Lettre n° 4434

Par la grâce de D.ieu,
11 Sivan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 4 Sivan et à celle qui la précédait. Vous connaissez l’enseignement et le dicton de notre saint maître, selon lequel “ une action est préférable à mille plaintes ”. Bien évidemment, plusieurs actions sont encore meilleures. Tel est le besoin du moment, l’obligation et le mérite de chacun, en particulier de ceux que la divine Providence a placé dans un rayon de lumière en leur permettant d’être élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim. Vous devez comprendre ce que je veux dire.

Vous faites allusion à la méditation de la ‘Hassidout, avant la prière. J’ai déjà dit, à ce propos, qu’après une étude sur texte, il est préférable de réviser les idées plutôt que les mots exacts, sauf lorsque cela est nécessaire pour ne pas perdre le raisonnement et sa synthèse, comme on peut le vérifier concrètement. En effet, on suscite plus aisément le sentiment du cœur(1) par la réflexion à une idée que par la lecture des mots.

Je suis surpris que vous n’évoquiez pas l’étude ou, tout au moins, la révision des lois usuelles(2), en particulier celles que l’on applique chaque jour. Une telle étude est indispensable, comme l’expliquent également les lois de l’étude de la Torah, de l’Admour Hazaken.

Sans doute respectez-vous les temps d’étude de la Yechiva, conformément à ce qui doit être actuellement votre rôle. Vous influencez également les autres élèves, en la matière. La soumission, l’obéissance et le respect des temps d’étude sont à la base de la réussite de cette étude.

D.ieu vous accordera le succès pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,

Notes

(1) Nécessaire pour la prière.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3892.