Lettre n° 3511

Par la grâce de D.ieu,
25 Iyar 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. Je suis surpris d’être systématiquement conduit, dans mes lettres aux ‘Hassidim, à répéter de nombreuses fois le dicton suivant de l’Admour Hazaken(1), imprimé à maintes reprises et largement diffusé: “ Tu exprimes ce dont tu as besoin, mais tu ne dis rien de la mission pour laquelle on a besoin de toi ”(2).

Mon propos n’est pas de vous faire de la morale. En effet, lorsque mon beau-père, le Rabbi, fit état de tout cela, il conclut son propos en précisant que ce ‘Hassid de l’Admour Hazaken modifia son comportement en fonction des instructions qu’il avait reçues. Dès lors, sa situation s’améliora et surpassa même ce qu’elle était à l’origine.

En nous faisant savoir tout cela, on nous accorde la possibilité qu’il en soi de même, sans difficulté, pour chacun d’entre nous, avec toutes les conséquences que cela pourra avoir par la suite.

Puisse D.ieu faire qu’à l’avenir, vos lettres et, plus généralement, toutes celles des ‘Hassidim, commencent par une bonne nouvelle, l’annonce d’une étude accrue de la partie révélée de la Torah et la ‘Hassidout, d’une prière plus fervente et d’une influence positive exercée sur l’entourage. C’est après cela que l’on traitera du reste, car “ D.ieu fit l’homme droit(3) ”, de sorte que le matériel découle du spirituel.

Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom afin que vous gagniez largement votre vie, que vous le fassiez, en outre, avec largesse d’esprit. Je rappellerai également le commerce auquel vous faites allusion.

Je citerai aussi le nom de votre épouse et de tous vos enfants, afin que chacun obtienne la satisfaction de ses besoins, conformément à ce que vous écrivez.

Je conclus en évoquant ce qui est d’actualité, selon les termes de mon beau-père, le Rabbi et je vous souhaite de recevoir la Torah avec joie et de manière profonde.

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3473.
(2) Voir la fin de la lettre n°3509.
(3) C’est-à-dire qu’Il conçut d’abord sa spiritualité, puis, ensuite seulement, son aspect matériel. Les lettres doivent donc être présentées de la même façon.