Lettre n° 3520
Par la grâce de D.ieu,
1er Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu le récit qui figurait dans votre lettre, de même que votre livre et, après vous avoir demandé de bien vouloir m’en excuser, je formulerai la remarque suivante.
Chaque reproduction, qu’il s’agisse d’une traduction ou, a fortiori, d’une copie de ce qui a été dit par l’auteur des propos, reflète nécessairement le sentiment et la perception de celui qui en est l’auteur. De façon générale, il ne s’agit pas d’une simple retranscription, mais bien d’une interprétation et d’un commentaire.
Une telle reproduction ne peut donc pas présenter les différents aspects d’un récit ou d’un dicton de la Torah, nos Sages affirmant que chacune de ses notions a “ quarante neuf interprétations ” ou même “ soixante dix interprétations ”. Parfois, il faut effectivement commenter une idée ou, tout au moins, l’expliquer. Mais, cela n’est pas contradictoire, car on peut la présenter telle qu’en elle-même, comme elle a été recueillie, puis l’interpréter par la suite. En pareil cas, on cumule bien les deux aspects à la fois.
Combien plus tout cela s’applique-t-il aux enseignements de nos saints maîtres, aux récits qui les concernent. Car, en dehors de leurs manuscrits, leurs propos, sous leur forme d’origine, n’ont été conservés que par certains.
Certains sont incapables de saisir une idée et de la reproduire en l’état, sans la modifier à travers le prisme de leur esprit. Et, ils se servent de la terminologie de la ‘Hassidout pour transmettre leur propre perception et non la notion proprement dite. Vous connaissant, je pense, néanmoins, que vous êtes capable, si vous le désirez, de présenter cet enseignement tel qu’il est. Le mérite public dépend de vous et, si ces quelques lignes contribuent à obtenir un tel résultat, j’en serais récompensé.
Avec mes respects et ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour que vous receviez la Torah avec joie et de manière profonde,
1er Sivan 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu le récit qui figurait dans votre lettre, de même que votre livre et, après vous avoir demandé de bien vouloir m’en excuser, je formulerai la remarque suivante.
Chaque reproduction, qu’il s’agisse d’une traduction ou, a fortiori, d’une copie de ce qui a été dit par l’auteur des propos, reflète nécessairement le sentiment et la perception de celui qui en est l’auteur. De façon générale, il ne s’agit pas d’une simple retranscription, mais bien d’une interprétation et d’un commentaire.
Une telle reproduction ne peut donc pas présenter les différents aspects d’un récit ou d’un dicton de la Torah, nos Sages affirmant que chacune de ses notions a “ quarante neuf interprétations ” ou même “ soixante dix interprétations ”. Parfois, il faut effectivement commenter une idée ou, tout au moins, l’expliquer. Mais, cela n’est pas contradictoire, car on peut la présenter telle qu’en elle-même, comme elle a été recueillie, puis l’interpréter par la suite. En pareil cas, on cumule bien les deux aspects à la fois.
Combien plus tout cela s’applique-t-il aux enseignements de nos saints maîtres, aux récits qui les concernent. Car, en dehors de leurs manuscrits, leurs propos, sous leur forme d’origine, n’ont été conservés que par certains.
Certains sont incapables de saisir une idée et de la reproduire en l’état, sans la modifier à travers le prisme de leur esprit. Et, ils se servent de la terminologie de la ‘Hassidout pour transmettre leur propre perception et non la notion proprement dite. Vous connaissant, je pense, néanmoins, que vous êtes capable, si vous le désirez, de présenter cet enseignement tel qu’il est. Le mérite public dépend de vous et, si ces quelques lignes contribuent à obtenir un tel résultat, j’en serais récompensé.
Avec mes respects et ma bénédiction, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour que vous receviez la Torah avec joie et de manière profonde,