Lettre n° 534
[Veille de Soukkot 5710]
Vous m’avez interrogé à propos de deux soeurs(1). Vous dites qu’aucune preuve ne peut être tirée du Yerouchalmi Taanit 4, 5. En fait, seule une ancienne version de ce texte dit que l’on ne connaît pas la réussite(2). Le Midrach E’ha Rabba, au second chapitre, précise qu’ils se trouvent dans un même endroit et cite pour preuve Rami Bar ‘Hama, dont on sait qu’il mourut jeune.
Je notais(3) qu’il est difficile de comprendre pourquoi l’on proclame: "J’ai dit aujourd’hui" à propos d’un événement qui s’est déroulé il y a plusieurs centaines d’années. Et je soulignais "au Cohen et non au roi" car de telles déclarations concernent plus le dirigeant du pays que le roi.
J’expliquais le verset "Je suis venu aujourd’hui" en disant qu’il est nécessaire, chaque jour, d’acquérir un mérite nouveau, permettant de se maintenir en Terre Sainte. Il est dit, en effet, "et la terre ne vous vomira pas".
Il s’agit là non pas uniquement de la destruction du Temple, mais bien de l’exil individuel de chacun. Et je faisais essentiellement allusion aux événements de cette année, à la suppression du mandat(4). Le Sage sait se suffire d’une allusion.
Puisse D.ieu nous accorder en cette année 5710(5) la délivrance véritable et complète. Alors, tous les Juifs s’uniront et prendront place dans une même Soukka, accompliront une même Mitsva, en particulier celle-ci qui commémore les colonnes de nuée. Et, aucun Juif ne sera plus rejeté par ces colonnes(6), ce qu’à D.ieu ne plaise.
En vous souhaitant une joyeuse fête,
Notes
(1) Désirant épouser deux frères. Voir, à ce propos, la lettre n°522, paragraphe D, dont celle-ci est la suite.
(2) Dans un tel mariage.
(3) Dans la lettre n°522, au paragraphe G.
(4) Du mandat britannique sur la Palestine.
(5) 5710 correspond aux lettres Hé, Chin, Youd, Tav, initiales de Hachem Itbaré’h, D.ieu, béni soit-Il.
(6) Comme c’était le cas pour les impies dans le désert.
Vous m’avez interrogé à propos de deux soeurs(1). Vous dites qu’aucune preuve ne peut être tirée du Yerouchalmi Taanit 4, 5. En fait, seule une ancienne version de ce texte dit que l’on ne connaît pas la réussite(2). Le Midrach E’ha Rabba, au second chapitre, précise qu’ils se trouvent dans un même endroit et cite pour preuve Rami Bar ‘Hama, dont on sait qu’il mourut jeune.
Je notais(3) qu’il est difficile de comprendre pourquoi l’on proclame: "J’ai dit aujourd’hui" à propos d’un événement qui s’est déroulé il y a plusieurs centaines d’années. Et je soulignais "au Cohen et non au roi" car de telles déclarations concernent plus le dirigeant du pays que le roi.
J’expliquais le verset "Je suis venu aujourd’hui" en disant qu’il est nécessaire, chaque jour, d’acquérir un mérite nouveau, permettant de se maintenir en Terre Sainte. Il est dit, en effet, "et la terre ne vous vomira pas".
Il s’agit là non pas uniquement de la destruction du Temple, mais bien de l’exil individuel de chacun. Et je faisais essentiellement allusion aux événements de cette année, à la suppression du mandat(4). Le Sage sait se suffire d’une allusion.
Puisse D.ieu nous accorder en cette année 5710(5) la délivrance véritable et complète. Alors, tous les Juifs s’uniront et prendront place dans une même Soukka, accompliront une même Mitsva, en particulier celle-ci qui commémore les colonnes de nuée. Et, aucun Juif ne sera plus rejeté par ces colonnes(6), ce qu’à D.ieu ne plaise.
En vous souhaitant une joyeuse fête,
Notes
(1) Désirant épouser deux frères. Voir, à ce propos, la lettre n°522, paragraphe D, dont celle-ci est la suite.
(2) Dans un tel mariage.
(3) Dans la lettre n°522, au paragraphe G.
(4) Du mandat britannique sur la Palestine.
(5) 5710 correspond aux lettres Hé, Chin, Youd, Tav, initiales de Hachem Itbaré’h, D.ieu, béni soit-Il.
(6) Comme c’était le cas pour les impies dans le désert.