Lettre n° 3335
Par la grâce de D.ieu,
9 Adar 5715,
Brooklyn, New York,
Au cher président, aux responsables et aux membres
de la synagogue, de rite Ari Zal, au président et aux
participants à la célébration du cinquantième anniversaire,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, la célébration du cinquantième anniversaire de votre importante congrégation, de rite Ari Zal, qui aura lieu ce 12 Adar.
Cette célébration est particulièrement importante, car elle fait la preuve que les dirigeants et les membres apprécient à leur juste valeur, le rôle de cette synagogue, d’autant qu’elle porte le nom du Ari Zal, qui illumina le service de D.ieu, en le pénétrant de joie et de don de soi, avec l’enthousiasme et la chaleur ‘hassidiques.
Cette fête aura lieu un jour avant la date de lecture de la Meguila et elle est donc directement liée à cet événement, conformément à la manière dont les ‘Hassidim interprètent le dicton “ il faut vivre avec le temps ”. L’un des aspects les plus fondamentaux de l’enseignement de Pourim est le suivant. A l’époque, les Juifs, hommes, femmes et enfants, furent menacés de persécution et de destruction pendant un an, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, ils ne s’en remirent pas aux contacts qu’ils avaient établis avec les autorités, par l’intermédiaire de la reine Esther et de Morde’haï, “ le juif qui se tenait près de la porte du roi ”. Ils comprirent que le salut d’Israël dépendait de celui des enfants juifs.
C’est la raison pour laquelle Morde’haï rassembla un très grand nombre d’enfants, afin de leur enseigner la Torah et les Mitsvot, comme le racontent précisément la Guemara et le Midrach.
Il est clair qu’il en est toujours ainsi, et peut-être même encore plus fortement, à l’heure actuelle, surtout lorsque l’on se trouve dans un pays libre, où les possibilités de sauver moralement les enfants juifs sont importantes. Chacun peut prendre part à cette immense œuvre, de laquelle dépend non seulement la pérennité morale de notre peuple, mais aussi son existence physique, en tout endroit où il se trouve.
En conséquence, je suis particulièrement satisfait que l’une des activités principales de votre synagogue soit l’éducation donnée aux enfants, sous la direction de votre rabbin dévoué et énergique, le Rav Chalom Rivkin.
A n’en pas douter, cette œuvre éducative, d’une immense importance, continuera à se dérouler dans l’esprit de Morde’haï, le Juif. Elle sera illuminée et pénétrée par l’enseignement du Ari Zal, l’enseignement et l’enthousiasme ‘hassidiques, le don de soi. C’est uniquement à cette condition que vous justifierez le nom prestigieux que porte votre synagogue, celui du rite Ari Zal et lui donnerez une expression concrète dans la vie.
Avec ma bénédiction de réussite,
M. Schneerson,
9 Adar 5715,
Brooklyn, New York,
Au cher président, aux responsables et aux membres
de la synagogue, de rite Ari Zal, au président et aux
participants à la célébration du cinquantième anniversaire,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai appris, avec plaisir, la célébration du cinquantième anniversaire de votre importante congrégation, de rite Ari Zal, qui aura lieu ce 12 Adar.
Cette célébration est particulièrement importante, car elle fait la preuve que les dirigeants et les membres apprécient à leur juste valeur, le rôle de cette synagogue, d’autant qu’elle porte le nom du Ari Zal, qui illumina le service de D.ieu, en le pénétrant de joie et de don de soi, avec l’enthousiasme et la chaleur ‘hassidiques.
Cette fête aura lieu un jour avant la date de lecture de la Meguila et elle est donc directement liée à cet événement, conformément à la manière dont les ‘Hassidim interprètent le dicton “ il faut vivre avec le temps ”. L’un des aspects les plus fondamentaux de l’enseignement de Pourim est le suivant. A l’époque, les Juifs, hommes, femmes et enfants, furent menacés de persécution et de destruction pendant un an, ce qu’à D.ieu ne plaise. Or, ils ne s’en remirent pas aux contacts qu’ils avaient établis avec les autorités, par l’intermédiaire de la reine Esther et de Morde’haï, “ le juif qui se tenait près de la porte du roi ”. Ils comprirent que le salut d’Israël dépendait de celui des enfants juifs.
C’est la raison pour laquelle Morde’haï rassembla un très grand nombre d’enfants, afin de leur enseigner la Torah et les Mitsvot, comme le racontent précisément la Guemara et le Midrach.
Il est clair qu’il en est toujours ainsi, et peut-être même encore plus fortement, à l’heure actuelle, surtout lorsque l’on se trouve dans un pays libre, où les possibilités de sauver moralement les enfants juifs sont importantes. Chacun peut prendre part à cette immense œuvre, de laquelle dépend non seulement la pérennité morale de notre peuple, mais aussi son existence physique, en tout endroit où il se trouve.
En conséquence, je suis particulièrement satisfait que l’une des activités principales de votre synagogue soit l’éducation donnée aux enfants, sous la direction de votre rabbin dévoué et énergique, le Rav Chalom Rivkin.
A n’en pas douter, cette œuvre éducative, d’une immense importance, continuera à se dérouler dans l’esprit de Morde’haï, le Juif. Elle sera illuminée et pénétrée par l’enseignement du Ari Zal, l’enseignement et l’enthousiasme ‘hassidiques, le don de soi. C’est uniquement à cette condition que vous justifierez le nom prestigieux que porte votre synagogue, celui du rite Ari Zal et lui donnerez une expression concrète dans la vie.
Avec ma bénédiction de réussite,
M. Schneerson,