Lettre n° 506
Par la grâce de D.ieu,
23 Tamouz 5709,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav N. Labkowski(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, avec du retard et vous voudrez bien m’en excuser:
A) J’ai rencontré le Rav Y. Lipsker(2) le jour que j’ai reçu votre lettre. Il m’a dit avoir envoyé dans votre ville, il y a quelques jours, de bonnes nouvelles de lui-même et des membres de sa famille. Vous trouverez son adresse à la fin de la présente lettre.
B) De quelle manière se laver les mains, le matin, à Tichea Beav et à Yom Kippour?
L’Admour Hazaken établit dans son Choul’han Arou’h, chapitre 613, paragraphe 2, que l’on se lave, à Yom Kippour, jusqu’à l’extrémité des phalanges, mais vous vous demandez vraisemblablement ce qu’il faut faire concrètement, car l’Admour Hazaken précise également, dans son Sidour, que l’on doit se laver les mains jusqu’à la limite entre la main et le bras, "car c’est jusque là que s’étend l’impureté". Il faudrait donc en faire de même à Tichea Beav et à Yom Kippour.
Le Maguen Avraham traite de cette question, comme le précisent les références du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken. Il en résulte, pour tout le reste de l’année, une distinction entre ce qui est a priori nécessaire et le minimum requis, lorsque l’on ne peut faire autrement.
Mais les écrits mentionnés par le Maguen Avraham et le Beer Hétev disent bien: "toute la main". C’est ce que semble dire également le Sidour de l’Admour Hazaken. Néanmoins, à Tichea Beav et à Yom Kippour, on se lave uniquement jusqu’à l’extrémité des phalanges. C’est ce que dit mon beau-père, le Rabbi Chlita.
J’en ai trouvé la raison dans un livre dont je ne me rappelle plus du titre(3). A Yom Kippour, les forces de l’impureté ont une moins forte emprise. Lorsque l’homme se réveille, l’impureté subsiste donc uniquement jusqu’à la limite des phalanges.
On peut considérer, selon le même raisonnement, que les forces du mal ne cherchent pas à exercer une forte emprise, à Tichea Beav, lorsque le domaine de la sainteté est affaibli. C’est ce que dit la seconde édition du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, à sa conclusion. Dès lors, l’impureté se répand uniquement jusqu’à l’extrémité des phalanges. Une telle conclusion est parfaitement logique.
On peut appliquer la même conclusion au port de chaussures, qui est interdit à Yom Kippour comme à Tichea Beav.
Pour ce qui concerne Yom Kippour, vous consulterez le Likouteï Torah Chir Hachirim, au discours intitulé "comme sont belles", fin du troisième paragraphe et le Peri Ets ‘Haïm, porte de Yom Kippour, chapitre 4, cité par le Naguid Oumetsavé. De même, le Sidour Maharik développe une explication très peu différente à propos de Tichea Beav.
Remarque ultérieure: Voici ce que j’ai trouvé dans les notes du Tséma’h Tsédek sur E’ha: "Il est interdit de porter des chaussures à Tichea Beav et à Yom Kippour, mais pour des raisons différentes. Dans un cas, l’Attribut de royauté s’élève beaucoup plus haut que l’étape qualifiée de "chaussure" et, dans l’autre cas, l’inverse est vrai."
C) J’en viens aux interruptions possibles pendant les Pessoukeï Dezimra(4).
Voici ce que dit l’Admour Hazaken, dans son Sidour: "On s’interrompt pour dire le Modim, pour répondre au Kadich, à la Kedoucha. Néanmoins, la phrase qui y est ajoutée, le Chabbat, n’en devient pas réellement partie intégrante et on ne la dit donc pas lorsque l’on ne peut s’interrompre".
On peut en tirer deux conclusions:
1. L’Admour Hazaken compare la conclusion de Modim et la phrase qui est ajoutée à la Kedoucha.
2. L’une et l’autre ne doivent pas être dites lorsque l’on ne peut s’interrompre, ce qui est bien le cas pendant les Pessoukeï Dezimra.
