Lettre n° 3514
Par la grâce de D.ieu,
26 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Perets(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Iyar, dans laquelle vous évoquez l’étude, que vous avez fixée, de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Vous dites qu’après la fête de Chavouot, de nombreux ‘Hassidim partent pour la campagne. Sans doute s’adressera-t-on à eux, à l’avance, afin de leur expliquer qu’il leur faudra, là-bas, étudier la Torah, et même le faire encore plus intensément.
Il est dit que “ D.ieu les fit l’un face à l’autre ”(2). Lorsque le corps raffermit sa santé, au sens physique, en mangeant, en buvant, en se promenant, en faisant ce qui ne semble pas toujours participer de manière évidente au service de D.ieu, il est indispensable de renforcer également la santé de l’âme, au-delà même de celle du corps.
En effet, en se trouvant à la campagne, on est beaucoup plus attiré vers de telles occupations qu’en étant à la ville. L’ajout moral doit donc se trouver, au moins, à la mesure de ce qu’il est matériellement. C’est, de fait, l’une des raisons pour lesquelles on étudie les Pirkeï Avot dès le début de l’été. Alors, la nature se renforce et les arbres fleurissent.
Bien évidemment, ceci ne remet nullement en cause l’enseignement du Baal Chem Tov selon lequel “ tu lui viendras en aide ”(3). Il ne faut pas avoir recours aux jeûnes et aux mortifications. Bien au contraire, on doit se servir de la force du désir pour le domaine de la Sainteté, jusqu’à l’accomplissement de la promesse tant attendue selon laquelle non seulement le corps ne fera pas obstacle à la spiritualité, non seulement il lui viendra en aide, mais bien plus “ la femme dominera l’homme ”(4).
Je vous adresse ma bénédiction, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, pour que vous ayez un été en bonne santé et dans la joie, matériellement et spirituellement à la fois.
Notes
(1) Le Rav P. Motshkin. Voir, à son sujet, la lettre n°3183.
(2) Le domaine de la Sainteté face à celui du mal.
(3) Au corps, sans le briser. Voir, à ce sujet, la lettre n°3381.
(4) Le corps aura le rôle déterminant.
26 Iyar 5715,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Perets(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Iyar, dans laquelle vous évoquez l’étude, que vous avez fixée, de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout. Vous dites qu’après la fête de Chavouot, de nombreux ‘Hassidim partent pour la campagne. Sans doute s’adressera-t-on à eux, à l’avance, afin de leur expliquer qu’il leur faudra, là-bas, étudier la Torah, et même le faire encore plus intensément.
Il est dit que “ D.ieu les fit l’un face à l’autre ”(2). Lorsque le corps raffermit sa santé, au sens physique, en mangeant, en buvant, en se promenant, en faisant ce qui ne semble pas toujours participer de manière évidente au service de D.ieu, il est indispensable de renforcer également la santé de l’âme, au-delà même de celle du corps.
En effet, en se trouvant à la campagne, on est beaucoup plus attiré vers de telles occupations qu’en étant à la ville. L’ajout moral doit donc se trouver, au moins, à la mesure de ce qu’il est matériellement. C’est, de fait, l’une des raisons pour lesquelles on étudie les Pirkeï Avot dès le début de l’été. Alors, la nature se renforce et les arbres fleurissent.
Bien évidemment, ceci ne remet nullement en cause l’enseignement du Baal Chem Tov selon lequel “ tu lui viendras en aide ”(3). Il ne faut pas avoir recours aux jeûnes et aux mortifications. Bien au contraire, on doit se servir de la force du désir pour le domaine de la Sainteté, jusqu’à l’accomplissement de la promesse tant attendue selon laquelle non seulement le corps ne fera pas obstacle à la spiritualité, non seulement il lui viendra en aide, mais bien plus “ la femme dominera l’homme ”(4).
Je vous adresse ma bénédiction, selon l’expression de mon beau-père, le Rabbi, pour que vous ayez un été en bonne santé et dans la joie, matériellement et spirituellement à la fois.
Notes
(1) Le Rav P. Motshkin. Voir, à son sujet, la lettre n°3183.
(2) Le domaine de la Sainteté face à celui du mal.
(3) Au corps, sans le briser. Voir, à ce sujet, la lettre n°3381.
(4) Le corps aura le rôle déterminant.