Lettre n° 3079
Par la grâce de D.ieu,
5 Kislev 5715,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai reçu dernièrement votre lettre, qui faisait réponse à la mienne. Mais, dans cette seconde lettre également, je ne comprends pas pourquoi vous manquez de joie. Vous me dites que, soudain, rien ne va plus. Or, ce sentiment est sans fondement. De fait, “ en une nuit, il est apparu et en une nuit il disparaît ”(2), à condition que vous ne vous imposiez des pensées allant à l’encontre de la nature humaine et de l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, qui demande à chacun et à chacune de servir D.ieu dans la joie, ce qui est possible et nécessaire, à chaque instant de l’existence.
Vous savez sans doute, par expérience, ce que l’on peut vérifier empiriquement. Il est parfois difficile de lutter contre un certain état d’esprit. Le mieux est alors de l’oublier, purement et simplement. Il ne faut pas se battre, mais, bien au contraire, adopter d’autres activités, avoir d’autres pensées.
Le principe général est le suivant: “ D.ieu fit l’homme droit, mais celui-ci voulut introduire de nombreux calculs ”. Or, s’il les introduit lui-même, il peut aisément s’en défaire lui-même.
Comme vous me le demandez, je citerai le nom de ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je terminerai en vous donnant un conseil, puisque vous sollicitez mon avis. Oubliez toutes ces idées et avancez, de manière droite, sur le chemin de la vie, car, à chaque pas, la divine Providence accompagne chacun d’entre nous, non seulement en ce qui nous semble important, mais aussi en chaque détail de la vie. C’est là un des fondements de l’enseignement du Baal Chem Tov, qui a été longuement expliqué par la ‘Hassidout ‘Habad.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Comme l’arbre de Yona.
5 Kislev 5715,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue(1),
J’ai reçu dernièrement votre lettre, qui faisait réponse à la mienne. Mais, dans cette seconde lettre également, je ne comprends pas pourquoi vous manquez de joie. Vous me dites que, soudain, rien ne va plus. Or, ce sentiment est sans fondement. De fait, “ en une nuit, il est apparu et en une nuit il disparaît ”(2), à condition que vous ne vous imposiez des pensées allant à l’encontre de la nature humaine et de l’enseignement de notre Torah, Torah de vie, qui demande à chacun et à chacune de servir D.ieu dans la joie, ce qui est possible et nécessaire, à chaque instant de l’existence.
Vous savez sans doute, par expérience, ce que l’on peut vérifier empiriquement. Il est parfois difficile de lutter contre un certain état d’esprit. Le mieux est alors de l’oublier, purement et simplement. Il ne faut pas se battre, mais, bien au contraire, adopter d’autres activités, avoir d’autres pensées.
Le principe général est le suivant: “ D.ieu fit l’homme droit, mais celui-ci voulut introduire de nombreux calculs ”. Or, s’il les introduit lui-même, il peut aisément s’en défaire lui-même.
Comme vous me le demandez, je citerai le nom de ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Je terminerai en vous donnant un conseil, puisque vous sollicitez mon avis. Oubliez toutes ces idées et avancez, de manière droite, sur le chemin de la vie, car, à chaque pas, la divine Providence accompagne chacun d’entre nous, non seulement en ce qui nous semble important, mais aussi en chaque détail de la vie. C’est là un des fondements de l’enseignement du Baal Chem Tov, qui a été longuement expliqué par la ‘Hassidout ‘Habad.
Dans l’attente de vos bonnes nouvelles,
Notes
(1) Cette lettre est adressée à une femme.
(2) Comme l’arbre de Yona.