Lettre n° 3338
Par la grâce de D.ieu,
12 Adar 5715,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Né’hémya(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur le commentaire du Pricha sur le Tour ‘Hochen Michpat, chapitre 389, paragraphe 3(2), à propos de l’expression “ le lion attaque et mange ”. Celui-ci précise que le fait nouveau est, dans cette phrase, l’affirmation selon laquelle il “ attaque ”. Il est, en revanche, établi qu’il “ mange ”. Or, selon vous, le contraire semblerait plus logique.
Il est vrai que l’on pourrait déduire d’un commentaire de Rachi, au traité Baba Kama 16b, que le fait de manger est effectivement un fait nouveau. Néanmoins, une telle interprétation n’est pas recevable, car la Guemara précise que “ il a changé d’avis et l’a mangé ”. Or, si le fait de manger était le fait nouveau, à quoi bon préciser qu’il a changé d’avis ?
Et, cette explication est conforme à l’avis du Pricha, car le lion “ attaque ” ses proies pour les placer dans des antres et des cachettes. Puis, il les “ mange ” par la suite, déjà mortes. En revanche, quand il est affamé, il n’attend pas qu’elles meurent, car il est le roi des animaux, comme le précise le Pricha. A l’opposé, si on le voit rejeter sa proie, on peut penser qu’il va alors à l’encontre de sa nature.
Le Chilteï Ha Guiborim est du même avis que le Pricha.
Notes
(1) Le Rav N. Malin, de Washington.
(2) Relatifs aux dégâts causés par un animal appartenant à un homme.
12 Adar 5715,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Né’hémya(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous m’interrogez sur le commentaire du Pricha sur le Tour ‘Hochen Michpat, chapitre 389, paragraphe 3(2), à propos de l’expression “ le lion attaque et mange ”. Celui-ci précise que le fait nouveau est, dans cette phrase, l’affirmation selon laquelle il “ attaque ”. Il est, en revanche, établi qu’il “ mange ”. Or, selon vous, le contraire semblerait plus logique.
Il est vrai que l’on pourrait déduire d’un commentaire de Rachi, au traité Baba Kama 16b, que le fait de manger est effectivement un fait nouveau. Néanmoins, une telle interprétation n’est pas recevable, car la Guemara précise que “ il a changé d’avis et l’a mangé ”. Or, si le fait de manger était le fait nouveau, à quoi bon préciser qu’il a changé d’avis ?
Et, cette explication est conforme à l’avis du Pricha, car le lion “ attaque ” ses proies pour les placer dans des antres et des cachettes. Puis, il les “ mange ” par la suite, déjà mortes. En revanche, quand il est affamé, il n’attend pas qu’elles meurent, car il est le roi des animaux, comme le précise le Pricha. A l’opposé, si on le voit rejeter sa proie, on peut penser qu’il va alors à l’encontre de sa nature.
Le Chilteï Ha Guiborim est du même avis que le Pricha.
Notes
(1) Le Rav N. Malin, de Washington.
(2) Relatifs aux dégâts causés par un animal appartenant à un homme.