Lettre n° 3614
Par la grâce de D.ieu,
6 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n'était pas datée. Vous parlez de votre fils et vous me dites que vous pensez lui apprendre un métier. En effet, vous m'expliquez que vous vous êtes endetté, afin de pouvoir déménager. Vous ne pouvez donc pas penser à le marier, ce qui vous coûterait plusieurs milliers de livres.
Méditez donc au début et à la fin de votre lettre ! Pour trouver une nouvelle maison, il vous paraît justifié de vous endetter. Or, auparavant, vous en possédiez déjà une, mais celle que vous avez actuellement lui est préférable. En revanche, quand il s'agit de mettre en pratique la Mitsva de "tu l'enseigneras à tes enfants", puis de marier votre fils, Préceptes qui sont confiés à la responsabilité du père, selon nos Sages, il vous semble évident non seulement de ne rien faire, mais, bien plus, de "ne pas même y penser", pour reprendre votre expression.
Vous habitez à Jérusalem depuis de nombreuses années. Vous n'êtes pas sans ignorer que ceux qui sont réellement pauvres, ce qu'à D.ieu ne plaise, marient également leurs enfants, ces derniers mois et s'efforcent même de les maintenir dans la tente de la Torah. Parmi eux, il y a aussi des personnes qui sont dans l'impossibilité de payer les milliers de livres que coûte un appartement.
C'est bien de cette manière qu'intervient le mauvais penchant. Tout d'abord, vous vous trouviez vous-même, tout au long de la journée, dans la tente de la Torah. Puis, pour différentes raisons, vous êtes allé rechercher votre subsistance ailleurs et vous êtes devenu employé. Bien évidemment, votre étude de la partie révélée de la Torah et de la 'Hassidout, la ferveur de votre prière, s'en sont ressenties.
Mais, le mauvais penchant ne se suffit pas de tout cela et il souhaite maintenant que le même principe s'applique également à votre fils. Il lui affirme donc qu'il doit en faire de même, alors qu'il n'est même pas encore installé, alors que son père n'a connu ce changement qu'à un âge beaucoup plus avancé.
Comme le voile est opaque! Car, tout ce qui vient d'être dit est bien évident, mais l'on ne reconnaît pas la nature véritable des événements et l'on cherche à leur donner une autre interprétation.
Concrètement, il faudrait envisager, avec la direction de la Yechiva, que votre fils entreprenne des études de rabbin ou de Cho'het, ce qui lui conviendra bien mieux. D.ieu lui accordera la réussite.
Je vous adresse ma bénédiction, afin que votre fils connaisse un avancement véritable et que son père en fasse de même. D.ieu fasse que vous retrouviez le niveau qui était le vôtre, il y a quelques années ou même que vous le dépassiez.
Avec ma bénédiction,
6 Tamouz 5715,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n'était pas datée. Vous parlez de votre fils et vous me dites que vous pensez lui apprendre un métier. En effet, vous m'expliquez que vous vous êtes endetté, afin de pouvoir déménager. Vous ne pouvez donc pas penser à le marier, ce qui vous coûterait plusieurs milliers de livres.
Méditez donc au début et à la fin de votre lettre ! Pour trouver une nouvelle maison, il vous paraît justifié de vous endetter. Or, auparavant, vous en possédiez déjà une, mais celle que vous avez actuellement lui est préférable. En revanche, quand il s'agit de mettre en pratique la Mitsva de "tu l'enseigneras à tes enfants", puis de marier votre fils, Préceptes qui sont confiés à la responsabilité du père, selon nos Sages, il vous semble évident non seulement de ne rien faire, mais, bien plus, de "ne pas même y penser", pour reprendre votre expression.
Vous habitez à Jérusalem depuis de nombreuses années. Vous n'êtes pas sans ignorer que ceux qui sont réellement pauvres, ce qu'à D.ieu ne plaise, marient également leurs enfants, ces derniers mois et s'efforcent même de les maintenir dans la tente de la Torah. Parmi eux, il y a aussi des personnes qui sont dans l'impossibilité de payer les milliers de livres que coûte un appartement.
C'est bien de cette manière qu'intervient le mauvais penchant. Tout d'abord, vous vous trouviez vous-même, tout au long de la journée, dans la tente de la Torah. Puis, pour différentes raisons, vous êtes allé rechercher votre subsistance ailleurs et vous êtes devenu employé. Bien évidemment, votre étude de la partie révélée de la Torah et de la 'Hassidout, la ferveur de votre prière, s'en sont ressenties.
Mais, le mauvais penchant ne se suffit pas de tout cela et il souhaite maintenant que le même principe s'applique également à votre fils. Il lui affirme donc qu'il doit en faire de même, alors qu'il n'est même pas encore installé, alors que son père n'a connu ce changement qu'à un âge beaucoup plus avancé.
Comme le voile est opaque! Car, tout ce qui vient d'être dit est bien évident, mais l'on ne reconnaît pas la nature véritable des événements et l'on cherche à leur donner une autre interprétation.
Concrètement, il faudrait envisager, avec la direction de la Yechiva, que votre fils entreprenne des études de rabbin ou de Cho'het, ce qui lui conviendra bien mieux. D.ieu lui accordera la réussite.
Je vous adresse ma bénédiction, afin que votre fils connaisse un avancement véritable et que son père en fasse de même. D.ieu fasse que vous retrouviez le niveau qui était le vôtre, il y a quelques années ou même que vous le dépassiez.
Avec ma bénédiction,