J’accorde beaucoup d’importance à la précision apportée par la conclusion de ses propos: "Pendant les Pessoukeï Dezimra, de Barou’h Cheamar à Ichtaba’h, à l’opposé du Chema Israël et de ses bénédictions, il est permis de répondre Amen". On peut en déduire qu’il s’agit de la seule différence entre les interruptions permises pendants les Pessoukeï Dezimra et celles des bénédictions du Chema Israël.
La raison en est sans doute la suivante. Le terme Amen est lui-même une forme de louange(5), comme le dit le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 51, paragraphe 5.
Certes, l’analyse du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken pourrait conduire à une autre conclusion, comme nous le montrerons plus loin, mais son Sidour fut rédigé ultérieurement, comme on le sait et comme le souligne, en particulier, le commentaire de la Michna du Tséma’h Tsédek, page 46d.
Malgré cela, je suis encore dans le doute, car, me semble-t-il, l’Admour Hazaken évite, dans toute la mesure du possible, de citer des lois nouvelles, n’ayant pas été clairement énoncées par les Décisionnaires qui l’ont précédé, même lorsqu’il les déduisait de leurs propres termes. Telle fut également la pratique du Rambam et du Rif, comme on le sait. Il faut consulter, à ce propos, l’introduction du Choul’han Arou’h.
En conséquence, on peut considérer que les principes, concernant ces interruptions, que l’Admour Hazaken énonce dans le Sidour, sont ceux qui sont clairement énoncés et non ceux qu’il déduit par son analyse.
J’ai constaté que certains permettent de s’interrompre(6) pour la totalité du Modim(7), se basant sur ce que dit l’Admour Hazaken, dans son Choul’han Arou’h, chapitre 66, paragraphe 5: "Quand on s’interrompt pour dire Bare’hou, on ne continuera pas Itbaré’h Veïchtaba’h, qu’Il soit béni et loué, formule qui relève uniquement de la coutume et ne justifie donc pas une interruption pendant les Pessoukeï Dezimra". Rien de tel n’est dit pour le Modim et l’on peut donc en conclure qu’il est permis de s’interrompre pour le dire, pendant les Pessoukeï Dezimra.
Je me suis aperçu que tel est également l’avis du Rav ‘Haïm Naé, dans le Ketsot Hachoul’han, au chapitre 18, qui fait référence au Elyahou Rabba.
De même, certains ont l’habitude de dire tout le Modim et toute la Kedoucha. Cette coutume existait aussi en Pologne. C’est également l’avis du ‘Hayé Adam et du Dére’h Ha’haïm.
Concrètement, j’ai interrogé mon beau-père, le Rabbi Chlita, qui m’a dit que, pendant les Pessoukeï Dezimra, on peut dire toute la Kedoucha, tout le Modim et répondre Amen au Kaddich jusqu’à Titkabel.
* * *
D) Faut-il s’interrompre, pendant les Pessoukeï Dezimra, pour dire Beri’h Chemé(8) ou Vezot Hatorah(9)? Je n’ai pas vu le Knesset Israël et les responsa Peri Hassadé, que vous citez.
Il est bien évident que nous, ‘Hassidim ‘Habad, ne pouvons faire ce qu’aucun texte de l’Admour Hazaken ne permet.
L’un des élèves de la Yechiva m’a rapporté avoir entendu, au nom du Rabbi(10), que l’on peut s’interrompre pour dire Beri’h Chemé. J’ai interrogé hier mon beau-père, le Rabbi Chlita, qui m’a répondu que cela n’est pas exact et qu’il ne faut pas le faire.
Du reste, la coutume de réciter le Beri’h Chemé trouve son origine dans le Zohar, tome 2, page 206a, mais le Choul’han Arou’h ne la mentionne pas. Il est surprenant que le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken n’en parle pas non plus, alors qu’il cite fréquemment le Maguen Avraham, lequel précise qu’il faut le dire. Peut-être l’Admour Hazaken introduit-il la nécessité de le faire dans le chapitre 135, qui n’est pas parvenu jusqu’à nous.
