Lettre n° 4813
Par la grâce de D.ieu,
5 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Raphaël(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée.
A) Nous avons dit, à propos de la ferveur de la prière, qu’il en est deux sortes, celle qui est introduite tout au long de la prière et celle qui est spécifiquement demandée pour le premier verset du Chema Israël et pour la première bénédiction du Chemoné Essré. Il existe une discussion pour déterminer si la première est réellement nécessaire tout au long de la prière.
Ceci peut être rapproché de ce que différents textes expliquent, de la nécessité d’agir “ pour Son Nom ”, qui est demandée au début de l’action. Puis, l’on considère que la suite est le prolongement du début.
Vous verrez également ce que dit l’Admour Hazaken dans le Tanya, à la fin du chapitre 41, page 58b. Vous verrez aussi, plus généralement, l’idée développée dans le Kountrass A’haron, à la page 154b.
B) Vous évoquez ce que dit le Kessef Michné, à propos de l’affirmation du Rambam, dans ses lois des causes premières de l’impureté, à la fin du chapitre 6. Il considère, en effet, que l’on est purifié en sortant du Mikwé(2). Je vous remercie d’avoir reproduit les explications du Gaon de Ragatchov, en la matière, basées sur la Tossefta.
C’est l’occasion pour moi de vous faire remarquer que cette idée, le fait d’être purifié précisément en sortant du Mikwé, est un fait véritablement nouveau, qui serait même surprenant s’il n’était pas énoncé par le Kessef Michné.
De fait, on peut s’interroger, à ce sujet, de différents points de vue, comme le fait longuement le Chem Mi Chimeon, première édition, du Rav Ch. Polak, paru à Satmar en 5692(3), partie Yoré Déa, chapitre 18.
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous entretenez une relation avec ‘Habad. Ceci renforce donc mon espoir que vous avez fixé un temps pour étudier l’enseignement de ‘Habad ou, tout au moins, que vous le ferez, à l’avenir. A n’en pas douter, vos amis et vos connaissances, parmi les ‘Hassidim ‘Habad de la ville sainte de Jérusalem, vous viendront en aide, en la matière, dans la mesure où cela est nécessaire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav R. Cohen, de Jérusalem.
(2) Mais, non pendant que l’on se trempe.
(3) 1932.
5 Mar ‘Hechvan 5717,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Raphaël(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée.
A) Nous avons dit, à propos de la ferveur de la prière, qu’il en est deux sortes, celle qui est introduite tout au long de la prière et celle qui est spécifiquement demandée pour le premier verset du Chema Israël et pour la première bénédiction du Chemoné Essré. Il existe une discussion pour déterminer si la première est réellement nécessaire tout au long de la prière.
Ceci peut être rapproché de ce que différents textes expliquent, de la nécessité d’agir “ pour Son Nom ”, qui est demandée au début de l’action. Puis, l’on considère que la suite est le prolongement du début.
Vous verrez également ce que dit l’Admour Hazaken dans le Tanya, à la fin du chapitre 41, page 58b. Vous verrez aussi, plus généralement, l’idée développée dans le Kountrass A’haron, à la page 154b.
B) Vous évoquez ce que dit le Kessef Michné, à propos de l’affirmation du Rambam, dans ses lois des causes premières de l’impureté, à la fin du chapitre 6. Il considère, en effet, que l’on est purifié en sortant du Mikwé(2). Je vous remercie d’avoir reproduit les explications du Gaon de Ragatchov, en la matière, basées sur la Tossefta.
C’est l’occasion pour moi de vous faire remarquer que cette idée, le fait d’être purifié précisément en sortant du Mikwé, est un fait véritablement nouveau, qui serait même surprenant s’il n’était pas énoncé par le Kessef Michné.
De fait, on peut s’interroger, à ce sujet, de différents points de vue, comme le fait longuement le Chem Mi Chimeon, première édition, du Rav Ch. Polak, paru à Satmar en 5692(3), partie Yoré Déa, chapitre 18.
J’ai lu avec plaisir, dans votre lettre, que vous entretenez une relation avec ‘Habad. Ceci renforce donc mon espoir que vous avez fixé un temps pour étudier l’enseignement de ‘Habad ou, tout au moins, que vous le ferez, à l’avenir. A n’en pas douter, vos amis et vos connaissances, parmi les ‘Hassidim ‘Habad de la ville sainte de Jérusalem, vous viendront en aide, en la matière, dans la mesure où cela est nécessaire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav R. Cohen, de Jérusalem.
(2) Mais, non pendant que l’on se trempe.
(3) 1932.