cela, vous vous concentrerez aisément sur les bénédictions intermédiaires de la prière et, a fortiori, sur ses trois premières et ses trois dernières bénédictions.
Avec ma bénédiction et dans l’attente de vos bonnes nouvelles,