On trouve plusieurs avis, à propos de Beri’h Chemé. Selon le Ramaz, il faut le dire pendant la prière de Min’ha du Chabbat. Pour le Maguen Avraham, qui cite le Ari Zal, on le fait à Cha’harit. C’est également l’avis du Peri Ets ‘Haïm et du Chaar Hakavanot.
Le Naguid Oumetsavé conclut: "Il n’est cependant pas interdit de le dire également pendant la semaine". Il en est de même pour la prière de Min’ha du Chabbat, selon le Nitsoutseï Orot, à cette même référence du Zohar.
On a coutume de le dire aussi avant la lecture de la Torah des jours de fête et pendant la semaine, selon le Peri Megadim, le Beer Hétev, qui cite le Ari Zal et le Chaareï Techouva. Bien évidemment, d’après les avis précédemment énoncés quant à la possibilité de s’interrompre pendant les Pessoukeï Dezimra, une différence doit être faite entre le Chabbat, les fêtes et la semaine.
En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Na’houm Labkowski, de Brunoy.
(2) Le Rav Yaakov Lipsker, de New York.
(3) Le Rabbi note, dans le corps du texte: "Remarque ultérieure: Je l’ai trouvé dans le Mikdach Méle’h sur le Zohar, tome 2, page 173a".
(4) Partie de la prière du matin qui sépare les deux bénédictions Barou’h Cheamar et Ichtaba’h.
(5) En hébreu Zimra, comme dans Pessoukeï Dezimra.
(6) Pendant les Pessoukeï Dezimra.
(7) Y compris la dernière phrase.
(8) Lorsque l’on ouvre l’arche sainte pour la lecture de la Torah.
(9) Lorsque le Séfer Torah est montré à l’assemblée.
(10) Rachab.
23 Tamouz 5709,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav N. Labkowski(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, avec du retard et vous voudrez bien m’en excuser:
A) J’ai rencontré le Rav Y. Lipsker(2) le jour que j’ai reçu votre lettre. Il m’a dit avoir envoyé dans votre ville, il y a quelques jours, de bonnes nouvelles de lui-même et des membres de sa famille. Vous trouverez son adresse à la fin de la présente lettre.
B) De quelle manière se laver les mains, le matin, à Tichea Beav et à Yom Kippour?
L’Admour Hazaken établit dans son Choul’han Arou’h, chapitre 613, paragraphe 2, que l’on se lave, à Yom Kippour, jusqu’à l’extrémité des phalanges, mais vous vous demandez vraisemblablement ce qu’il faut faire concrètement, car l’Admour Hazaken précise également, dans son Sidour, que l’on doit se laver les mains jusqu’à la limite entre la main et le bras, "car c’est jusque là que s’étend l’impureté". Il faudrait donc en faire de même à Tichea Beav et à Yom Kippour.
Le Maguen Avraham traite de cette question, comme le précisent les références du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken. Il en résulte, pour tout le reste de l’année, une distinction entre ce qui est a priori nécessaire et le minimum requis, lorsque l’on ne peut faire autrement.
Mais les écrits mentionnés par le Maguen Avraham et le Beer Hétev disent bien: "toute la main". C’est ce que semble dire également le Sidour de l’Admour Hazaken. Néanmoins, à Tichea Beav et à Yom Kippour, on se lave uniquement jusqu’à l’extrémité des phalanges. C’est ce que dit mon beau-père, le Rabbi Chlita.
J’en ai trouvé la raison dans un livre dont je ne me rappelle plus du titre(3). A Yom Kippour, les forces de l’impureté ont une moins forte emprise. Lorsque l’homme se réveille, l’impureté subsiste donc uniquement jusqu’à la limite des phalanges.
