Lettre n° 5459
Par la grâce de D.ieu,
18 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, dans lequel vous faites référence à ce qu’explique le Likouteï Amarim, à propos du service de D.ieu basé sur l’amour, qui parvient jusqu’à l’extase et qui peut, néanmoins, être le fait de chacun, en fonction de son niveau. Vous me demandez donc ce qu’il y a lieu de faire, car vous avez maintes fois essayé d’y parvenir, mais vous n’avez pas encore atteint ce niveau. Votre intuition vous dit que ce sont vos fautes qui font obstacle et vous concluez en me demandant ce qu’il convient de faire, en la matière.
Le Tanya explique qu’en l’occurrence, comme c’est systématiquement le cas dans le domaine de la sainteté, le service de D.ieu est un avancement progressif et non pas un bond en avant, qui ne peut avoir qu’un caractère exceptionnel et ne peut pas être la voie courante que chacun doit emprunter. Il en est de même pour la forme du service de D.ieu que vous recherchez. Dans un premier temps, comme le dit le chapitre 17 du Tanya, l’amour doit uniquement conduire à l’accomplissement de la Mitsva. Et, il en est de même pour la crainte, comme le dit le chapitre 41. Par ailleurs, la Techouva est également nécessaire, puisque vous mentionnez, dans votre lettre, la séparation qui résulte de vos fautes. Là encore, l’effort doit être progressif, progresser du stade le plus bas vers le plus élevé.
Il faut donc accéder d’abord à la Techouva Inférieure, comme le dit l’Admour Hazaken, au premier chapitre d’Iguéret Ha Techouva, à la page 91a. Vous trouverez une explication plus détaillée, à ce propos, dans l’introduction du Dére’h Ha ‘Haïm, de l’Admour Haémtsahi, fils de l’Admour Hazaken et dans le corps du livre. Parvenu à ces stades de la Techouva, de l’amour et de la crainte, vous accéderez au second niveau et vous poursuivrez ainsi. Si vous adoptez cette démarche, en consentant un effort physique et moral, selon l’expression du Tanya, vous franchirez toutes ces étapes, l’une après l’autre. En effet, nos Sages disent, au chapitre 25 du Tana Dveï Elyahou Rabba, que chaque Juif est tenu de dire : “ Quand mes actions atteindront-elles celles de mes ancêtres, Avraham, Its’hak et Yaakov ? ”. Mais, il est clair que l’on n’y parvient pas en un jour ou deux et il n’y a donc pas lieu de demander pourquoi vous n’avez pas été immédiatement transformé, d’une extrême à l’autre.
Vous connaissez sûrement les trois études qui concernent chacun. Instaurées par mon beau-père, le Rabbi, elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez, en plus de votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, qui sera gravée dans votre esprit. Et, D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
18 Iyar 5717,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce lundi, dans lequel vous faites référence à ce qu’explique le Likouteï Amarim, à propos du service de D.ieu basé sur l’amour, qui parvient jusqu’à l’extase et qui peut, néanmoins, être le fait de chacun, en fonction de son niveau. Vous me demandez donc ce qu’il y a lieu de faire, car vous avez maintes fois essayé d’y parvenir, mais vous n’avez pas encore atteint ce niveau. Votre intuition vous dit que ce sont vos fautes qui font obstacle et vous concluez en me demandant ce qu’il convient de faire, en la matière.
Le Tanya explique qu’en l’occurrence, comme c’est systématiquement le cas dans le domaine de la sainteté, le service de D.ieu est un avancement progressif et non pas un bond en avant, qui ne peut avoir qu’un caractère exceptionnel et ne peut pas être la voie courante que chacun doit emprunter. Il en est de même pour la forme du service de D.ieu que vous recherchez. Dans un premier temps, comme le dit le chapitre 17 du Tanya, l’amour doit uniquement conduire à l’accomplissement de la Mitsva. Et, il en est de même pour la crainte, comme le dit le chapitre 41. Par ailleurs, la Techouva est également nécessaire, puisque vous mentionnez, dans votre lettre, la séparation qui résulte de vos fautes. Là encore, l’effort doit être progressif, progresser du stade le plus bas vers le plus élevé.
Il faut donc accéder d’abord à la Techouva Inférieure, comme le dit l’Admour Hazaken, au premier chapitre d’Iguéret Ha Techouva, à la page 91a. Vous trouverez une explication plus détaillée, à ce propos, dans l’introduction du Dére’h Ha ‘Haïm, de l’Admour Haémtsahi, fils de l’Admour Hazaken et dans le corps du livre. Parvenu à ces stades de la Techouva, de l’amour et de la crainte, vous accéderez au second niveau et vous poursuivrez ainsi. Si vous adoptez cette démarche, en consentant un effort physique et moral, selon l’expression du Tanya, vous franchirez toutes ces étapes, l’une après l’autre. En effet, nos Sages disent, au chapitre 25 du Tana Dveï Elyahou Rabba, que chaque Juif est tenu de dire : “ Quand mes actions atteindront-elles celles de mes ancêtres, Avraham, Its’hak et Yaakov ? ”. Mais, il est clair que l’on n’y parvient pas en un jour ou deux et il n’y a donc pas lieu de demander pourquoi vous n’avez pas été immédiatement transformé, d’une extrême à l’autre.
Vous connaissez sûrement les trois études qui concernent chacun. Instaurées par mon beau-père, le Rabbi, elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez, en plus de votre étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, qui sera gravée dans votre esprit. Et, D.ieu vous accordera la réussite.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,