Lettre n° 4482
Par la grâce de D.ieu,
25 Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous ai dit que j’attendais au moins un peu de soumission. En effet, si vous vous habituez à en faire preuve, vous éprouverez, à tout le moins, un doute sur la valeur de votre analyse et même sur vos décisions. Vous vous direz qu’elles ne sont peut-être pas exactes. Car, peut-être avez-vous l’impression qu’il en est autrement, uniquement parce que “ l’homme est proche de lui-même ”(1).
Si vous adoptez cette attitude, avant de prendre une initiative incisive ou, en tout cas, ayant une incidence large, vous prendrez conseil auprès de quelqu’un qui n’est pas directement concerné(2).
Comme j’en ai pris l’habitude, je dois immédiatement souligner que mon propos n’est pas d’affirmer qu’en tel domaine, cette personne a totalement tort et cette autre a raison. De façon générale, de telles assertions ne font pas l’objet de la présente. Je me contente d’observer le comportement général.
En d’autres termes, quand on étudie les livres de ‘Hassidout et les causeries de nos maîtres, on les comprend bien. Puis, quand il faut agir concrètement, on décide, avec la plus grande certitude, que tout ce qui est dit dans ces livres concerne les autres.
A titre d’exemple, je citerai un seul point. Si les premières lignes du chapitre 41 du Tanya, figurant à la page 56a, étaient gravées dans votre esprit, et même si vous connaissiez uniquement la dernière ligne et demie de cette page, “ et voici que D.ieu se trouve devant lui, l’observe, sonde ses entrailles et son cœur ”, je suis certain que vous n’envisageriez même pas de prononcer les propos incisifs que vous avez dits. Bien plus, vous n’auriez même pas utilisé des termes beaucoup moins acerbes que ceux-là.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Il a donc du mal à être objectif pour ce qui concerne sa propre personne.
(2) Et, peut donc être objectif.
25 Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je vous ai dit que j’attendais au moins un peu de soumission. En effet, si vous vous habituez à en faire preuve, vous éprouverez, à tout le moins, un doute sur la valeur de votre analyse et même sur vos décisions. Vous vous direz qu’elles ne sont peut-être pas exactes. Car, peut-être avez-vous l’impression qu’il en est autrement, uniquement parce que “ l’homme est proche de lui-même ”(1).
Si vous adoptez cette attitude, avant de prendre une initiative incisive ou, en tout cas, ayant une incidence large, vous prendrez conseil auprès de quelqu’un qui n’est pas directement concerné(2).
Comme j’en ai pris l’habitude, je dois immédiatement souligner que mon propos n’est pas d’affirmer qu’en tel domaine, cette personne a totalement tort et cette autre a raison. De façon générale, de telles assertions ne font pas l’objet de la présente. Je me contente d’observer le comportement général.
En d’autres termes, quand on étudie les livres de ‘Hassidout et les causeries de nos maîtres, on les comprend bien. Puis, quand il faut agir concrètement, on décide, avec la plus grande certitude, que tout ce qui est dit dans ces livres concerne les autres.
A titre d’exemple, je citerai un seul point. Si les premières lignes du chapitre 41 du Tanya, figurant à la page 56a, étaient gravées dans votre esprit, et même si vous connaissiez uniquement la dernière ligne et demie de cette page, “ et voici que D.ieu se trouve devant lui, l’observe, sonde ses entrailles et son cœur ”, je suis certain que vous n’envisageriez même pas de prononcer les propos incisifs que vous avez dits. Bien plus, vous n’auriez même pas utilisé des termes beaucoup moins acerbes que ceux-là.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Il a donc du mal à être objectif pour ce qui concerne sa propre personne.
(2) Et, peut donc être objectif.