Lettre n° 481
Par la grâce de D.ieu,
12 Iyar 5709,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav I(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et je vous adresse le recueil de Likouteï Dibourim(2) paru à l’occasion de Lag Baomer, qui approche. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient le mieux, comme l’expliquent la causerie reproduite dans ce fascicule, au paragraphe 2 et d’autres textes.
Le lien entre tout cela peut être précisé. On trouve, en effet, une allusion à Lag Baomer dans le verset qui dit: "Que ce monticule (Gal) porte témoignage"(3). On peut lui donner deux significations. D’une part, ce monticule sépare la "Blancheur supérieure"(4) de la sainteté de Yaakov. D’autre part, il fait également rempart entre la sainteté et les forces du mal. Le Sidour explique tout cela, à la porte de Lag Baomer.
De ce fait, Lag Baomer présente également deux aspects. Cette date marque, d’une part, la plus haute élévation que connut Rabbi Chimeon Ben Yo’haï, l’enseignement caché de la Torah qu’il révéla précisément en ce jour, d’autre part, la soumission la plus totale, de la part des hommes les plus simples(5). Le fascicule édité à l’occasion de ce Pessa’h explique tout cela.
Or, le Baal Chem Tov, avant de se révéler, illustra aussi la "Blancheur supérieure" de la sainteté. C’est ce qu’explique le commentaire figurant dans le Likouteï Dibourim, ci-joint. Puis, lorsque vint le temps de sa révélation, on vit "que ce monticule porte témoignage", comme il l’explique lui-même, lorsqu’il acheva son étude avec son maître, A’hya de Chilo. Cette explication se trouve dans la causerie du 20 Kislev 5693(6) et dans le Hatamim, volume 4, page 18.
Selon le Séder Hadorot, Rabbi Chimeon Ben Yo’haï était la réincarnation d’A’hya de Chilo. Vous consulterez également le Yerouchalmi Bera’hot 9, 2. Puis, le Baal Chem Tov se révéla, "aux yeux de tout Israël".
En vous souhaitant tout le bien,
M. Schneerson,
* * *
L’état de santé de mon beau-père, le Rabbi Chlita, s’est amélioré. Puisse D.ieu lui accorder très prochainement une guérison complète, Amen, que telle soit Sa Volonté.
* * *
Je répondrai à la question que vous m’avez posée avant la fête de Pessa’h lorsque je disposerai d’un peu de temps. Vous voudrez bien m’en excuser.
En vous souhaitant tout le bien et avec ma bénédiction pour le petit Pessa’h(7) qui apportera au moins un petit bond en avant(8),
Notes
(1) Vers le milieu de l’année 5709-1949, le nombre des correspondants du Rabbi augmenta considérablement. C’est alors qu’apparurent les lettres "collectives-personnelles", des courriers ayant un contenu général, qui portait sur la Paracha de la semaine ou le sens d’une fête. Ces lettres étaient reproduites à un certain nombre d’exemplaires, que le Rabbi personnalisait en y ajoutant le nom du destinataire et quelques lignes qui le concernaient personnellement. Voir, à ce propos, les lettres n°438, 472, 477. Puis, vers la fin de 5710-1950, le Rabbi introduisit les lettres "collectives", qui seront présentées à la lettre n°749. Dans le texte d’origine de ces lettres, était, de façon générale, écrit "le Rav I." et le Rabbi transformait ensuite ce Youd en l’initiale du nom du destinataire. Ces lettres "collectives-personnelles" étaient gardées pendant quelques jours et elles étaient utilisées pour répondre à une partie des courriers que le Rabbi recevait. Puis, le Rabbi écrivait une nouvelle lettre "collective-personnelle". C’est pour cette raison que plusieurs personnes recevaient une lettre identique par son contenu et variant uniquement par son début et sa fin. Dans le cadre du présent recueil, le texte d’origine sera tout d’abord énoncé, le destinataire indiqué étant "le Rav I.". Puis, à la fin de la lettre, après trois astérisques, seront reproduites les mentions que le Rabbi rajouta à l’usage de certaines personnes, dans la mesure où leur diffusion présente un intérêt pour tous. Si ces mentions constituent, à elles seules, une lettre à part entière, elles seront présentées comme telles, en précisant qu’elles émanent d’une "collective-personnelle". Voir, à ce propos, la lettre suivante.
(2) Du précédent Rabbi.
(3) Gal est constitué des mêmes lettres que Lag.
(4) Source supérieure de Lavan, dans la sainteté.
(5) A laquelle correspond Hod de Hod, l’Attribut décrivant le compte de l’Omer de ce jour.
(6) 1932, du précédent Rabbi.
(7) Pessa’h Chéni.
(8) Voir, à ce propos, la lettre n°483.