On peut considérer, selon le même raisonnement, que les forces du mal ne cherchent pas à exercer une forte emprise, à Tichea Beav, lorsque le domaine de la sainteté est affaibli. C’est ce que dit la seconde édition du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, à sa conclusion. Dès lors, l’impureté se répand uniquement jusqu’à l’extrémité des phalanges. Une telle conclusion est parfaitement logique.
On peut appliquer la même conclusion au port de chaussures, qui est interdit à Yom Kippour comme à Tichea Beav.
Pour ce qui concerne Yom Kippour, vous consulterez le Likouteï Torah Chir Hachirim, au discours intitulé "comme sont belles", fin du troisième paragraphe et le Peri Ets ‘Haïm, porte de Yom Kippour, chapitre 4, cité par le Naguid Oumetsavé. De même, le Sidour Maharik développe une explication très peu différente à propos de Tichea Beav.
Remarque ultérieure: Voici ce que j’ai trouvé dans les notes du Tséma’h Tsédek sur E’ha: "Il est interdit de porter des chaussures à Tichea Beav et à Yom Kippour, mais pour des raisons différentes. Dans un cas, l’Attribut de royauté s’élève beaucoup plus haut que l’étape qualifiée de "chaussure" et, dans l’autre cas, l’inverse est vrai."
C) J’en viens aux interruptions possibles pendant les Pessoukeï Dezimra(4).
Voici ce que dit l’Admour Hazaken, dans son Sidour: "On s’interrompt pour dire le Modim, pour répondre au Kadich, à la Kedoucha. Néanmoins, la phrase qui y est ajoutée, le Chabbat, n’en devient pas réellement partie intégrante et on ne la dit donc pas lorsque l’on ne peut s’interrompre".
On peut en tirer deux conclusions:
1. L’Admour Hazaken compare la conclusion de Modim et la phrase qui est ajoutée à la Kedoucha.
2. L’une et l’autre ne doivent pas être dites lorsque l’on ne peut s’interrompre, ce qui est bien le cas pendant les Pessoukeï Dezimra.
J’accorde beaucoup d’importance à la précision apportée par la conclusion de ses propos: "Pendant les Pessoukeï Dezimra, de Barou’h Cheamar à Ichtaba’h, à l’opposé du Chema Israël et de ses bénédictions, il est permis de répondre Amen". On peut en déduire qu’il s’agit de la seule différence entre les interruptions permises pendants les Pessoukeï Dezimra et celles des bénédictions du Chema Israël.
La raison en est sans doute la suivante. Le terme Amen est lui-même une forme de louange(5), comme le dit le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, chapitre 51, paragraphe 5.
Certes, l’analyse du Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken pourrait conduire à une autre conclusion, comme nous le montrerons plus loin, mais son Sidour fut rédigé ultérieurement, comme on le sait et comme le souligne, en particulier, le commentaire de la Michna du Tséma’h Tsédek, page 46d.
Malgré cela, je suis encore dans le doute, car, me semble-t-il, l’Admour Hazaken évite, dans toute la mesure du possible, de citer des lois nouvelles, n’ayant pas été clairement énoncées par les Décisionnaires qui l’ont précédé, même lorsqu’il les déduisait de leurs propres termes. Telle fut également la pratique du Rambam et du Rif, comme on le sait. Il faut consulter, à ce propos, l’introduction du Choul’han Arou’h.
En conséquence, on peut considérer que les principes, concernant ces interruptions, que l’Admour Hazaken énonce dans le Sidour, sont ceux qui sont clairement énoncés et non ceux qu’il déduit par son analyse.
J’ai constaté que certains permettent de s’interrompre(6) pour la totalité du Modim(7), se basant sur ce que dit l’Admour Hazaken, dans son Choul’han Arou’h, chapitre 66, paragraphe 5: "Quand on s’interrompt pour dire Bare’hou, on ne continuera pas Itbaré’h Veïchtaba’h, qu’Il soit béni et loué, formule qui relève uniquement de la coutume et ne justifie donc pas une interruption pendant les Pessoukeï Dezimra". Rien de tel n’est dit pour le Modim et l’on peut donc en conclure qu’il est permis de s’interrompre pour le dire, pendant les Pessoukeï Dezimra.
