Lettre n° 3518
Par la grâce de D.ieu,
28 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Iyar, dans laquelle vous me dites que vous avez commencé à consulter le saint Tanya et en avez été émerveillé. Vous éprouvez une profonde volonté de connaître et d’étudier la ‘Hassidout de Loubavitch.
Vous savez ce que dit la Michna, sur la manière d’acquérir la Torah, c’est-à-dire chaque partie qui la constitue. Il faut, pour cela, se lier à des amis. En conséquence, il serait bon de vous attacher aux ’Hassidim de votre entourage, aux personnes de ‘Habad. Vous pourrez ainsi trouver des compagnons d’étude. En effet, “ rien ne résiste à la volonté ”, d’autant que, selon vos dires, la vôtre est profonde.
Néanmoins, les enseignements suivants de nos Sages s'appliquent à la 'Hassidout, comme à toute autre partie de notre sainte Torah: "Celui qui dit ne pas avoir fait des efforts et avoir cependant réussi, ne le crois pas", "l'action est essentielle et non l'étude". Il faut donc adopter ses usages et ses pratiques. Mais, pour y parvenir, il faut d'abord étudier, afin de pouvoir agir.
Vous me demandez également pourquoi il faut étudier précisément l'enseignement de 'Habad.
Ceci mérite une longue explication(1), qu’il m'est difficile de développer par écrit, surtout sans savoir quel est, en la matière, votre niveau de connaissances. Néanmoins, l’idée fondamentale est, en l’occurrence, la même que la réponse pouvant être apportée à l’interrogation suivante. Pourquoi étudier la Guemara et ne pas se contenter de la Michna ou même de la Loi Ecrite ?
L’explication est bien évidente. L’étude de la Guemara développe la Michna et la Loi Ecrite, les précise, révèle leurs aspects cachés. Or, il en est de même pour l’enseignement de ‘Habad, qui explique, précise et révèle les facettes cachées de l’enseignement du Baal Chem Tov et de ses disciples ou, plus généralement, la partie profonde de la Torah.
Auparavant, l’étude de l’enseignement caché de la Torah était, pour différentes raisons, réservée à une élite. De nos jours, en revanche, “ il est une Mitsva de révéler cette partie de la Torah ”(2) et même une nécessité, comme le montre Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26, se basant sur l’enseignement du Ari Zal.
Vous consulterez également la longue introduction de son disciple, Rabbi ‘Haïm Vital, dans le Chaar Ha Hakdamot. Vous trouverez, en outre, un plus large développement dans le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi(3), père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Ce dernier texte s’adresse, plus spécifiquement, à ceux qui fréquentent la maison d’étude(4).
Puisse D.ieu faire que votre volonté l’emporte sur les voiles et les obstacles, qu’elle soit efficace et vous permette de vous lier à l’arbre de vie(5), comme l’explique Iguéret Hakodech, à la même référence, d’après l’affirmation de Moché notre maître, le berger fidèle.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3463.
(2) Selon les termes des écrits du Ari Zal.
(3) Rachab.
(4) Aux érudits de la Torah.
(5) La ‘Hassidout.
28 Iyar 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Iyar, dans laquelle vous me dites que vous avez commencé à consulter le saint Tanya et en avez été émerveillé. Vous éprouvez une profonde volonté de connaître et d’étudier la ‘Hassidout de Loubavitch.
Vous savez ce que dit la Michna, sur la manière d’acquérir la Torah, c’est-à-dire chaque partie qui la constitue. Il faut, pour cela, se lier à des amis. En conséquence, il serait bon de vous attacher aux ’Hassidim de votre entourage, aux personnes de ‘Habad. Vous pourrez ainsi trouver des compagnons d’étude. En effet, “ rien ne résiste à la volonté ”, d’autant que, selon vos dires, la vôtre est profonde.
Néanmoins, les enseignements suivants de nos Sages s'appliquent à la 'Hassidout, comme à toute autre partie de notre sainte Torah: "Celui qui dit ne pas avoir fait des efforts et avoir cependant réussi, ne le crois pas", "l'action est essentielle et non l'étude". Il faut donc adopter ses usages et ses pratiques. Mais, pour y parvenir, il faut d'abord étudier, afin de pouvoir agir.
Vous me demandez également pourquoi il faut étudier précisément l'enseignement de 'Habad.
Ceci mérite une longue explication(1), qu’il m'est difficile de développer par écrit, surtout sans savoir quel est, en la matière, votre niveau de connaissances. Néanmoins, l’idée fondamentale est, en l’occurrence, la même que la réponse pouvant être apportée à l’interrogation suivante. Pourquoi étudier la Guemara et ne pas se contenter de la Michna ou même de la Loi Ecrite ?
L’explication est bien évidente. L’étude de la Guemara développe la Michna et la Loi Ecrite, les précise, révèle leurs aspects cachés. Or, il en est de même pour l’enseignement de ‘Habad, qui explique, précise et révèle les facettes cachées de l’enseignement du Baal Chem Tov et de ses disciples ou, plus généralement, la partie profonde de la Torah.
Auparavant, l’étude de l’enseignement caché de la Torah était, pour différentes raisons, réservée à une élite. De nos jours, en revanche, “ il est une Mitsva de révéler cette partie de la Torah ”(2) et même une nécessité, comme le montre Iguéret Hakodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26, se basant sur l’enseignement du Ari Zal.
Vous consulterez également la longue introduction de son disciple, Rabbi ‘Haïm Vital, dans le Chaar Ha Hakdamot. Vous trouverez, en outre, un plus large développement dans le Kountrass Ets ‘Haïm, du Rabbi(3), père de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Ce dernier texte s’adresse, plus spécifiquement, à ceux qui fréquentent la maison d’étude(4).
Puisse D.ieu faire que votre volonté l’emporte sur les voiles et les obstacles, qu’elle soit efficace et vous permette de vous lier à l’arbre de vie(5), comme l’explique Iguéret Hakodech, à la même référence, d’après l’affirmation de Moché notre maître, le berger fidèle.
Avec ma bénédiction pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3463.
(2) Selon les termes des écrits du Ari Zal.
(3) Rachab.
(4) Aux érudits de la Torah.
(5) La ‘Hassidout.