Lettre n° 3650


Par la grâce de D.ieu,
18 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak David(1),

Je vous salue et vous bénis,

Depuis quelques temps, je n’ai reçu, de votre part, aucune nouvelle, ni de vos préoccupations personnelles, ni de votre activité communautaire. Puisse ce silence être le signe indiquant que tout va bien.

Vous avez sans doute connaissance de notre coutume, à l’occasion des jours de la libération de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, commémorant sa délivrance, à la suite de l’emprisonnement qu’il a subi pour avoir fait don de lui-même, dans le but de renforcer la Torah et les Mitsvot.

En son temps, il eut une merveilleuse victoire contre les forces opposées à D.ieu et à Sa Torah. Et, il en est de même également pour les années suivantes, pour les générations futures. En effet, il délivre un enseignement clair et montre de quelle manière la Torah dirige l’existence, même si la logique première ne permet pas de le comprendre.

Notre coutume consiste à éditer un livre ou une brochure qui est d’actualité, particulièrement en cette période, alors que l’on se mobilise dans ce domaine.

Je vous joins le fascicule qui a été édité pour cette année. Il s’agit d’une partie d'une note de mon beau-père, le Rabbi, relative à son emprisonnement. En additif, on y trouvera les paroles du chef d’Israël, basées sur l’idée qu’en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, un Juif ou une Juive sont réellement libres. Seul D.ieu se trouve au dessus d’eux.

Si le souvenir et la mobilisation sont nécessaires en la matière(2), faisant la preuve que les non-Juifs n’ont pas le libre arbitre, dans les décisions qu’ils prennent, pour lesquels ils ne sont que “ la cognée dans la main du bûcheron ”, combien plus le sont-ils pour les Juifs, possédant effectivement ce libre arbitre, ainsi qu’il est dit : “ Vois, J’ai placé devant toi la vie et le bien…(3) et tu choisiras la vie ”. Or, une requête de D.ieu insuffle les forces nécessaires pour la mettre en pratique. Celle-ci consiste, en l'occurrence, à choisir la vie. Or, tout comme l’importance de la vie est soulignée, celle du choix l’est également.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav I. D. Gartner.
(2) Voir la lettre n°3630.
(3) La mort et le mal.