Je me suis aperçu que tel est également l’avis du Rav ‘Haïm Naé, dans le Ketsot Hachoul’han, au chapitre 18, qui fait référence au Elyahou Rabba.
De même, certains ont l’habitude de dire tout le Modim et toute la Kedoucha. Cette coutume existait aussi en Pologne. C’est également l’avis du ‘Hayé Adam et du Dére’h Ha’haïm.
Concrètement, j’ai interrogé mon beau-père, le Rabbi Chlita, qui m’a dit que, pendant les Pessoukeï Dezimra, on peut dire toute la Kedoucha, tout le Modim et répondre Amen au Kaddich jusqu’à Titkabel.
* * *
D) Faut-il s’interrompre, pendant les Pessoukeï Dezimra, pour dire Beri’h Chemé(8) ou Vezot Hatorah(9)? Je n’ai pas vu le Knesset Israël et les responsa Peri Hassadé, que vous citez.
Il est bien évident que nous, ‘Hassidim ‘Habad, ne pouvons faire ce qu’aucun texte de l’Admour Hazaken ne permet.
L’un des élèves de la Yechiva m’a rapporté avoir entendu, au nom du Rabbi(10), que l’on peut s’interrompre pour dire Beri’h Chemé. J’ai interrogé hier mon beau-père, le Rabbi Chlita, qui m’a répondu que cela n’est pas exact et qu’il ne faut pas le faire.
Du reste, la coutume de réciter le Beri’h Chemé trouve son origine dans le Zohar, tome 2, page 206a, mais le Choul’han Arou’h ne la mentionne pas. Il est surprenant que le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken n’en parle pas non plus, alors qu’il cite fréquemment le Maguen Avraham, lequel précise qu’il faut le dire. Peut-être l’Admour Hazaken introduit-il la nécessité de le faire dans le chapitre 135, qui n’est pas parvenu jusqu’à nous.
On trouve plusieurs avis, à propos de Beri’h Chemé. Selon le Ramaz, il faut le dire pendant la prière de Min’ha du Chabbat. Pour le Maguen Avraham, qui cite le Ari Zal, on le fait à Cha’harit. C’est également l’avis du Peri Ets ‘Haïm et du Chaar Hakavanot.
Le Naguid Oumetsavé conclut: "Il n’est cependant pas interdit de le dire également pendant la semaine". Il en est de même pour la prière de Min’ha du Chabbat, selon le Nitsoutseï Orot, à cette même référence du Zohar.
On a coutume de le dire aussi avant la lecture de la Torah des jours de fête et pendant la semaine, selon le Peri Megadim, le Beer Hétev, qui cite le Ari Zal et le Chaareï Techouva. Bien évidemment, d’après les avis précédemment énoncés quant à la possibilité de s’interrompre pendant les Pessoukeï Dezimra, une différence doit être faite entre le Chabbat, les fêtes et la semaine.
En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Na’houm Labkowski, de Brunoy.
(2) Le Rav Yaakov Lipsker, de New York.
(3) Le Rabbi note, dans le corps du texte: "Remarque ultérieure: Je l’ai trouvé dans le Mikdach Méle’h sur le Zohar, tome 2, page 173a".
(4) Partie de la prière du matin qui sépare les deux bénédictions Barou’h Cheamar et Ichtaba’h.
(5) En hébreu Zimra, comme dans Pessoukeï Dezimra.
(6) Pendant les Pessoukeï Dezimra.
(7) Y compris la dernière phrase.
(8) Lorsque l’on ouvre l’arche sainte pour la lecture de la Torah.
(9) Lorsque le Séfer Torah est montré à l’assemblée.
(10) Rachab.