Lettre n° 4235
Par la grâce de D.ieu,
18 Nissan 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Meïr Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’indiquez que vous avez, D.ieu merci, été nommé juge(2). Puisse D.ieu faire que vous vous prépariez, dans toute la mesure du possible et de toutes vos forces, à cette mission sacrée. Nos Sages décrivent l’immense responsabilité et aussi le grand mérite qu’elle représente.
L’idée générale, en la matière, peut être déduite de l’affirmation de nos Sages selon laquelle la Hala’ha est tranchée d’après l’avis de Beth Hillel(3) parce que les membres de cette école étaient conciliants, comme le dit le traité Erouvin 13b. Nos Sages précisent la nature de cette qualité, aux traités Sanhédrin 93b et Sotta 5a : “ la Hala’ha est tranchée en son sens, car D.ieu est avec lui ”.
Plus profondément, il est dit, dans le traité Erouvin, que “ l’un et l’autre expriment l’opinion du D.ieu (Elokim) de vie ”. Elokim a la même valeur numérique que Ha Téva, la nature et ce Nom désigne donc la Divinité qui apparaît à travers les processus naturels, comme l’explique le Chaar Ha Y’houd Ve Ha Emouna, au chapitre 6.
Il n’en est pas de même pour le Nom divin Avaya, qui correspond à la Divinité révélée. C’est à ce propos qu’il est dit : “ J’ai placé D.ieu (Avaya) en permanence face à moi ”. Or, c’est par ces mots que commencent les quatre parties du Choul’han Arou’h. On retrouve donc la même introduction dans le Tour et dans le Ramah. Vous devez comprendre ce que tout cela veut dire.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
(Le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre du fait de la sainteté de la fête et je le fais donc à sa place.
Le secrétaire),
Notes
(1) Le Rav M. Kaplan, de Jérusalem.
(2) D’un tribunal rabbinique.
(3) Contre Beth Chamaï.
18 Nissan 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Meïr Ha Cohen(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’indiquez que vous avez, D.ieu merci, été nommé juge(2). Puisse D.ieu faire que vous vous prépariez, dans toute la mesure du possible et de toutes vos forces, à cette mission sacrée. Nos Sages décrivent l’immense responsabilité et aussi le grand mérite qu’elle représente.
L’idée générale, en la matière, peut être déduite de l’affirmation de nos Sages selon laquelle la Hala’ha est tranchée d’après l’avis de Beth Hillel(3) parce que les membres de cette école étaient conciliants, comme le dit le traité Erouvin 13b. Nos Sages précisent la nature de cette qualité, aux traités Sanhédrin 93b et Sotta 5a : “ la Hala’ha est tranchée en son sens, car D.ieu est avec lui ”.
Plus profondément, il est dit, dans le traité Erouvin, que “ l’un et l’autre expriment l’opinion du D.ieu (Elokim) de vie ”. Elokim a la même valeur numérique que Ha Téva, la nature et ce Nom désigne donc la Divinité qui apparaît à travers les processus naturels, comme l’explique le Chaar Ha Y’houd Ve Ha Emouna, au chapitre 6.
Il n’en est pas de même pour le Nom divin Avaya, qui correspond à la Divinité révélée. C’est à ce propos qu’il est dit : “ J’ai placé D.ieu (Avaya) en permanence face à moi ”. Or, c’est par ces mots que commencent les quatre parties du Choul’han Arou’h. On retrouve donc la même introduction dans le Tour et dans le Ramah. Vous devez comprendre ce que tout cela veut dire.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
(Le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre du fait de la sainteté de la fête et je le fais donc à sa place.
Le secrétaire),
Notes
(1) Le Rav M. Kaplan, de Jérusalem.
(2) D’un tribunal rabbinique.
(3) Contre Beth Chamaï.