Lettre n° 3184

Par la grâce de D.ieu,
12 Tévet 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu vos lettres écrites, à l’issue du Chabbat Mikets et du Chabbat Vaygach, de même que les précédentes. J’attends la suite de vos bonnes nouvelles, concernant le développement de l’école que vous dirigez, quantitativement tout d’abord, par le nombre de vos élèves, garçons et filles, qualitativement ensuite, par le niveau des études, la crainte de D.ieu et la pratique des Mitsvot.

Vous me dites que vos collaborateurs sont de véritables opposants à la ‘Hassidout. Vous devez savoir que, dernièrement, cela n’existe plus et tout dépend donc de votre capacité à adopter l’approche qui convient à chacun et à chacune.

Lorsque ceux-ci s’apercevront que votre but n’est pas de les remettre en cause, ils écarteront la suspicion et accueilleront votre approche avec bienveillance. Car, un effort n’est jamais vain, comme en témoigne le fait, d’après ce que vous écrivez, que le 19 Kislev ait été célébré de manière agréable et avec un grand faste. Or, eux-mêmes y ont sans doute participé.

Une autre preuve peut être trouvée dans le fait que la direction de l’endroit a évolué positivement, dans sa relation avec vous. Combien plus doit-il en être ainsi pour ceux qui se trouvent dans ses quatre coudées. Conformément au dicton de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, il faut donc supprimer tout ce qui fait écran devant la vérité de la situation et celle de l’âme de toutes les personnes qui ont eu le mérite de travailler dans une institution de mon beau-père, le Rabbi. Ceci, bien évidemment, s’applique également à ceux qui vous apportent leur collaboration.

Dans l’attente de vos bonnes nouvelles, pour tout ce qui vient d’être dit, d’autant que, comme vous l’écrivez, la période de ‘Hanoukka a été celle des changements positifs, dans le nombre des élèves de l’école et avec ma bénédiction de réussite,