12 Iyar 5709,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav I(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre et je vous adresse le recueil de Likouteï Dibourim(2) paru à l’occasion de Lag Baomer, qui approche. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre, de la manière qui convient le mieux, comme l’expliquent la causerie reproduite dans ce fascicule, au paragraphe 2 et d’autres textes.
Le lien entre tout cela peut être précisé. On trouve, en effet, une allusion à Lag Baomer dans le verset qui dit: "Que ce monticule (Gal) porte témoignage"(3). On peut lui donner deux significations. D’une part, ce monticule sépare la "Blancheur supérieure"(4) de la sainteté de Yaakov. D’autre part, il fait également rempart entre la sainteté et les forces du mal. Le Sidour explique tout cela, à la porte de Lag Baomer.
De ce fait, Lag Baomer présente également deux aspects. Cette date marque, d’une part, la plus haute élévation que connut Rabbi Chimeon Ben Yo’haï, l’enseignement caché de la Torah qu’il révéla précisément en ce jour, d’autre part, la soumission la plus totale, de la part des hommes les plus simples(5). Le fascicule édité à l’occasion de ce Pessa’h explique tout cela.
Or, le Baal Chem Tov, avant de se révéler, illustra aussi la "Blancheur supérieure" de la sainteté. C’est ce qu’explique le commentaire figurant dans le Likouteï Dibourim, ci-joint. Puis, lorsque vint le temps de sa révélation, on vit "que ce monticule porte témoignage", comme il l’explique lui-même, lorsqu’il acheva son étude avec son maître, A’hya de Chilo. Cette explication se trouve dans la causerie du 20 Kislev 5693(6) et dans le Hatamim, volume 4, page 18.
Selon le Séder Hadorot, Rabbi Chimeon Ben Yo’haï était la réincarnation d’A’hya de Chilo. Vous consulterez également le Yerouchalmi Bera’hot 9, 2. Puis, le Baal Chem Tov se révéla, "aux yeux de tout Israël".
En vous souhaitant tout le bien,
M. Schneerson,
* * *
L’état de santé de mon beau-père, le Rabbi Chlita, s’est amélioré. Puisse D.ieu lui accorder très prochainement une guérison complète, Amen, que telle soit Sa Volonté.
* * *
Je répondrai à la question que vous m’avez posée avant la fête de Pessa’h lorsque je disposerai d’un peu de temps. Vous voudrez bien m’en excuser.
En vous souhaitant tout le bien et avec ma bénédiction pour le petit Pessa’h(7) qui apportera au moins un petit bond en avant(8),
Notes
(1) Vers le milieu de l’année 5709-1949, le nombre des correspondants du Rabbi augmenta considérablement. C’est alors qu’apparurent les lettres "collectives-personnelles", des courriers ayant un contenu général, qui portait sur la Paracha de la semaine ou le sens d’une fête. Ces lettres étaient reproduites à un certain nombre d’exemplaires, que le Rabbi personnalisait en y ajoutant le nom du destinataire et quelques lignes qui le concernaient personnellement. Voir, à ce propos, les lettres n°438, 472, 477. Puis, vers la fin de 5710-1950, le Rabbi introduisit les lettres "collectives", qui seront présentées à la lettre n°749. Dans le texte d’origine de ces lettres, était, de façon générale, écrit "le Rav I." et le Rabbi transformait ensuite ce Youd en l’initiale du nom du destinataire. Ces lettres "collectives-personnelles" étaient gardées pendant quelques jours et elles étaient utilisées pour répondre à une partie des courriers que le Rabbi recevait. Puis, le Rabbi écrivait une nouvelle lettre "collective-personnelle". C’est pour cette raison que plusieurs personnes recevaient une lettre identique par son contenu et variant uniquement par son début et sa fin. Dans le cadre du présent recueil, le texte d’origine sera tout d’abord énoncé, le destinataire indiqué étant "le Rav I.". Puis, à la fin de la lettre, après trois astérisques, seront reproduites les mentions que le Rabbi rajouta à l’usage de certaines personnes, dans la mesure où leur diffusion présente un intérêt pour tous. Si ces mentions constituent, à elles seules, une lettre à part entière, elles seront présentées comme telles, en précisant qu’elles émanent d’une "collective-personnelle". Voir, à ce propos, la lettre suivante.
(2) Du précédent Rabbi.
(3) Gal est constitué des mêmes lettres que Lag.
(4) Source supérieure de Lavan, dans la sainteté.
(5) A laquelle correspond Hod de Hod, l’Attribut décrivant le compte de l’Omer de ce jour.
(6) 1932, du précédent Rabbi.
(7) Pessa’h Chéni.
(8) Voir, à ce propos, la lettre n°483.