Lettre n° 3337

Par la grâce de D.ieu,
10 Adar 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat, dans laquelle vous me demandez comment célébrer la Bar Mitsva de votre fils, en ce mois d’Iyar, discrètement ou bien en public, mais vous ne m’écrivez pas pour quelle raison il conviendrait de le faire d’une manière ou d’une autre.

De façon générale, lorsqu’un Juif accède à l’âge de la pratique des Mitsvot, rien ne justifie que la célébration en soit discrète. Il en était ainsi auparavant et combien plus cela doit-il être le cas, en cette génération dépourvue, en laquelle il est nécessaire de renforcer tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, d’en graver la pratique dans l’esprit de tous ceux qui en ont la possibilité et les moyens.

Bien évidemment, je ne dis pas qu’il faille dilapider votre argent. Il faut, néanmoins, qu’ait lieu une fête de Torah et de ‘Hassidout, que les présents souhaitent à votre fils de grandir pour craindre D.ieu, être un ‘Hassid et un érudit de la Torah.

Vous connaissez le dicton de nos saints maîtres, figurant dans le recueil sur les Tehilim, selon lequel “ ce que peut accomplir une réunion ‘hassidique, l’ange Mi’haël ne peut le faire ”. Vous consulterez également le Zohar ‘Hadach Béréchit, page 10c et 15d, qui évoque la joie de la Bar Mitsva.

Vous me demandez si votre fils doit venir ici, afin de poursuivre ses études à la Yechiva Tom’heï Temimim. Mon opinion est bien connue, en la matière. Il serait bon qu’il s’intègre à la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod.

Lorsqu’il décidera quand il viendra ici, on lui enverra, d’ici, le formulaire nécessaire.

Avec ma bénédiction de réussite, qui permettra d’obtenir la joie pendant tout le mois, puis tout au long de l’année,