Lettre n° 3206
Par la grâce de D.ieu,
19 Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tévet, dans laquelle vous me dites que vous étudiez dans une Yechiva au sein de laquelle il n’y a pas de surveillant des études pour guider les élèves. En conséquence, vous errez, sans but précis et n’avez aucune motivation à l’étude de la Torah.
Vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle le mauvais penchant est expert dans son art. Il a donc différentes manières de s’adresser aux hommes et l’une des plus déterminantes consiste à inspirer le découragement, “ je ne suis pas attiré vers l’étude, je n’ai pas de persévérance, le chemin n’est pas tracé devant moi. Il est donc inutile de faire des efforts pour ce qui m’est particulièrement difficile ou même impossible ”.
Nos Sages disent que “ J’ai créé le mauvais penchant et je lui ai créé une antidote ”.
Notre sainte Torah, Torah de vie, y compris dans ce monde matériel et grossier, nous a révélé ces ruses et ces stratagèmes, afin que l’homme en détermine l’origine, sache qui lui oppose de tels arguments. Car, de fait, ceux-ci n’ont aucun fondement. En effet, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec ruse envers Ses créatures ” et chacun dispose des forces nécessaires pour l’emporter sur son mauvais penchant, dès lors que D.ieu lui vient en aide, a le moyen de l’emporter sur son entourage, pour peu qu’on le désire réellement, que l’on consente un effort en ce sens. On peut alors, selon l’expression du Tana Dveï Elyahou, égaler, par ses actions, celles d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov.
Combien plus en est-il ainsi pour un jeune homme se trouvant dans la ville sainte de Jérusalem, dans la tente de la Torah. Il est bien clair que tout dépend de sa motivation. S’il n’y pas de surveillants des études, vous devez éveiller en vous des forces encore plus profondes, afin d’être votre propre surveillant. Vous savez que “ l’amour-propre recouvre toutes les fautes ” et vous irez donc contre votre nature et votre habitude. Mais, dans tous les domaines, l’aide de D.ieu est nécessaire, en particulier en notre génération, celle du talon du Machia’h, alors que l’obscurité est intense et profonde.
C’est pour cela qu’il est nécessaire d’étudier, chaque jour, la partie profonde de la Torah. Celle-ci est appelée “ l’arbre de vie ”, dans le saint Zohar, tome 3, page 124b et la raison en est longuement expliquée dans Igueret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 26. En effet, “ l’autre côté ” n’a aucune emprise sur elle.
Il en est de même pour la prière fervente. Il ne suffit pas de la dire dans la pureté. Il faut, en outre, donner une pièce à la Tsédaka avant de la commencer, méditer aux concepts de ‘Hassidout que l’on a étudié. Après la prière, il faut lire les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Ainsi, se réalise le début de cette prière, la bénédiction selon laquelle D.ieu “ accorde le discernement à l’homme ”. De la sorte, on est à même de distinguer la lumière de l’obscurité.
Outre les trois études concernant chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues, D.ieu vous accordera le mérite de fixer une étude de la ‘Hassidout, “ l’arbre de vie ”, qui renforcera votre ardeur à l’étude de l’enseignement révélé de la Torah et à la pratique quotidienne des Mitsvot, de la meilleure façon.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
19 Tévet 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 3 Tévet, dans laquelle vous me dites que vous étudiez dans une Yechiva au sein de laquelle il n’y a pas de surveillant des études pour guider les élèves. En conséquence, vous errez, sans but précis et n’avez aucune motivation à l’étude de la Torah.
Vous connaissez l’affirmation de nos Sages selon laquelle le mauvais penchant est expert dans son art. Il a donc différentes manières de s’adresser aux hommes et l’une des plus déterminantes consiste à inspirer le découragement, “ je ne suis pas attiré vers l’étude, je n’ai pas de persévérance, le chemin n’est pas tracé devant moi. Il est donc inutile de faire des efforts pour ce qui m’est particulièrement difficile ou même impossible ”.
Nos Sages disent que “ J’ai créé le mauvais penchant et je lui ai créé une antidote ”.
Notre sainte Torah, Torah de vie, y compris dans ce monde matériel et grossier, nous a révélé ces ruses et ces stratagèmes, afin que l’homme en détermine l’origine, sache qui lui oppose de tels arguments. Car, de fait, ceux-ci n’ont aucun fondement. En effet, “ le Saint béni soit-Il n’agit pas avec ruse envers Ses créatures ” et chacun dispose des forces nécessaires pour l’emporter sur son mauvais penchant, dès lors que D.ieu lui vient en aide, a le moyen de l’emporter sur son entourage, pour peu qu’on le désire réellement, que l’on consente un effort en ce sens. On peut alors, selon l’expression du Tana Dveï Elyahou, égaler, par ses actions, celles d’Avraham, d’Its’hak et de Yaakov.
Combien plus en est-il ainsi pour un jeune homme se trouvant dans la ville sainte de Jérusalem, dans la tente de la Torah. Il est bien clair que tout dépend de sa motivation. S’il n’y pas de surveillants des études, vous devez éveiller en vous des forces encore plus profondes, afin d’être votre propre surveillant. Vous savez que “ l’amour-propre recouvre toutes les fautes ” et vous irez donc contre votre nature et votre habitude. Mais, dans tous les domaines, l’aide de D.ieu est nécessaire, en particulier en notre génération, celle du talon du Machia’h, alors que l’obscurité est intense et profonde.
C’est pour cela qu’il est nécessaire d’étudier, chaque jour, la partie profonde de la Torah. Celle-ci est appelée “ l’arbre de vie ”, dans le saint Zohar, tome 3, page 124b et la raison en est longuement expliquée dans Igueret Hakodech de l’Admour Hazaken, au chapitre 26. En effet, “ l’autre côté ” n’a aucune emprise sur elle.
Il en est de même pour la prière fervente. Il ne suffit pas de la dire dans la pureté. Il faut, en outre, donner une pièce à la Tsédaka avant de la commencer, méditer aux concepts de ‘Hassidout que l’on a étudié. Après la prière, il faut lire les Tehilim, selon leur répartition mensuelle. Ainsi, se réalise le début de cette prière, la bénédiction selon laquelle D.ieu “ accorde le discernement à l’homme ”. De la sorte, on est à même de distinguer la lumière de l’obscurité.
Outre les trois études concernant chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, qui portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues, D.ieu vous accordera le mérite de fixer une étude de la ‘Hassidout, “ l’arbre de vie ”, qui renforcera votre ardeur à l’étude de l’enseignement révélé de la Torah et à la pratique quotidienne des Mitsvot, de la meilleure façon.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,