Lettre n° 3346

Par la grâce de D.ieu,
15 Adar 5715,
Brooklyn, New York,

Aux présidents, responsables et participants
à la treizième campagne menée au profit de la
Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch,
de Montréal, que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous salue et vous bénis,

C’est avec plaisir que j’ai eu connaissance de votre campagne, qui commence cette semaine, afin de réunir les moyens financiers nécessaires à la Yechiva Loubavitch de Montréal. Par la présente, j’adresse mes chaleureuses salutations à tous et à chacun, en particulier, à ceux qui prennent part à cette collecte annuelle. Je vous adresse mes souhaits sincères pour que D.ieu vous accorde une considérable réussite.

Chaque collecte, surtout celle qui est organisée au profit d’une institution de première importance, comme la Yechiva Loubavitch de Montréal, suggère une réflexion sur ce qu’est cette institution, non seulement pour ses centaines d’élèves, que D.ieu multipliera, mais aussi pour le Judaïsme de Montréal et du Canada, dans son ensemble.

Déjà, auparavant, la Yechiva n’était pas seulement un lieu d’étude, où l’on apprend la Torah, mais aussi un institut pédagogique, dans lequel l’élève se pénètre de l’esprit de la Torah. Toutefois, à notre époque, son rôle est encore plus primordial, puisqu’elle permet à cet élève, non seulement d’acquérir la connaissance de la Torah et du Judaïsme, mais aussi de s’emplir de la lumière de la Torah de vie, de “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, avec un esprit d’abnégation et de responsabilité envers l’héritage moral de notre peuple.

Tel est le caractère profond de la Yechiva Tom’heï Temimim Loubavitch, dont les élèves se distinguent par le fait que, quittant les quatre murs de son enceinte, ils savent qu’ils doivent être “ des bougies pour éclairer ”, pour diffuser la clarté de la Torah et des Mitsvot autour d’eux, dans leur existence quotidienne.

Grand est le mérite des responsables, de ceux qui agissent et de tous ceux qui prennent part à la campagne de la Yechiva Loubavitch de Montréal. Il ne suffit pas d’aider la Yechiva, de lui donner les moyens de vivre. Il faut, en outre, qu’elle puisse grandir et se développer, puisque tels sont les caractères de ce qui vit.

J’espère que chacun agira avec l’abnégation et l’énergie nécessaires. Dès lors, le succès sera assuré et il apportera la bénédiction et la réussite à chacun et aux membres de sa famille, en tous les besoins matériels et spirituels.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,