Lettre n° 4925
Par la grâce de D.ieu,
10 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me demandez où vous pouvez trouver des explications ou des additifs au discours ‘hassidique du Rabbi(2) figurant dans le Torah Or, à la fin de la Parchat ‘Hayé Sarah.
Je suis surpris par cette question car, depuis deux ans déjà(3), a été imprimé, à la fin du Torah Or, aux éditions Kehot, un commentaire du Tséma’h Tsédek sur une grande partie de ce discours ‘hassidique. De fait, à la fin de cette édition, j’ai également indiqué des références, pour la plupart dans des discours ‘hassidiques du Torah Or ou d’autres textes de la ‘Hassidout qui les commentent.
Peut-être n’avez-vous utilisé les termes qui concluent votre lettre que de manière plaisante. Pour autant, j’ai pensé qu’il était juste de formuler une remarque, à ce sujet. Vous écrivez qu’en différents domaines concernant l’âme, le retard est comparable à une fin de non recevoir(4). Vous soulignez qu’il en est ainsi pour l’âme.
A mon avis, cela n’est pas exact, bien au contraire, comme l’établit la ‘Hala’ha de la partie révélée de la Torah selon laquelle il n’y a pas de renvoi pour tout ce qui concerne les êtres vivants. Il n’en est pas de même, en revanche, pour ce qui n’est pas vivant. Et, l’on trouve encore quelques correspondances à cela dans les lois de la partie révélée de la Torah(5). En tout état de cause, pour l’action concrète, je réponds à votre lettre sans retard, conformément à votre demande.
Je vous adresse ma bénédiction pour que le mérite de celui dont nous célébrons la joie(6) protège chacun, au sein de tout Israël, afin de diffuser les sources(7) en tout endroit, jusqu’à ce qu’elles parviennent à ceux qui, pour l’heure, sont “ repoussés ” et même “ perdus ”(8). En effet, celui dont nous célébrons la joie se caractérisait par sa largesse et libéralité. Comme on le sait, nos saints maîtres ont souligné que l’Admour Hazaken, l’Admour Haémtsahi et le Tséma’h Tsédek correspondent aux Sefirot de ‘Ho’hma, la découverte intellectuelle, Bina, l’analyse raisonnée et Daat, la synthèse ressentie.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,
Notes
(1) Le Rav I. Hutner, de Brooklyn. Voir, à son sujet, les lettres n°3833 et 5027.
(2) De l’Admour Hazaken.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4823.
(4) En l’occurrence, le fait de répondre avec retard à une lettre.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Note ultérieure : On ne reçoit pas l’impureté. Ce qui est fixé ne peut pas être annulé. Il n’y a pas de fin de non recevoir. Celle-ci n’existe pas et telle est l’idée de la Techouva. La lumière qui entoure les mondes transcende l’enchaînement des mondes, le temps et l’espace. En effet, elle supprime également le retard, qui est aussi une introduction dans le temps, mais différée. L’absence de Techouva est possible chez un descendant de Noa’h, qui n’a pas d’âme divine, laquelle est éternelle, ainsi qu’il est dit : ‘Vous êtes attachés… vivants…’. ”.
(6) L’Admour Haémtsahi, libéré en ce jour des prisons tsaristes.
(7) De la ‘Hassidout.
(8) Conformément aux termes du verset.
10 Kislev 5717,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et assume une mission sacrée, le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me demandez où vous pouvez trouver des explications ou des additifs au discours ‘hassidique du Rabbi(2) figurant dans le Torah Or, à la fin de la Parchat ‘Hayé Sarah.
Je suis surpris par cette question car, depuis deux ans déjà(3), a été imprimé, à la fin du Torah Or, aux éditions Kehot, un commentaire du Tséma’h Tsédek sur une grande partie de ce discours ‘hassidique. De fait, à la fin de cette édition, j’ai également indiqué des références, pour la plupart dans des discours ‘hassidiques du Torah Or ou d’autres textes de la ‘Hassidout qui les commentent.
Peut-être n’avez-vous utilisé les termes qui concluent votre lettre que de manière plaisante. Pour autant, j’ai pensé qu’il était juste de formuler une remarque, à ce sujet. Vous écrivez qu’en différents domaines concernant l’âme, le retard est comparable à une fin de non recevoir(4). Vous soulignez qu’il en est ainsi pour l’âme.
A mon avis, cela n’est pas exact, bien au contraire, comme l’établit la ‘Hala’ha de la partie révélée de la Torah selon laquelle il n’y a pas de renvoi pour tout ce qui concerne les êtres vivants. Il n’en est pas de même, en revanche, pour ce qui n’est pas vivant. Et, l’on trouve encore quelques correspondances à cela dans les lois de la partie révélée de la Torah(5). En tout état de cause, pour l’action concrète, je réponds à votre lettre sans retard, conformément à votre demande.
Je vous adresse ma bénédiction pour que le mérite de celui dont nous célébrons la joie(6) protège chacun, au sein de tout Israël, afin de diffuser les sources(7) en tout endroit, jusqu’à ce qu’elles parviennent à ceux qui, pour l’heure, sont “ repoussés ” et même “ perdus ”(8). En effet, celui dont nous célébrons la joie se caractérisait par sa largesse et libéralité. Comme on le sait, nos saints maîtres ont souligné que l’Admour Hazaken, l’Admour Haémtsahi et le Tséma’h Tsédek correspondent aux Sefirot de ‘Ho’hma, la découverte intellectuelle, Bina, l’analyse raisonnée et Daat, la synthèse ressentie.
Avec ma bénédiction à l’occasion de la fête,
Notes
(1) Le Rav I. Hutner, de Brooklyn. Voir, à son sujet, les lettres n°3833 et 5027.
(2) De l’Admour Hazaken.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4823.
(4) En l’occurrence, le fait de répondre avec retard à une lettre.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Note ultérieure : On ne reçoit pas l’impureté. Ce qui est fixé ne peut pas être annulé. Il n’y a pas de fin de non recevoir. Celle-ci n’existe pas et telle est l’idée de la Techouva. La lumière qui entoure les mondes transcende l’enchaînement des mondes, le temps et l’espace. En effet, elle supprime également le retard, qui est aussi une introduction dans le temps, mais différée. L’absence de Techouva est possible chez un descendant de Noa’h, qui n’a pas d’âme divine, laquelle est éternelle, ainsi qu’il est dit : ‘Vous êtes attachés… vivants…’. ”.
(6) L’Admour Haémtsahi, libéré en ce jour des prisons tsaristes.
(7) De la ‘Hassidout.
(8) Conformément aux termes du verset.