Lettre n° 4322
Par la grâce de D.ieu,
12 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles, avec plaisir, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires, aux multiples accomplissements, le Rav C. Zalman Hecht(1). J’ai reçu également votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.
Comme nous en avons eu l’habitude, jusqu’à maintenant, l’un envers l’autre, vous-même ne me dites rien du temps que vous consacrez à l’étude de la ‘Hassidout et, pour ma part, je vous soulignerai donc qu’il s’agit d’une nécessité absolue, comme je le fais à chaque fois.
De fait, cette obligation incombe à chacun, en notre génération orpheline. J’espère que, de temps à autre, vous consultez un livre ‘hassidique, mais j’ai bien peur que cet usage ne soit pas fixe, en particulier d’après le sens que donne à ce terme l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Selon lui, la fixité véritable est non seulement dans le temps, mais aussi dans l’esprit.
Vous connaissez l’enseignement de la Michna, selon lequel “ un riche qui apporte le sacrifice d’un pauvre ne s’est pas acquitté de son obligation ”. Et, il en est de même, dans le domaine moral, car “ il n’est de richesse que par l’esprit ” et “ il n’est de pauvreté que par l’esprit ”.
Ainsi, celui qui est capable d’une étude profonde, d’une qualité et donc d’une quantité accrues, ne peut pas se contenter de celle qui est le fait d’un “ pauvre par l’esprit ”. Vous devez comprendre le sens de cette image. Et, tout dépend de votre volonté. En effet, vous en avez le désir, qui est la dimension profonde de la volonté, au même titre que tous les Juifs, en particulier ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot, puisque “ une Mitsva en attire une autre(2) ”.
Puisse D.ieu vous accorder et m’accorder le mérite que je reçoive une bonne nouvelle de votre part, celle qu’au moins à l’avenir, vous fixerez, dans votre esprit et dans le temps, une étude de la dimension profonde de la Torah qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav Chlomo Zalman Hecht, de Chicago. Voir également, à son propos, la lettre n°4485.
(2) Attire, en l’occurrence, la Mitsva d’étudier la ‘Hassidout.
12 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai eu de vos nouvelles, avec plaisir, par le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires, aux multiples accomplissements, le Rav C. Zalman Hecht(1). J’ai reçu également votre demande de bénédiction, qui sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela.
Comme nous en avons eu l’habitude, jusqu’à maintenant, l’un envers l’autre, vous-même ne me dites rien du temps que vous consacrez à l’étude de la ‘Hassidout et, pour ma part, je vous soulignerai donc qu’il s’agit d’une nécessité absolue, comme je le fais à chaque fois.
De fait, cette obligation incombe à chacun, en notre génération orpheline. J’espère que, de temps à autre, vous consultez un livre ‘hassidique, mais j’ai bien peur que cet usage ne soit pas fixe, en particulier d’après le sens que donne à ce terme l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h. Selon lui, la fixité véritable est non seulement dans le temps, mais aussi dans l’esprit.
Vous connaissez l’enseignement de la Michna, selon lequel “ un riche qui apporte le sacrifice d’un pauvre ne s’est pas acquitté de son obligation ”. Et, il en est de même, dans le domaine moral, car “ il n’est de richesse que par l’esprit ” et “ il n’est de pauvreté que par l’esprit ”.
Ainsi, celui qui est capable d’une étude profonde, d’une qualité et donc d’une quantité accrues, ne peut pas se contenter de celle qui est le fait d’un “ pauvre par l’esprit ”. Vous devez comprendre le sens de cette image. Et, tout dépend de votre volonté. En effet, vous en avez le désir, qui est la dimension profonde de la volonté, au même titre que tous les Juifs, en particulier ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot, puisque “ une Mitsva en attire une autre(2) ”.
Puisse D.ieu vous accorder et m’accorder le mérite que je reçoive une bonne nouvelle de votre part, celle qu’au moins à l’avenir, vous fixerez, dans votre esprit et dans le temps, une étude de la dimension profonde de la Torah qui, à notre époque, a été révélée par la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav Chlomo Zalman Hecht, de Chicago. Voir également, à son propos, la lettre n°4485.
(2) Attire, en l’occurrence, la Mitsva d’étudier la ‘Hassidout.