Lettre n° 540
Par la grâce de D.ieu,
8 Mar’Hechvan 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Tichri.
Je n’ais pas connaissance de précautions particulières qu’il faille prendre lorsque l’on construit un Mikwé et qui seraient propres aux ‘Hassidim, car je ne suis pas un expert des usages adoptés par les autres communautés, en la matière.
J’ai écrit, à ce propos, au grand Rav, le Rav Yaakov Landa(2), qui s’occupait de la construction du Mikwé à Rostov, selon les instructions du Rabbi(3). Bien évidemment, s’il me donne des nouvelles, je vous les transmettrai.
Il est sans doute inutile de vous préciser que le bassin d’eau de pluie doit lui-même avoir en permanence un contenu de quarante Séa. Le conduit par lequel l’eau transite doit être situé au dessus de cette mesure. Le bassin dans lequel on se trempe doit, pendant l’immersion rituelle, être relié à celui de l’eau de pluie.
Les canalisations conduisant l’eau de pluie vers le bassin ne seront pas recourbées. Vous parlez, dans votre lettre, de vider ce bassin avec une pompe. A mon humble avis, cela n’est pas une pratique judicieuse, car nous n’adoptons pas la permission de le faire donnée par le ‘Hatam Sofer, lequel autorise un bassin rempli d’eau de pluie, qui est ensuite vidé de son contenu et rempli de nouveau avec de l’eau courante. Mais, peut-être voulez vous dire que l’on attend ensuite que le bassin s’emplisse encore une fois d’eau de pluie.
Vous savez qu’en construisant un Mikwé, on s’efforce de respecter le plus grand nombre d’avis émis à ce sujet.
Vous noterez que, lorsqu’une femme de petite taille doit se tremper, on ne retire de l’eau du bassin que dans la mesure où la quantité nécessaire, évaluée largement, s’y trouve encore. C’est pour cela que, en différents endroits, on place la pompe non pas dans le bassin où l’on se trempe, mais dans une cuve proche de ce bassin, qui lui est reliée par un orifice.
En pareil cas, il faut faire attention que l’eau ne s’écoule pas, c'est-à-dire que la pompe ne fonctionne pas, pendant l’immersion rituelle. Bien évidemment, ce serait alors de l’eau courante(4).
Les cent cinquante(5) ont été reçus en leur temps.
Je conclus en saluant tous les vôtres et en vous souhaitant tout le bien,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Acher Abramson. Voir, à son propos, la lettre n°547*.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Rachab.
(4) Et non plus de l’eau de pluie. Ce ne serait donc plus un Mikwé.
(5) Shekels.
8 Mar’Hechvan 5710,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 26 Tichri.
Je n’ais pas connaissance de précautions particulières qu’il faille prendre lorsque l’on construit un Mikwé et qui seraient propres aux ‘Hassidim, car je ne suis pas un expert des usages adoptés par les autres communautés, en la matière.
J’ai écrit, à ce propos, au grand Rav, le Rav Yaakov Landa(2), qui s’occupait de la construction du Mikwé à Rostov, selon les instructions du Rabbi(3). Bien évidemment, s’il me donne des nouvelles, je vous les transmettrai.
Il est sans doute inutile de vous préciser que le bassin d’eau de pluie doit lui-même avoir en permanence un contenu de quarante Séa. Le conduit par lequel l’eau transite doit être situé au dessus de cette mesure. Le bassin dans lequel on se trempe doit, pendant l’immersion rituelle, être relié à celui de l’eau de pluie.
Les canalisations conduisant l’eau de pluie vers le bassin ne seront pas recourbées. Vous parlez, dans votre lettre, de vider ce bassin avec une pompe. A mon humble avis, cela n’est pas une pratique judicieuse, car nous n’adoptons pas la permission de le faire donnée par le ‘Hatam Sofer, lequel autorise un bassin rempli d’eau de pluie, qui est ensuite vidé de son contenu et rempli de nouveau avec de l’eau courante. Mais, peut-être voulez vous dire que l’on attend ensuite que le bassin s’emplisse encore une fois d’eau de pluie.
Vous savez qu’en construisant un Mikwé, on s’efforce de respecter le plus grand nombre d’avis émis à ce sujet.
Vous noterez que, lorsqu’une femme de petite taille doit se tremper, on ne retire de l’eau du bassin que dans la mesure où la quantité nécessaire, évaluée largement, s’y trouve encore. C’est pour cela que, en différents endroits, on place la pompe non pas dans le bassin où l’on se trempe, mais dans une cuve proche de ce bassin, qui lui est reliée par un orifice.
En pareil cas, il faut faire attention que l’eau ne s’écoule pas, c'est-à-dire que la pompe ne fonctionne pas, pendant l’immersion rituelle. Bien évidemment, ce serait alors de l’eau courante(4).
Les cent cinquante(5) ont été reçus en leur temps.
Je conclus en saluant tous les vôtres et en vous souhaitant tout le bien,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav Acher Abramson. Voir, à son propos, la lettre n°547*.
(2) Voir la lettre précédente.
(3) Rachab.
(4) Et non plus de l’eau de pluie. Ce ne serait donc plus un Mikwé.
(5) Shekels.