Lettre n° 3649

Par la grâce de D.ieu,
18 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Au grand Rav, 'Hassid aux multiples connaissances,
le Rav Yossef Barou'h(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu vos lettres en leur temps et je pensais disposer d’un peu de temps pour répondre à vos interrogations sur les libations d’eau(2). Malheureusement, ce sont réalisés pour moi les termes de l’enseignement de nos Sages selon lequel : “ Ne dis pas, lorsque j’aurai le temps…(3) ”. Encore à l'heure actuelle, mes occupations sont nombreuses. Bien plus, elles se multiplient.

Je voudrais, par ces quelques lignes, vous demander de m’excuser pour mon retard, imputable à la situation que je viens de décrire. Bien évidemment, je n’abandonne pas mon projet, ce qu’à D.ieu ne plaise. Au final, je trouverai sûrement un moment. Néanmoins, comme le soulignent nos Sages, ceci dépend également du Mazal.

A l’occasion des jours de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, les 12 et 13 Tamouz, dates de notre délivrance et de la libération de nos âmes, a été édité un fascicule, présentant la suite de la description de l’emprisonnement, que je vous joins. Vous en mettrez sûrement le contenu à la disposition du plus grand nombre. Le mérite public dépend de vous.

Avec ma bénédiction,

M. Schneerson,

Notes

(1) Le Rav Y. B. Blumenfeld. Voir, à son sujet, la lettre n°3388.
(2) Effectuées sur l’autel, dans le Temple, pendant la fête de Soukkot.
(3) J’apprendrai, car peut-être n’auras-tu pas le temps.