Lettre n° 3410

[1er jour de ‘Hol Hamoed Pessa’h 5715]

Je fais réponse à votre lettre du 7 Nissan, dans laquelle vous me dites qu’il vous arrive de prier dans différentes synagogues. Dans certaines, on n’accepte pas que vous étudiez la Michna et que vous récitiez ensuite un Kaddich(1). On vous oppose, en effet, que l’on ne doit pas multiplier le nombre de Kaddich(2).

Je suis particulièrement surpris par un tel grief, car il s’agit d’un usage bien connu et répandu dans toutes les communautés juives. Il est donc bien clair que l’on ne multiplie pas les Kaddichs, de la sorte. Nos Sages disent, au traité Sotta 49a, que “ le monde repose sur le Yehé Chemé Rabba(3) de la Aggada ”, ce qui inclut également la Michna, comme le précisent les Décisionnaires. C’est uniquement de cette façon que l’on est sauvé et protégé, dans l’obscurité intense de cette période du talon du Machia’h.

Sans doute leur expliquerez-vous tout cela.

Notes

(1) Conformément à l’usage des personnes en deuil.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3260.
(3) Que l’on répond au Kaddich.