Lettre n° 4410

Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 26 Iyar. Vous écrivez qu’il faut adopter une attitude intransigeante envers les élèves, quand cela est nécessaire(1). Or, il est dit que “ le juge ne peut se baser que sur ce qu’il voit de ses propres yeux ”(2). Pour autant, vous devez établir vous-même s’il est préférable d’user de la bonté ou de la sévérité.

Ainsi, même si l’on peut envisager qu’il en soit comme vous le dites(3), il faut, malgré tout, pour différentes raisons, adopter une attitude bienveillante et être clément, même dans la rigueur. Bien plus, nos Sages constatent que “ il est trois personnes(4) que l’on repousse de la main gauche(5) et que l’on rapproche de la main droite(6) ”. Et, de fait, on sait le risque qui est lié au fait de “ frapper son fils quand il est grand ”.

A ceci s’ajoute les rumeurs qui, semble-t-il, émanent des élèves les plus âgés. Celles-ci ne renforcent pas le bon renom(7). Vous devez comprendre ce que je veux dire.

Notes

(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°4276.
(2) La situation doit donc être évaluée sur place.
(3) Qu’il soit nécessaire d’être sévère.
(4) Un enfant étant l’une des trois.
(5) Faiblement.
(6) Avec force.
(7) De l’école.