Lettre n° 5047
Par la grâce de D.ieu,
17 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat et j’aborderai, tout d’abord, sa conclusion, dans laquelle vous dites que vous êtes saisi par la tristesse(1), ce qu’à D.ieu ne plaise. Il est sûrement inutile de vous rappeler tout ce qui est expliqué dans le saint Tanya pour condamner ce sentiment. Vous donnez plusieurs raisons pour le justifier, mais la vérité est qu’il vous est inspiré par votre mauvais penchant. Il faut donc lutter contre lui, par tous les moyens qui conviennent.
Vous me faites remarquer que, dans vos lettres, vous me communiquez plusieurs informations qui ne sont pas bonnes et vous me demandez si vous devez les transmettre ou non. Il est bien évident qu’en ne disant pas ce qui se passe, on peut encore aggraver la situation. Selon le dicton du Sage, “ la connaissance de la maladie est la moitié de la guérison ”. Je suis donc surpris que vous ayez un doute, à ce sujet.
Malgré tous les manques et toutes les insuffisances qui résultent de l’inactivité, vous connaissez la sentence de mon beau-père, le Rabbi(2), selon laquelle “ la situation la plus basse, chez nous, est préférable à la plus haute, chez eux ”. Chaque ‘Hassid doit donc en être encouragé. Même si hier et aujourd’hui, ce qu’il fallait faire n’a nullement été accompli, il peut, néanmoins, s’en remettre à cette affirmation, selon laquelle les plus grandes possibilités ont été accordées à chacun.
L’assurance nous a été donnée que personne ne serait écarté. En un seul instant, tous peuvent donc se transformer, d’une extrême à l’autre et, de la sorte, modifier radicalement la situation, pour le bien.
Mais, bien entendu, cette pensée ne suffit pas pour s’acquitter de son obligation et l’acte est essentiel. A notre époque, il est même, à lui seul, considéré comme tout le reste, selon Iguéret Ha Kodech, au chapitre 9. Toutefois, cette simple réflexion suffit pour écarter toute tristesse.
Vous avez sans doute reçu ma lettre, qui faisait réponse à votre précédent courrier. Vous voudrez bien y répondre, de même qu’à la présente, avec tous les détails souhaitables.
Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, en bonne santé et avec joie,
Notes
(1) A cause de l’inactivité des ‘Hassidim, constatée par le Rabbi lui-même. Voir, en particulier, la lettre précédente.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2641.
17 Tévet 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de l’issue du Chabbat et j’aborderai, tout d’abord, sa conclusion, dans laquelle vous dites que vous êtes saisi par la tristesse(1), ce qu’à D.ieu ne plaise. Il est sûrement inutile de vous rappeler tout ce qui est expliqué dans le saint Tanya pour condamner ce sentiment. Vous donnez plusieurs raisons pour le justifier, mais la vérité est qu’il vous est inspiré par votre mauvais penchant. Il faut donc lutter contre lui, par tous les moyens qui conviennent.
Vous me faites remarquer que, dans vos lettres, vous me communiquez plusieurs informations qui ne sont pas bonnes et vous me demandez si vous devez les transmettre ou non. Il est bien évident qu’en ne disant pas ce qui se passe, on peut encore aggraver la situation. Selon le dicton du Sage, “ la connaissance de la maladie est la moitié de la guérison ”. Je suis donc surpris que vous ayez un doute, à ce sujet.
Malgré tous les manques et toutes les insuffisances qui résultent de l’inactivité, vous connaissez la sentence de mon beau-père, le Rabbi(2), selon laquelle “ la situation la plus basse, chez nous, est préférable à la plus haute, chez eux ”. Chaque ‘Hassid doit donc en être encouragé. Même si hier et aujourd’hui, ce qu’il fallait faire n’a nullement été accompli, il peut, néanmoins, s’en remettre à cette affirmation, selon laquelle les plus grandes possibilités ont été accordées à chacun.
L’assurance nous a été donnée que personne ne serait écarté. En un seul instant, tous peuvent donc se transformer, d’une extrême à l’autre et, de la sorte, modifier radicalement la situation, pour le bien.
Mais, bien entendu, cette pensée ne suffit pas pour s’acquitter de son obligation et l’acte est essentiel. A notre époque, il est même, à lui seul, considéré comme tout le reste, selon Iguéret Ha Kodech, au chapitre 9. Toutefois, cette simple réflexion suffit pour écarter toute tristesse.
Vous avez sans doute reçu ma lettre, qui faisait réponse à votre précédent courrier. Vous voudrez bien y répondre, de même qu’à la présente, avec tous les détails souhaitables.
Avec ma bénédiction de réussite en votre mission sacrée, en bonne santé et avec joie,
Notes
(1) A cause de l’inactivité des ‘Hassidim, constatée par le Rabbi lui-même. Voir, en particulier, la lettre précédente.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°2641.