Lettre n° 3527
Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5715,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la maison d'étude de rite Ari Zal,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J'ai bien reçu votre lettre du 24 Iyar, qui était rédigée par votre secrétaire, au nom de tous les dirigeants et j'y fais réponse.
De façon générale, lorsque deux conceptions s'opposent(1) et qu'éclate une dispute, déclarée et conduisant à prononcer des mots sévères, la responsabilité en incombe aux deux parties. Cette responsabilité peut être inégalement partagée, parfois même être le fait d'un côté beaucoup plus que de l'autre. Mais, en tout état de cause, les deux camps la supportent effectivement.
Il est inutile de préciser que les divergences de vues sont normales, car "tous ne sont pas du même avis". Pour autant, il ne doit pas en résulter un conflit, surtout sous sa forme la plus âpre.
Combien plus en est-il ainsi, quand il s'agit d'une synagogue, dans laquelle on prie D.ieu, Dans laquelle des Juifs se réunissent pour implorer l'Eternel de satisfaire leurs besoins matériels et spirituels. Et, D.ieu, Qui est l'Essence du bien, souhaite accéder à leurs requêtes et à leurs prières. Néanmoins, il convient, pour cela, que tous ceux qui prient dans cette synagogue, tous ceux qui ont un avis à y donner, gardent présente à l'esprit l'affirmation de la Michna selon laquelle "le Saint béni soit-Il ne trouva pas d'autre réceptacle contenant la bénédiction pour Israël que la paix".
Cette décision de la Michna permet de comprendre encore plus clairement à quel point il est fondamental que la paix règne, dans une synagogue. Ceci s'ajoute au fait que, de manière générale, la paix est, bien évidemment, souhaitable.
Il est difficile de n'entendre l'argumentation que d'une partie(2) ou d'aboutir à une décision finale, dans une telle situation, en se trouvant à distance. Néanmoins, je suis convaincu qu'avec de la bonne volonté, toute décision prise à partir d'un autre endroit sera inutile. Il suffira d'en parler et de se rappeler de ce que l'Admour Hazaken explique, au chapitre 41 du Tanya: "Le Saint béni soit-Il écarte les créatures célestes et terrestres, se trouve devant lui, l'observe, sonde ses reins et son cœur". Il en est ainsi, au sens le plus littéral, pour chacun de ceux qui se réuniront, afin de traiter du problème que vous évoquez, dans votre lettre.
Chacun doit méditer à la vérité de tout cela, se pénétrer pleinement de l'élévation de l'endroit, qui révèle la sainteté, lorsque l'on s'y trouve, qui permet, par la suite, d'emporter chez soi cette sainteté. Ainsi, on trouvera sûrement le moyen que la paix règne entre tous, pour de longs jours et de bonnes années. Tous, d'un cœur entier, répandront, dans leur entourage, l'influence positive émanant de cette maison d'étude, comme il convient pour une synagogue portant un tel nom, "de rite Ari Zal".
Ces jours, au cours desquels on se prépare au don de la Torah, sont particulièrement propices, pour mettre en pratique les termes du verset, affirmant que les enfants d'Israël reçurent la Torah, lorsque "Israël campa là-bas, face à la montagne", au singulier, c'est-à-dire "tous comme un seul homme".
Dans l'attente d'obtenir prochainement de vos bonnes nouvelles, à ce sujet et avec ma bénédiction pour que vous receviez la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Voir également la lettre suivante.
(2) La Hala'ha interdisant de le faire.
3 Sivan 5715,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la maison d'étude de rite Ari Zal,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J'ai bien reçu votre lettre du 24 Iyar, qui était rédigée par votre secrétaire, au nom de tous les dirigeants et j'y fais réponse.
De façon générale, lorsque deux conceptions s'opposent(1) et qu'éclate une dispute, déclarée et conduisant à prononcer des mots sévères, la responsabilité en incombe aux deux parties. Cette responsabilité peut être inégalement partagée, parfois même être le fait d'un côté beaucoup plus que de l'autre. Mais, en tout état de cause, les deux camps la supportent effectivement.
Il est inutile de préciser que les divergences de vues sont normales, car "tous ne sont pas du même avis". Pour autant, il ne doit pas en résulter un conflit, surtout sous sa forme la plus âpre.
Combien plus en est-il ainsi, quand il s'agit d'une synagogue, dans laquelle on prie D.ieu, Dans laquelle des Juifs se réunissent pour implorer l'Eternel de satisfaire leurs besoins matériels et spirituels. Et, D.ieu, Qui est l'Essence du bien, souhaite accéder à leurs requêtes et à leurs prières. Néanmoins, il convient, pour cela, que tous ceux qui prient dans cette synagogue, tous ceux qui ont un avis à y donner, gardent présente à l'esprit l'affirmation de la Michna selon laquelle "le Saint béni soit-Il ne trouva pas d'autre réceptacle contenant la bénédiction pour Israël que la paix".
Cette décision de la Michna permet de comprendre encore plus clairement à quel point il est fondamental que la paix règne, dans une synagogue. Ceci s'ajoute au fait que, de manière générale, la paix est, bien évidemment, souhaitable.
Il est difficile de n'entendre l'argumentation que d'une partie(2) ou d'aboutir à une décision finale, dans une telle situation, en se trouvant à distance. Néanmoins, je suis convaincu qu'avec de la bonne volonté, toute décision prise à partir d'un autre endroit sera inutile. Il suffira d'en parler et de se rappeler de ce que l'Admour Hazaken explique, au chapitre 41 du Tanya: "Le Saint béni soit-Il écarte les créatures célestes et terrestres, se trouve devant lui, l'observe, sonde ses reins et son cœur". Il en est ainsi, au sens le plus littéral, pour chacun de ceux qui se réuniront, afin de traiter du problème que vous évoquez, dans votre lettre.
Chacun doit méditer à la vérité de tout cela, se pénétrer pleinement de l'élévation de l'endroit, qui révèle la sainteté, lorsque l'on s'y trouve, qui permet, par la suite, d'emporter chez soi cette sainteté. Ainsi, on trouvera sûrement le moyen que la paix règne entre tous, pour de longs jours et de bonnes années. Tous, d'un cœur entier, répandront, dans leur entourage, l'influence positive émanant de cette maison d'étude, comme il convient pour une synagogue portant un tel nom, "de rite Ari Zal".
Ces jours, au cours desquels on se prépare au don de la Torah, sont particulièrement propices, pour mettre en pratique les termes du verset, affirmant que les enfants d'Israël reçurent la Torah, lorsque "Israël campa là-bas, face à la montagne", au singulier, c'est-à-dire "tous comme un seul homme".
Dans l'attente d'obtenir prochainement de vos bonnes nouvelles, à ce sujet et avec ma bénédiction pour que vous receviez la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Voir également la lettre suivante.
(2) La Hala'ha interdisant de le faire.