Lettre n° 4675

Par la grâce de D.ieu,
1er Elloul 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 25 Mena’hem(1), dans laquelle vous m’annoncez que vous vous marierez bientôt, mais votre fiancée n’a pas le comportement qui sied aux jeunes filles juives vertueuses. Vous me demandez ce que vous devez faire pour la ramener à de meilleurs sentiments.

Je suis un peu surpris par tout cela. En effet, vous la connaissez sans doute depuis un certain temps, puisque le mariage sera bientôt célébré, comme vous l’écrivez. Il aurait donc fallu agir de la sorte(2) au plus vite. Et, le moyen d’y parvenir est bien connu et expliqué par différents textes.

Il faut donc s’adresser à elle en termes amicaux, mais, néanmoins, avec la fermeté qui convient. La voie de la Torah, en effet, passe par ces deux caractères à la fois. Il est dit que “ ses chemins sont des chemins agréables ”. Pour autant, elle émet des Décrets(3) que “ tu n’as pas le droit de remettre en cause ”, comme le soulignent nos Sages.

Il serait également bon d’exercer une influence sur elle par l’intermédiaire de ses amis. Bien souvent, on accepte plus facilement, en pareil cas, ce qui vient de personnes moins proches. On le comprendra aisément.

Vous ne dites rien de votre étude de notre Torah, Torah de vie, de votre pratique des Mitsvot de la meilleure façon. Sans doute faites-vous tous les efforts nécessaires, afin que tout se passe de la manière qui convient.

Vous avez sûrement connaissance des trois études établies, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.

Avec ma bénédiction afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,

Notes

(1) Av.
(2) La rapprocher de la pratique juive.
(3) Transcendant toute logique.