Lettre n° 3655

Par la grâce de D.ieu,
20 Tamouz 5715,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de la fin du mois de Sivan, dans laquelle vous évoquez une personne qui a un différend avec quelqu'un et qui donne l'assurance, si elle obtient la victoire dans son jugement, de se rapprocher de la pratique juive.

Vous pourrez sans doute lui expliquer que l'on ne doit pas procéder de cette façon. Cet homme souhaite que D.ieu, tout d'abord, lui fasse confiance et, acceptant son engagement, qu'Il accède à sa requête. Par la suite, lui-même aura le choix de tenir parole ou bien de ne pas le faire. En effet, chaque Juif a deux âmes, une âme divine et une âme animale, un bon penchant et un mauvais penchant, qui entrent en lutte.

Il n'en sera pas de même s'il fait lui-même confiance à D.ieu, Qui est tout puissant et, bien évidemment, ne subit aucune entrave. Même si, à titre exceptionnel, sa requête est exaucée, conformément à ce qu'il a demandé, il doit savoir qu'en tout état de cause, il reste tenu de mettre en pratique les Mitsvot, comme le demande notre Torah, Torah de vie. C'est ainsi qu'il connaîtra le bien, de même que les membres de sa famille, matériellement et spirituellement.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,