Lettre n° 527
Par la grâce de D.ieu,
27 Elloul 5709,
Vous me dites avoir entendu, au nom du Rav de Ragatchov, que la controverse portant sur le Tsimtsoum(1) est la même que celle qui existe, à propos de la sainteté du Nom divin Tsevaot, rapportée par le traité Chevouot 35b.
Il semble que cette interprétation soit basée sur le Tsafnat Paanéa’h, commentant les lois des fondements de la Torah 2, 5(2). A cette référence, est exposée la discussion à propos du Nom Tsevaot, de la manière suivante. Les préoccupations du monde sont-elles créées par une relation de cause à effet(3), ou bien peut-on, au moins partiellement, percevoir l’Essence divine(4). Car, il semble bien qu’il s’agisse ici de bien plus qu’une simple perception. Cette révélation permet d’avoir connaissance du Divin, de s’unir à Lui. En effet, il est clair que l’effet perçoit la cause, comme le dit le Rambam, à la même référence(5) et au chapitre 3, paragraphe 9.
Pour revenir à la question posée, on ne peut, à mon humble avis, assimiler la discussion sur le Tsimtsoum à cette controverse. En effet, le Tsimtsoum précéda tous les Noms et tous les mondes spirituels, non uniquement ceux de Brya, Yetsira et Assya, comme je le soulignais dans ma lettre précédente(6).
La discussion portant sur le Nom Tsevaot est, en effet, liée au fil de Lumière précédant le Tsimtsoum qui éclaira après celui-ci. Il est perçu jusque dans le monde d’Atsilout, mais, de manière cachée, il est également présent en Brya, Yetsira et Assya. Vous consulterez, à ce propos, le Torah Or, Parchat Bo.
Je conclus en vous souhaitant une bonne et douce année, avec tous les vôtres et en saluant l’ensemble de votre communauté,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) La rétractation de la Lumière divine dans le processus créatif. Il y a une controverse pour déterminer si cette rétractation est à interpréter au sens littéral ou non. Voir, à ce propos, la lettre n°503.
(2) Du Rambam.
(3) C'est-à-dire après une occultation de la Lumière divine.
(4) Dans les objets matériels qui permettent de les assumer.
(5) Lois des fondements de la Torah, 2, 5.
(6) La lettre n°503.
27 Elloul 5709,
Vous me dites avoir entendu, au nom du Rav de Ragatchov, que la controverse portant sur le Tsimtsoum(1) est la même que celle qui existe, à propos de la sainteté du Nom divin Tsevaot, rapportée par le traité Chevouot 35b.
Il semble que cette interprétation soit basée sur le Tsafnat Paanéa’h, commentant les lois des fondements de la Torah 2, 5(2). A cette référence, est exposée la discussion à propos du Nom Tsevaot, de la manière suivante. Les préoccupations du monde sont-elles créées par une relation de cause à effet(3), ou bien peut-on, au moins partiellement, percevoir l’Essence divine(4). Car, il semble bien qu’il s’agisse ici de bien plus qu’une simple perception. Cette révélation permet d’avoir connaissance du Divin, de s’unir à Lui. En effet, il est clair que l’effet perçoit la cause, comme le dit le Rambam, à la même référence(5) et au chapitre 3, paragraphe 9.
Pour revenir à la question posée, on ne peut, à mon humble avis, assimiler la discussion sur le Tsimtsoum à cette controverse. En effet, le Tsimtsoum précéda tous les Noms et tous les mondes spirituels, non uniquement ceux de Brya, Yetsira et Assya, comme je le soulignais dans ma lettre précédente(6).
La discussion portant sur le Nom Tsevaot est, en effet, liée au fil de Lumière précédant le Tsimtsoum qui éclaira après celui-ci. Il est perçu jusque dans le monde d’Atsilout, mais, de manière cachée, il est également présent en Brya, Yetsira et Assya. Vous consulterez, à ce propos, le Torah Or, Parchat Bo.
Je conclus en vous souhaitant une bonne et douce année, avec tous les vôtres et en saluant l’ensemble de votre communauté,
Rav Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) La rétractation de la Lumière divine dans le processus créatif. Il y a une controverse pour déterminer si cette rétractation est à interpréter au sens littéral ou non. Voir, à ce propos, la lettre n°503.
(2) Du Rambam.
(3) C'est-à-dire après une occultation de la Lumière divine.
(4) Dans les objets matériels qui permettent de les assumer.
(5) Lois des fondements de la Torah, 2, 5.
(6) La lettre n°503.