Lettre n° 3629

Par la grâce de D.ieu,
11 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 8 Tamouz , avec les notes qu’elle contenait. Celles-ci seront lues, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.

Vous me parlez de vos interventions auprès de la famille de ce jeune homme et j’en suis satisfait. Il vous semble, pour l’heure, n’avoir obtenu aucun résultat. Vous ne devez cependant pas en être découragé, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il est établi qu’un effort n’est jamais vain. Bien plus, celui-ci est hautement utile et il apporte de nombreux résultats. Mais, parfois, cela prend un peu plus longtemps.

Vous savez ce que disent les Avot de Rabbi Nathan, au chapitre 6, commentant l’affirmation selon laquelle “ l’eau a pu dissoudre les pierres ”. En effet, celle-ci s’écoule, goutte à goutte, et, au final, elle marque de son empreinte, même la pierre matérielle.

Combien plus en est-il ainsi pour le "cœur de pierre" de chaque Juif et de chaque Juive. Car, cette expression a uniquement un sens figuré. Il ne s’agit pas, à proprement parler, de pierre, pas même au sens moral. En effet, la ‘Hassidout explique que, profondément, chacun, chacune est bon, désire mettre en pratique les Injonctions divines.

Nos Sages constatent que “ toutes les jeunes filles juives sont belles, mais la pauvreté les enlaidit ”. Or, “ il n’est de pauvre que par la connaissance ”. D.ieu vous accordera la réussite et votre effort sera bientôt récompensé.

Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête de la libération,

N. B. : Je vous joins un fascicule, qui présente la suite de la description de l’emprisonnement. Il est édité à l’occasion de la fête de la libération des 12 et 13 Tamouz, qui approche. Vous en mettrez sûrement le contenu à la disposition de tous. Ainsi, le mérite public dépend de vous.