Lettre n° 542
Par la grâce de D.ieu,
9 Mar’Hechvan 5710,
A mon proche parent, le grand Rav,
distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, quoique avec un peu de retard.
J’ai présenté le contenu de votre courrier à mon beau-père, le Rabbi Chlita, pour ce qui concerne ma cousine(2). Il s’en occupera ces jours-ci et prendra contact avec le Rav Burak.
Sur la néccessité d’écrire à celui que vous m’indiquez, je ne sais que dire.
Concernant l’éducation religieuse, mon beau-père, le Rabbi Chlita, considère que l’on peut faire confiance uniquement à ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot. Eux seuls sont à même d’exprimer leur avis, en la matière. Il a pris cette position oralement et l’a même écrite, dans une lettre, il y a quelques temps. Pourquoi devrait-il maintenant écrire une seconde lettre?
A quelle institution ou à quel service ce problème doit-il être confié? Selon le Rabbi, tout dépend de cette institution, de sa manière de travailler, de son but, de sa direction effective. Cette position doit-elle être communiquée aux autres et accompagnée d’exigences? En fait, il faut déterminer également, dans toute la mesure du possible, la forme que prendra cette direction demain.
Que pouvais-je raconter à propos du centre pour l’éducation religieuse? Au début de Tichri 5710, vous en étiez le responsable et vous avez pu attribuer une subvention, sur son budget, pour l’enseignement du Rav Goldschmitt. Mais, quel est l’objectif de ce centre? Est-il un service du ministère de l’éducation ou de celui des cultes? Dépend-il de lui? Est-il lié à un parti ou non? Qui prend la décision de ses actions? Je ne sais rien de tout cela et que puis-je donc dire?
De plus, tout cela se passe en Terre Sainte et en 5710, c'est-à-dire en un lieu et en une période de confusion des valeurs, surtout celles de la spiritualité, de la part de la majorité religieuse, confusion qui est encore plus importante à notre époque.
En conséquence, si la question formulée dans votre lettre se pose toujours, je propose que vous vous adressiez directement à mon beau-père, le Rabbi Chlita, lui décriviez exactement la situation, lui parliez de ce centre et lui définissiez la lettre que vous souhaitez lui faire écrire. Je suis convaincu qu’à ma place, vous auriez adopté la même position et que vous ne m’en voudrez donc pas.
Je conclus en saluant ma tante, à laquelle j’ai écrit avant Roch Hachana et qui a sans doute reçu ma lettre, à ma cousine et à tous les membres de votre famille. En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Conformément à votre demande, je vous restitue votre feuille et votre lettre.
Notes
(1) Le Rav Avraham ‘Hen, d’Erets Israël.
(2) La poétesse Zelda Mishkowski, fille de Rabbi Chalom Chlomo Schneerson, l’oncle du Rabbi et de Ra’hel, la soeur du Rav Avraham ‘Hen, destinataire de cette lettre.
9 Mar’Hechvan 5710,
A mon proche parent, le grand Rav,
distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, le Rav A.(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre, quoique avec un peu de retard.
J’ai présenté le contenu de votre courrier à mon beau-père, le Rabbi Chlita, pour ce qui concerne ma cousine(2). Il s’en occupera ces jours-ci et prendra contact avec le Rav Burak.
Sur la néccessité d’écrire à celui que vous m’indiquez, je ne sais que dire.
Concernant l’éducation religieuse, mon beau-père, le Rabbi Chlita, considère que l’on peut faire confiance uniquement à ceux qui respectent la Torah et les Mitsvot. Eux seuls sont à même d’exprimer leur avis, en la matière. Il a pris cette position oralement et l’a même écrite, dans une lettre, il y a quelques temps. Pourquoi devrait-il maintenant écrire une seconde lettre?
A quelle institution ou à quel service ce problème doit-il être confié? Selon le Rabbi, tout dépend de cette institution, de sa manière de travailler, de son but, de sa direction effective. Cette position doit-elle être communiquée aux autres et accompagnée d’exigences? En fait, il faut déterminer également, dans toute la mesure du possible, la forme que prendra cette direction demain.
Que pouvais-je raconter à propos du centre pour l’éducation religieuse? Au début de Tichri 5710, vous en étiez le responsable et vous avez pu attribuer une subvention, sur son budget, pour l’enseignement du Rav Goldschmitt. Mais, quel est l’objectif de ce centre? Est-il un service du ministère de l’éducation ou de celui des cultes? Dépend-il de lui? Est-il lié à un parti ou non? Qui prend la décision de ses actions? Je ne sais rien de tout cela et que puis-je donc dire?
De plus, tout cela se passe en Terre Sainte et en 5710, c'est-à-dire en un lieu et en une période de confusion des valeurs, surtout celles de la spiritualité, de la part de la majorité religieuse, confusion qui est encore plus importante à notre époque.
En conséquence, si la question formulée dans votre lettre se pose toujours, je propose que vous vous adressiez directement à mon beau-père, le Rabbi Chlita, lui décriviez exactement la situation, lui parliez de ce centre et lui définissiez la lettre que vous souhaitez lui faire écrire. Je suis convaincu qu’à ma place, vous auriez adopté la même position et que vous ne m’en voudrez donc pas.
Je conclus en saluant ma tante, à laquelle j’ai écrit avant Roch Hachana et qui a sans doute reçu ma lettre, à ma cousine et à tous les membres de votre famille. En vous souhaitant tout le bien,
Rav Mena’hem Schneerson,
Conformément à votre demande, je vous restitue votre feuille et votre lettre.
Notes
(1) Le Rav Avraham ‘Hen, d’Erets Israël.
(2) La poétesse Zelda Mishkowski, fille de Rabbi Chalom Chlomo Schneerson, l’oncle du Rabbi et de Ra’hel, la soeur du Rav Avraham ‘Hen, destinataire de cette lettre.